Le conflit du Sahara occidental ne suscite plus de débats houleux. L’Union Africaine et le conseil de sécurité de l’ONU restent timides. La presse internationale ne relate plus le spectacle des affrontements militaires. Le moins qu’on puisse dire, la crise du ‘’sable’’ n’est pas dans une nouvelle phase. Le conflit, depuis toujours, garde sa spécificité historique : depuis toujours, le royaume du Maroc réclame le ‘’ Sahara’’ qui prolonge son territoire sud. Conflit du ‘’sable’’ entre le royaume du Maroc et le Front Polisario dure plus de quarante ans. Aujourd’hui, si personne ne peut se prononcer sur le dénouement de cette bataille juridique et diplomatique, seul le roi du royaume du Maroc, Mohammed VI est déterminé à n’en pas faire de ce conflit du sable ‘’un casse-tête Marocain’’. Devant cette logique politique, le roi Mohamed VI dresse sa grandiose diplomatie à petits pas : Le royaume du Maroc accélère son retour à l’Union Africaine, et veut affronter la solution du problème du conflit du sable par sa volonté de paix et sa sincérité diplomatique. En réalité, il faudrait un miracle, pour que le prolongement du Sahara qui constitue le sud du Maroc échappe au roi Mohammed VI. La conquête de cette partie du Sahara est une ardente obligation de tous les marocains. Bien sûr, le roi du Maroc a le soutien de son peuple pour une fin heureuse du conflit du Sahara occidental. Incident de parcours ? Le royaume du Maroc semble en avoir plusieurs. Mais, celui qui nous a le plus étonné, c’est quand l’ancien secrétaire général de l’ONU a tenté l’orientation ‘’fausse’’ de l’histoire du conflit du Sahara, l’année dernière. En revanche, c’est toute la classe politique et intellectuelle du royaume du Maroc qui considéra l’intervention de Ban Ki Moon complaisante. Dans ce conflit du Sahara occidental, le jeune roi du Maroc est très sensible aux contradictions historiques. Il est répugnant aux jugements sommaires. Et comme son père Hassan II, Mohamed VI, il essaie de comprendre l’affirmation trop rapide de la société diplomatique et politique internationale. Face à cette logique, Mohammed VI, est redoutable de lucidité. Et nul doute, que Mohammed VI, durant toute sa vie, serait farouchement attaché à ce qu’il tient traditionnellement le ‘’sud du Maroc’’ pour des valeurs de liberté et de souveraineté. A l’inverse, certains pays africains comme l’Algérie ou l’Afrique du Sud soutiennent le Front Polisario. Aujourd’hui, le royaume du Maroc est un‘’ modèle’’ sur le continent. Une occasion de plus pour le roi Mohammed VI de développer ses relations économiques avec le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Rwanda. Mohammed VI est la seule personnalité du monde arabe musulman, capable de faire face à une imigration positive en accordant le logement et le bien-être aux autres africains sur le sol marocain, sans vouloir organiser une chasse à l’homme. Mohammed VI reste un roi modèle, inscrit désormais dans l’histoire marocaine, et dans la géographie du monde arabe musulman.
Ben Ismael
Ben Ismael
