Le Rassemblement des républicains (Rdr), parti du président ivoirien Alassane Ouattara, a demandé dimanche aux fonctionnaires ivoiriens qui ont reconduit pour cinq jours leur grève entamée le 09 janvier, d’"avoir le courage de dire clairement le mobile de leurs actions", soupçonnant "des soubassements politiques", dans une note.
"Que ceux qui reconduisent sans cesse leurs mots d'ordre de grève aient le courage (de) dire clairement le mobile essentiel de leurs actions", a indiqué le porte-parole du Rdr, Joël N’Guessan, dans le communiqué.
"Si leurs actions ont des soubassements politiques, alors le problème sera traité de manière politique et nous sommes prêts", a ajouté M.N’Guessan.
Samedi, la plateforme des fonctionnaires a décidé de reconduire son mouvement pour cinq jours, suite à un désaccord sur "deux points" de leurs revendications notamment le paiement d’arriérés de salaire et une bonification indiciaire, après deux jours de négociations avec le gouvernement.
Pour Joël N’Guessan, "chacun doit accepter de faire quelques concessions. Si tel n'est pas le cas, c'est que les revendications cachent des non-dits (qui) ont souvent des relents politiques inavoués".
Dans un communiqué lu au journal de la télévision publique, le gouvernement a invité les fonctionnaires à "reprendre le service" lundi et "continuer les discussions dès le mardi", relevant "des efforts considérables consentis depuis 2011, qui coûtent 244,8 milliards Fcfa (par an) à l’Etat".
Il s’agit du déblocage des salaires de tous les fonctionnaires et agents de l’Etat, bloqués depuis 1988, et la reprise des avancements indiciaires chaque deux ans, a rappelé le ministre de la Fonction publique, Pascal Abinan.
EFI
"Que ceux qui reconduisent sans cesse leurs mots d'ordre de grève aient le courage (de) dire clairement le mobile essentiel de leurs actions", a indiqué le porte-parole du Rdr, Joël N’Guessan, dans le communiqué.
"Si leurs actions ont des soubassements politiques, alors le problème sera traité de manière politique et nous sommes prêts", a ajouté M.N’Guessan.
Samedi, la plateforme des fonctionnaires a décidé de reconduire son mouvement pour cinq jours, suite à un désaccord sur "deux points" de leurs revendications notamment le paiement d’arriérés de salaire et une bonification indiciaire, après deux jours de négociations avec le gouvernement.
Pour Joël N’Guessan, "chacun doit accepter de faire quelques concessions. Si tel n'est pas le cas, c'est que les revendications cachent des non-dits (qui) ont souvent des relents politiques inavoués".
Dans un communiqué lu au journal de la télévision publique, le gouvernement a invité les fonctionnaires à "reprendre le service" lundi et "continuer les discussions dès le mardi", relevant "des efforts considérables consentis depuis 2011, qui coûtent 244,8 milliards Fcfa (par an) à l’Etat".
Il s’agit du déblocage des salaires de tous les fonctionnaires et agents de l’Etat, bloqués depuis 1988, et la reprise des avancements indiciaires chaque deux ans, a rappelé le ministre de la Fonction publique, Pascal Abinan.
EFI