Le chef d’état-major général des forces armées de Côte d’Ivoire (Faci) Sekou Touré a appelé jeudi à Daloa (centre-ouest) les militaires à l’apaisement et à la fraternité d’arme", à l’issue d’une rencontre.
"Pour nous, il s’agissait de les appeler à l’apaisement, à l’union, à la solidarité, à la fraternité d’arme", a affirmé le général Touré précisant que les échanges avec les soldats "n’ont pas porté sur le problème des primes."
Début janvier le président ivoirien Alassane Ouattara a démis de leurs fonctions trois Généraux de l’armée dont le chef d’état-Major, Soumaïla Bakayoko, et procédé à de nouvelles nominations, après un mouvement d’humeur des militaires qui réclamaient des primes, une augmentation de salaires, la réduction du temps à passer dans les grades et des éclaircissements à propos d’une "supposée" prime ECOMOG (la force armée de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest).
Après avoir donné son accord pour la prise en compte de deux de ces revendications à savoir celles relatives aux primes et à l’amélioration des conditions de vie et de travail des soldats, M. Ouattara a "instruit" le ministre de la défense (Alain Donwahi) et les chefs des grands commandements (armée, gendarmerie, la police…) à initier des rencontres avec toutes les composantes des Forces de défense et de sécurité, "afin de recenser toutes les préoccupations", suite à une nouvelle grogne qui s’est étendue à d’autres corps de l’armée.
Mercredi des soldats ont organisé une cérémonie à Bouaké (centre, ville d’où est parti le mouvement d’humeur les 5 et 6 janvier) pour présenter des excuses aux populations.
ROK
"Pour nous, il s’agissait de les appeler à l’apaisement, à l’union, à la solidarité, à la fraternité d’arme", a affirmé le général Touré précisant que les échanges avec les soldats "n’ont pas porté sur le problème des primes."
Début janvier le président ivoirien Alassane Ouattara a démis de leurs fonctions trois Généraux de l’armée dont le chef d’état-Major, Soumaïla Bakayoko, et procédé à de nouvelles nominations, après un mouvement d’humeur des militaires qui réclamaient des primes, une augmentation de salaires, la réduction du temps à passer dans les grades et des éclaircissements à propos d’une "supposée" prime ECOMOG (la force armée de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest).
Après avoir donné son accord pour la prise en compte de deux de ces revendications à savoir celles relatives aux primes et à l’amélioration des conditions de vie et de travail des soldats, M. Ouattara a "instruit" le ministre de la défense (Alain Donwahi) et les chefs des grands commandements (armée, gendarmerie, la police…) à initier des rencontres avec toutes les composantes des Forces de défense et de sécurité, "afin de recenser toutes les préoccupations", suite à une nouvelle grogne qui s’est étendue à d’autres corps de l’armée.
Mercredi des soldats ont organisé une cérémonie à Bouaké (centre, ville d’où est parti le mouvement d’humeur les 5 et 6 janvier) pour présenter des excuses aux populations.
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