Dimbokro – La vie a repris son train-train quotidien après le mouvement d’humeur des hommes en armes et le vent de psychose qui a régné paralysant deux jours durant les activités sociologiques de la ville de Dimbokro, a constaté l’AIP, jeudi dans la capitale du N’zi.
Toute la nuit de mercredi à jeudi, la ville est demeurée calme. Les populations, traumatisées par la bruyante manifestation de la veille, sont sorties massivement comme d'habitude pour vaquer à leurs occupations quotidiennes avec la gare routière et le marché bondés de monde comme d’ordinaire. Les jeunes chargeurs ont repris leurs activités en hélant les passagers à destination des différentes localités. Les boutiques, magasins et autres grandes surfaces ont rouvert.
« On espère que la situation ne va plus se répéter. Vraiment nous sommes fatigués des coups de feu. Je demande pardon aux militaires de nous épargner d'une autre guerre. Les autorités aussi de trouver une solution définitive à ce problème », a imploré une vendeuse de viviers, dame Cécile N’Guessan Marcelline, un balluchon sur la tête, relevant la perte subie au cours de ces deux jours de remous à cause de ses marchandises qui sont des denrées périssables.
Lors d'un Conseil des ministres tenu mercredi, à Abidjan, le président de la République a assuré les militaires de sa ferme volonté d’améliorer leurs conditions de vie et de travail et de construire des Forces républicaines au service de la nation, rappelle-t-on.
ik/kp
Toute la nuit de mercredi à jeudi, la ville est demeurée calme. Les populations, traumatisées par la bruyante manifestation de la veille, sont sorties massivement comme d'habitude pour vaquer à leurs occupations quotidiennes avec la gare routière et le marché bondés de monde comme d’ordinaire. Les jeunes chargeurs ont repris leurs activités en hélant les passagers à destination des différentes localités. Les boutiques, magasins et autres grandes surfaces ont rouvert.
« On espère que la situation ne va plus se répéter. Vraiment nous sommes fatigués des coups de feu. Je demande pardon aux militaires de nous épargner d'une autre guerre. Les autorités aussi de trouver une solution définitive à ce problème », a imploré une vendeuse de viviers, dame Cécile N’Guessan Marcelline, un balluchon sur la tête, relevant la perte subie au cours de ces deux jours de remous à cause de ses marchandises qui sont des denrées périssables.
Lors d'un Conseil des ministres tenu mercredi, à Abidjan, le président de la République a assuré les militaires de sa ferme volonté d’améliorer leurs conditions de vie et de travail et de construire des Forces républicaines au service de la nation, rappelle-t-on.
ik/kp