Bouaké - Des éléments des Forces armées de Côte d’Ivoire, auteurs de la mutinerie du 5 au 6 janvier à Bouaké, ont demandé pardon aux populations, aux opérateurs économiques et aux autorités locales pour les désagréments qu’ils leur ont fait subir pendant ce mouvement d’humeur.
Lors d’une cérémonie initiée mercredi à Bouaké, les mutins, par la voix de leur porte-parole, le sergent Diallo Yacouba, ont reconnu que leurs actes ont non seulement "ralenti l’économie de Gbêkê et de l’ensemble du pays" mais également "engendré un climat de méfiance et de discorde entre l’armée et la population" vivant dans le pays.
"Nous prenons ainsi l’engagement de nous mettre aux ordres de la hiérarchie militaire et d’intégrer désormais en nous les grands principes qui fondent les armées, à savoir la discipline, l’obéissance, l’honneur, l’éthique, le respect de soi et d’autrui", a promis le porte-parole des mutins.
Le 5e vice-président du Conseil régional, Djê Norbert, a demandé aux soldats de privilégier le dialogue comme moyen de revendication. "Vos parents vous pardonnent et demandent que cela ne se répète plus jamais, car Bouaké a trop souffert et ne continuera pas dans ce sens", a-t-il prévenu.
Le préfet de la région de Gbêkê et du département de Bouaké, Aka Konin, a également exhorté les militaires à éviter ce genre de manifestation et à contribuer plutôt à redorer l’image de Bouaké qui "a perdu tout son privilège", du fait des différentes crises.
"Il faut que la bonne chose commence à Bouaké. Il faut que le signal de la paix parte de Bouaké", a-t-il conclu.
akn/nbf
Lors d’une cérémonie initiée mercredi à Bouaké, les mutins, par la voix de leur porte-parole, le sergent Diallo Yacouba, ont reconnu que leurs actes ont non seulement "ralenti l’économie de Gbêkê et de l’ensemble du pays" mais également "engendré un climat de méfiance et de discorde entre l’armée et la population" vivant dans le pays.
"Nous prenons ainsi l’engagement de nous mettre aux ordres de la hiérarchie militaire et d’intégrer désormais en nous les grands principes qui fondent les armées, à savoir la discipline, l’obéissance, l’honneur, l’éthique, le respect de soi et d’autrui", a promis le porte-parole des mutins.
Le 5e vice-président du Conseil régional, Djê Norbert, a demandé aux soldats de privilégier le dialogue comme moyen de revendication. "Vos parents vous pardonnent et demandent que cela ne se répète plus jamais, car Bouaké a trop souffert et ne continuera pas dans ce sens", a-t-il prévenu.
Le préfet de la région de Gbêkê et du département de Bouaké, Aka Konin, a également exhorté les militaires à éviter ce genre de manifestation et à contribuer plutôt à redorer l’image de Bouaké qui "a perdu tout son privilège", du fait des différentes crises.
"Il faut que la bonne chose commence à Bouaké. Il faut que le signal de la paix parte de Bouaké", a-t-il conclu.
akn/nbf