FARAFEGNY (Gambie) - Des soldats sénégalais de la force
ouest-africaine ont été accueillis par des vivats en entrant dimanche matin en territoire gambien à Farafegny, localité frontalière du Sénégal, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Déployés dans le cadre de la Mission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) en Gambie (appelée Micega)ces soldats ont franchi la frontière en provenance de la localité sénégalaise de Keur Ayib, et ont été reçus par des cris de joie, applaudissements et concerts de klaxons de
la part de militaires et civils gambiens.
Les soldats sénégalais étaient à bord d’une dizaine de véhicules comprenant des blindés et des pick-up.
"Nous sommes désarmés", leur a lancé un soldat gambien, depuis le bas-côté de la route. "Bravo, les Sénégalais!", a exulté en langue wolof un habitant au passage du convoi qui s’est dirigé vers le camp militaire de Farafegny. Les membres de la Micega ont pénétré dans le camp sans difficulté. Dans un communiqué, le commandant de la Micega, le général François Ndiaye,
a indiqué que ses forces étaient entrées en territoire gambien, "à la suite de la médiation et au départ de Banjul de l’ex-président Yahya Jammeh".
"Cette action a pour but de contrôler des points stratégiques en vue de sécuriser les populations et faciliter la prise de fonction du président élu" gambien Adama Barrow, a expliqué le général Ndiaye. La mission restera déployée "conformément au mandat qui s’exercera jusqu’à ce que le président Barrow prenne effectivement fonction et que les conditions de l’exercice effectif" de son pouvoir "soient réunies", a-t-il conclu.
A la demande de la Cédéao, Adama Barrow séjourne depuis le 15 janvier à Dakar. Il a prêté serment jeudi dans l’ambassade gambienne de cette ville en raison d’une crise liée à la contestation de sa victoire par Yahya Jammeh, arrivé au pouvoir en juillet 1994.
Depuis l’éclatement, le 9 décembre, de cette crise, de multiples
initiatives avaient été prises pour que Jammeh cède la place, notamment par la Cédéao. Les derniers efforts, menés vendredi, ont abouti à son départ forcé en exil samedi soir pour la Guinée équatoriale.
Une source officielle sénégalaise a indiqué à l’AFP que M. Barrow pourrait quitter Dakar dimanche, mais aucune confirmation n’avait pu être obtenue sur l’heure ou la date précise de son départ.
mrb-c/jpc
ouest-africaine ont été accueillis par des vivats en entrant dimanche matin en territoire gambien à Farafegny, localité frontalière du Sénégal, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Déployés dans le cadre de la Mission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) en Gambie (appelée Micega)ces soldats ont franchi la frontière en provenance de la localité sénégalaise de Keur Ayib, et ont été reçus par des cris de joie, applaudissements et concerts de klaxons de
la part de militaires et civils gambiens.
Les soldats sénégalais étaient à bord d’une dizaine de véhicules comprenant des blindés et des pick-up.
"Nous sommes désarmés", leur a lancé un soldat gambien, depuis le bas-côté de la route. "Bravo, les Sénégalais!", a exulté en langue wolof un habitant au passage du convoi qui s’est dirigé vers le camp militaire de Farafegny. Les membres de la Micega ont pénétré dans le camp sans difficulté. Dans un communiqué, le commandant de la Micega, le général François Ndiaye,
a indiqué que ses forces étaient entrées en territoire gambien, "à la suite de la médiation et au départ de Banjul de l’ex-président Yahya Jammeh".
"Cette action a pour but de contrôler des points stratégiques en vue de sécuriser les populations et faciliter la prise de fonction du président élu" gambien Adama Barrow, a expliqué le général Ndiaye. La mission restera déployée "conformément au mandat qui s’exercera jusqu’à ce que le président Barrow prenne effectivement fonction et que les conditions de l’exercice effectif" de son pouvoir "soient réunies", a-t-il conclu.
A la demande de la Cédéao, Adama Barrow séjourne depuis le 15 janvier à Dakar. Il a prêté serment jeudi dans l’ambassade gambienne de cette ville en raison d’une crise liée à la contestation de sa victoire par Yahya Jammeh, arrivé au pouvoir en juillet 1994.
Depuis l’éclatement, le 9 décembre, de cette crise, de multiples
initiatives avaient été prises pour que Jammeh cède la place, notamment par la Cédéao. Les derniers efforts, menés vendredi, ont abouti à son départ forcé en exil samedi soir pour la Guinée équatoriale.
Une source officielle sénégalaise a indiqué à l’AFP que M. Barrow pourrait quitter Dakar dimanche, mais aucune confirmation n’avait pu être obtenue sur l’heure ou la date précise de son départ.
mrb-c/jpc