Yves Djédjé est cadre au groupe Accor, cadre du Pdci-Rdra, représentant monde du réseau des cadres Pdci notre héritage. Dans un entretien qu’il nous a accordé, il aborde l’actualité du moment, la nomination du vice-président, la formation du nouveau gouvernement avec la désignation d’un nouveau premier ministre, la vie de son parti, le Pdci-Rda, et les récents évènements dans les casernes…
Suite aux élections législatives, des députés sont venus témoigner leur reconnaissance au Réseau des cadres du PDCI. Que représente cette démarche à vos yeux en votre qualité de représentant du réseau de la diaspora ?
Avant tout propos, permettez-moi de souhaiter mes vœux les meilleurs à tous les Ivoiriens vivant en Côte d’Ivoire et ceux de l’extérieur. Que cette nouvelle année soit porteuse d’espérance pour chacun et chacune de nous et nous donne la force nécessaire de faire de notre beau pays une véritable plaque tournante en Afrique subsaharienne. Pour revenir à votre question, en effet, un certain nombre de Députés, qu’ils soient élus sous la bannière du Rhdp ou indépendants, ont tenu à témoigner leur reconnaissance au Réseau des cadres du Pdci après leur élection. Cela démontre la vitalité de notre réseau et l’importance du travail entrepris par ses membres. Il faut donc continuer dans ce sens pour que notre parti, le Pdci, soit la véritable alternative pour les Ivoiriens en terme d’espoir, de paix etc...En ma qualité de responsable du Réseau des cadres Pdci, notre Héritage des Ivoiriens de l’extérieur, nous nous réjouissons donc de cette démarche et leur souhaitons plein succès dans l’exercice de leur mandat.
En votre qualité de représentant au niveau de la diaspora, quelles sont les différentes actions que vous comptez initier pour le rayonnement du Réseau auprès des Ivoiriens qui vivent à l’extérieur?
Avant tout, je voudrais remercier le président du réseau, M. Djedri N’Goran, de m’avoir fait confiance en me confiant cette responsabilité. La feuille de route qui nous a été remise par le Président du Réseau, M. Djedri N’Goran, est claire, donner un rayonnement international au Réseau en mobilisant les cadres ivoiriens de la diaspora et surtout en développant un réseau relationnel dense à l’extérieur. Sur le premier point, un travail de recensement va débuter en ce début 2017, le but étant d’implanter une représentation du réseau sur tous les continents. J’invite donc tous les cadres de la diaspora qui souhaitent nous rejoindre à prendre contact avec nous à l’adresse suivante : reseaudescadrespdci.int@gmail.com . Sur le second point, il s’agira de mettre à profit nos connexions et autres relations pour plus d’efficacité dans nos différentes actions. D’ailleurs sous l’égide du bureau du Réseau Côte d’Ivoire, nous organiserons un séminaire très prochainement pour définir les axes majeurs de notre vision.
Le président du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié, dans son adresse lors de cette fin d’année, a dit, suite à la grogne de plus en plus grandissante des militants à la base et je cite «vous avez l’impression que rien ne va et que vous êtes incompris…» Quel commentaire pouvez-vous tirer de cette déclaration ?
Ces scrutins, qui se sont déroulés dans un climat apaisé et serein, traduisent la maturité des acteurs politiques et de nos concitoyens ainsi que la vitalité de notre démocratie. Cette élection montre aussi que les Ivoiriens attendent des politiques une prise en compte de leurs préoccupations avec l’élection des personnalités proches du peuple qui n’ont pas été forcement désignées par les instances des partis politiques. Ces élections montrent aussi que la jeunesse doit être prise en compte et c’est ce que le président Henri Konan Bédié a déclaré prendre en compte. Le Réseau des cadres du PDCI-RDA se met à la disposition du président pour l’aider dans cette tâche. Cette déclaration, pour notre part, résume l’état d’esprit du Président Konan Bédié, d’une part, tirer les leçons et les enseignements des récentes législatives (vu les bastions traditionnels que nous avons perdus) et d’autre part, sa volonté d’associer davantage la base dans les prises de décisions qui concernent la vie du parti. Ce qui, pour notre part, est à saluer et à encourager. D’ailleurs, les dernières résolutions du secrétariat exécutif vont dans ce sens.
Nombreux sont les militants qui appellent à un bilan aujourd’hui au niveau des instances du parti, le président du parti l’a reconnu et appelle à un bilan lui aussi. Quel sentiment cela vous donne-t-il?
Toute action ou décision qui vise à tirer les leçons d’un échec ou d’un succès ne peut qu’être salutaire. A l’instar des entreprises qui font régulièrement des bilans pour mieux se projeter, les partis politiques doivent s’approprier cette culture, c’est le sens de la déclaration du président que nous encourageons.
Que vous inspire la nomination du Premier Ministre Daniel Kablan Duncan en qualité de Vice-président de la Côte d’Ivoire ?
Cette nomination fait suite à la nouvelle constitution adoptée fin octobre par voie référendaire. Je salue la nomination de notre Vice-Président et ancien Premier Ministre M. Duncan dont les qualités ne sont plus à décrire. On peut simplement préciser que c’est un homme qui maîtrise les arcanes de la gestion des affaires de l’Etat au plus haut niveau. Je n’en doute pas qu’il continuera à être au service de notre pays et à mettre ses compétences au service des Ivoiriens comme il l’a toujours fait. Cette nomination répond aussi aux engagements du partage du pouvoir entre les alliés au sein du RHDP car rappelez-vous, cela a été posé comme condition parmi tant d’autres lors de la mise en œuvre de l’appel de DAOUKRO qui a valu la non candidature du PDCI-RDA et son soutien au candidat Alassane Ouattara aux élections passées. C’est tout simplement la preuve du respect de la parole donnée.
Votre appréciation sur le nouveau gouvernement du Premier Ministre Gon Coulibaly ?
Il avait été annoncé avant les élections législatives et tout le monde s’y attendait plus ou moins. Par contre, nous constatons du sang neuf avec l’entrée d’une nouvelle classe de jeunes cadres ayant fait la preuve de leur compétence à la tête de certaines entreprises dont ils avaient la responsabilité et cela est à saluer. Je crois que ce gouvernement qui est une équipe de mission allie expérience et compétences au vu de ceux qui ont été appelés car les défis à relever sont nombreux et les Ivoiriens, au regard des derniers évènements, attendent des résultats qui vont impacter sur leur quotidien. Mais l’autre aspect à noter, c’est le renouvellement progressif de la classe politique ivoirienne avec les élections législatives et les nominations opérées par le Président de la République et cela est à saluer pour l’alternance en 2020.
Toute la Côte d’Ivoire a été secouée par une mutinerie dans l’armée qui a fini par trouver une solution entre les mutins et le Gouvernement. Que retenez-vous de cette situation?
C’est une situation déplorable qui met à mal tous les efforts de relance accomplis par le pays et qui n’est pas acceptable. Elle va certainement freiner les investisseurs qui avaient en projet notre pays comme destination. Je voudrais ici saluer le Président de la République qui a pris le taureau par les cornes et qui, avec promptitude et efficacité donné des pistes de solutions qui, nous le souhaitons, durables et pérennes pour la stabilité de notre pays. Mais beaucoup de questions restent en suspens et espérons que tout aille pour le mieux dans notre pays.
Interview réalisée JEAN PRISCA
Suite aux élections législatives, des députés sont venus témoigner leur reconnaissance au Réseau des cadres du PDCI. Que représente cette démarche à vos yeux en votre qualité de représentant du réseau de la diaspora ?
Avant tout propos, permettez-moi de souhaiter mes vœux les meilleurs à tous les Ivoiriens vivant en Côte d’Ivoire et ceux de l’extérieur. Que cette nouvelle année soit porteuse d’espérance pour chacun et chacune de nous et nous donne la force nécessaire de faire de notre beau pays une véritable plaque tournante en Afrique subsaharienne. Pour revenir à votre question, en effet, un certain nombre de Députés, qu’ils soient élus sous la bannière du Rhdp ou indépendants, ont tenu à témoigner leur reconnaissance au Réseau des cadres du Pdci après leur élection. Cela démontre la vitalité de notre réseau et l’importance du travail entrepris par ses membres. Il faut donc continuer dans ce sens pour que notre parti, le Pdci, soit la véritable alternative pour les Ivoiriens en terme d’espoir, de paix etc...En ma qualité de responsable du Réseau des cadres Pdci, notre Héritage des Ivoiriens de l’extérieur, nous nous réjouissons donc de cette démarche et leur souhaitons plein succès dans l’exercice de leur mandat.
En votre qualité de représentant au niveau de la diaspora, quelles sont les différentes actions que vous comptez initier pour le rayonnement du Réseau auprès des Ivoiriens qui vivent à l’extérieur?
Avant tout, je voudrais remercier le président du réseau, M. Djedri N’Goran, de m’avoir fait confiance en me confiant cette responsabilité. La feuille de route qui nous a été remise par le Président du Réseau, M. Djedri N’Goran, est claire, donner un rayonnement international au Réseau en mobilisant les cadres ivoiriens de la diaspora et surtout en développant un réseau relationnel dense à l’extérieur. Sur le premier point, un travail de recensement va débuter en ce début 2017, le but étant d’implanter une représentation du réseau sur tous les continents. J’invite donc tous les cadres de la diaspora qui souhaitent nous rejoindre à prendre contact avec nous à l’adresse suivante : reseaudescadrespdci.int@gmail.com . Sur le second point, il s’agira de mettre à profit nos connexions et autres relations pour plus d’efficacité dans nos différentes actions. D’ailleurs sous l’égide du bureau du Réseau Côte d’Ivoire, nous organiserons un séminaire très prochainement pour définir les axes majeurs de notre vision.
Le président du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié, dans son adresse lors de cette fin d’année, a dit, suite à la grogne de plus en plus grandissante des militants à la base et je cite «vous avez l’impression que rien ne va et que vous êtes incompris…» Quel commentaire pouvez-vous tirer de cette déclaration ?
Ces scrutins, qui se sont déroulés dans un climat apaisé et serein, traduisent la maturité des acteurs politiques et de nos concitoyens ainsi que la vitalité de notre démocratie. Cette élection montre aussi que les Ivoiriens attendent des politiques une prise en compte de leurs préoccupations avec l’élection des personnalités proches du peuple qui n’ont pas été forcement désignées par les instances des partis politiques. Ces élections montrent aussi que la jeunesse doit être prise en compte et c’est ce que le président Henri Konan Bédié a déclaré prendre en compte. Le Réseau des cadres du PDCI-RDA se met à la disposition du président pour l’aider dans cette tâche. Cette déclaration, pour notre part, résume l’état d’esprit du Président Konan Bédié, d’une part, tirer les leçons et les enseignements des récentes législatives (vu les bastions traditionnels que nous avons perdus) et d’autre part, sa volonté d’associer davantage la base dans les prises de décisions qui concernent la vie du parti. Ce qui, pour notre part, est à saluer et à encourager. D’ailleurs, les dernières résolutions du secrétariat exécutif vont dans ce sens.
Nombreux sont les militants qui appellent à un bilan aujourd’hui au niveau des instances du parti, le président du parti l’a reconnu et appelle à un bilan lui aussi. Quel sentiment cela vous donne-t-il?
Toute action ou décision qui vise à tirer les leçons d’un échec ou d’un succès ne peut qu’être salutaire. A l’instar des entreprises qui font régulièrement des bilans pour mieux se projeter, les partis politiques doivent s’approprier cette culture, c’est le sens de la déclaration du président que nous encourageons.
Que vous inspire la nomination du Premier Ministre Daniel Kablan Duncan en qualité de Vice-président de la Côte d’Ivoire ?
Cette nomination fait suite à la nouvelle constitution adoptée fin octobre par voie référendaire. Je salue la nomination de notre Vice-Président et ancien Premier Ministre M. Duncan dont les qualités ne sont plus à décrire. On peut simplement préciser que c’est un homme qui maîtrise les arcanes de la gestion des affaires de l’Etat au plus haut niveau. Je n’en doute pas qu’il continuera à être au service de notre pays et à mettre ses compétences au service des Ivoiriens comme il l’a toujours fait. Cette nomination répond aussi aux engagements du partage du pouvoir entre les alliés au sein du RHDP car rappelez-vous, cela a été posé comme condition parmi tant d’autres lors de la mise en œuvre de l’appel de DAOUKRO qui a valu la non candidature du PDCI-RDA et son soutien au candidat Alassane Ouattara aux élections passées. C’est tout simplement la preuve du respect de la parole donnée.
Votre appréciation sur le nouveau gouvernement du Premier Ministre Gon Coulibaly ?
Il avait été annoncé avant les élections législatives et tout le monde s’y attendait plus ou moins. Par contre, nous constatons du sang neuf avec l’entrée d’une nouvelle classe de jeunes cadres ayant fait la preuve de leur compétence à la tête de certaines entreprises dont ils avaient la responsabilité et cela est à saluer. Je crois que ce gouvernement qui est une équipe de mission allie expérience et compétences au vu de ceux qui ont été appelés car les défis à relever sont nombreux et les Ivoiriens, au regard des derniers évènements, attendent des résultats qui vont impacter sur leur quotidien. Mais l’autre aspect à noter, c’est le renouvellement progressif de la classe politique ivoirienne avec les élections législatives et les nominations opérées par le Président de la République et cela est à saluer pour l’alternance en 2020.
Toute la Côte d’Ivoire a été secouée par une mutinerie dans l’armée qui a fini par trouver une solution entre les mutins et le Gouvernement. Que retenez-vous de cette situation?
C’est une situation déplorable qui met à mal tous les efforts de relance accomplis par le pays et qui n’est pas acceptable. Elle va certainement freiner les investisseurs qui avaient en projet notre pays comme destination. Je voudrais ici saluer le Président de la République qui a pris le taureau par les cornes et qui, avec promptitude et efficacité donné des pistes de solutions qui, nous le souhaitons, durables et pérennes pour la stabilité de notre pays. Mais beaucoup de questions restent en suspens et espérons que tout aille pour le mieux dans notre pays.
Interview réalisée JEAN PRISCA