Le triste bilan enregistré côté mutins, le mardi 17 janvier, à Yamoussoukro, livre ses secrets. Cinq mutins, des anciens éléments des ex-FDS, ont été tués lors de leur parade et cinq autres ont été faits prisonniers avant d’être relâchés bien plus tard. Et pourtant, ils manifestaient pour faire aboutir leurs revendications, à l’instar de leurs frères d’armes issus de la rébellion armée pro-Ouattara qui ont eu gain de cause après leur révolte contre le pouvoir Ouattara.
Des sources proches de la grande muette ont confié, mercredi à Notre Voie, que les mutins, en provenance du centre ville, sont passés devant la Garde présidentielle de Yamoussoukro pour le quartier Morofé en tirant des coups de feu en l’air sans s’en prendre aux militaires en service dans ce camp. A leur retour, racontent nos sources, les éléments de la Garde républicaine qui avaient déjà pris des positions de guerre, ont commis un des leurs au milieu de la chaussée pour arrêter les mutins. Ceux-ci, qui ne s’attendaient pas à une embuscade, vont donc ralentir leur élan, tout en continuant de libérer des tirs en l’air. Mais ils ne savaient pas qu’ils venaient ainsi de prendre rendez-vous avec la mort.
Quand les mutins ont voulu continuer leur chemin, des éléments de la Garde républicaine dont certains embusqués dans les caniveaux avec des dispositifs de guerre en place, vont alors mitrailler le véhicule les transportant. «Le chauffeur est atteint à la tête. Malgré cela, il est descendu de la voiture et fait quelques pas vers ses frères d’armes de la Garde républicaine avant de s’écrouler dans une mare de sang. Deux mutins, assis derrière, ont été grièvement atteints. Ils succomberont à leurs blessures plus tard », rapportent nos informateurs. Avant d’ajouter que les cinq autres qui, comme par enchantement, ont échappé aux balles assassines de la garde républicaine, ont été faits prisonniers. «Mais la Garde républicaine ne démord pas. Elle charge à nouveau les mutins au niveau du Carrefour Mouton », indiquent nos sources. Elles racontent que deux d’entre les mutins ont alors été fauchés par les balles. Ils ont été tués sur le champ. Ce qui porte le nombre de mutins qui ont ainsi perdu la vie à cinq dans la mutinerie de mardi dernier à Yamoussoukro contrairement à ce qu’avance le gouvernement.
C’est dans cette atmosphère tendue qu’arrive, dans la soirée, l’ancien chef rebelle Wattao, désormais lieutenant colonel dans les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), aujourd’hui Forces armées de Côte d’Ivoire (Faci). Selon nos interlocuteurs, c’est lui qui a obtenu la libération des cinq mutins prisonniers. Non sans les avoir mis, au préalable, en garde contre un quelconque soulèvement.
Depuis mercredi, Yamoussoukro a retrouvé son calme. Et les activités économiques ont repris leur cours normal.
Ouattara Abdul-Mohamed
Des sources proches de la grande muette ont confié, mercredi à Notre Voie, que les mutins, en provenance du centre ville, sont passés devant la Garde présidentielle de Yamoussoukro pour le quartier Morofé en tirant des coups de feu en l’air sans s’en prendre aux militaires en service dans ce camp. A leur retour, racontent nos sources, les éléments de la Garde républicaine qui avaient déjà pris des positions de guerre, ont commis un des leurs au milieu de la chaussée pour arrêter les mutins. Ceux-ci, qui ne s’attendaient pas à une embuscade, vont donc ralentir leur élan, tout en continuant de libérer des tirs en l’air. Mais ils ne savaient pas qu’ils venaient ainsi de prendre rendez-vous avec la mort.
Quand les mutins ont voulu continuer leur chemin, des éléments de la Garde républicaine dont certains embusqués dans les caniveaux avec des dispositifs de guerre en place, vont alors mitrailler le véhicule les transportant. «Le chauffeur est atteint à la tête. Malgré cela, il est descendu de la voiture et fait quelques pas vers ses frères d’armes de la Garde républicaine avant de s’écrouler dans une mare de sang. Deux mutins, assis derrière, ont été grièvement atteints. Ils succomberont à leurs blessures plus tard », rapportent nos informateurs. Avant d’ajouter que les cinq autres qui, comme par enchantement, ont échappé aux balles assassines de la garde républicaine, ont été faits prisonniers. «Mais la Garde républicaine ne démord pas. Elle charge à nouveau les mutins au niveau du Carrefour Mouton », indiquent nos sources. Elles racontent que deux d’entre les mutins ont alors été fauchés par les balles. Ils ont été tués sur le champ. Ce qui porte le nombre de mutins qui ont ainsi perdu la vie à cinq dans la mutinerie de mardi dernier à Yamoussoukro contrairement à ce qu’avance le gouvernement.
C’est dans cette atmosphère tendue qu’arrive, dans la soirée, l’ancien chef rebelle Wattao, désormais lieutenant colonel dans les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), aujourd’hui Forces armées de Côte d’Ivoire (Faci). Selon nos interlocuteurs, c’est lui qui a obtenu la libération des cinq mutins prisonniers. Non sans les avoir mis, au préalable, en garde contre un quelconque soulèvement.
Depuis mercredi, Yamoussoukro a retrouvé son calme. Et les activités économiques ont repris leur cours normal.
Ouattara Abdul-Mohamed