Suite à une session du Secrétariat exécutif, mardi 31 janvier, au siège du Pdci à Cocody, Pr Maurice Kakou Guikahué, secrétaire exécutif en chef, fait le point.
Monsieur le Secrétaire exécutif, quels sont les sujets qui ont marqué la session du Secrétariat exécutif que vous venez de présider ?
Nous avons surtout parlé du 2ème séminaire du Secrétariat exécutif. Les dates, thèmes et lieu sont connus. Mais selon notre méthode de travail, nous allons soumettre tout cela au président du parti et après validation, nous allons les publier. Souvenez-vous que lorsque le Secrétariat exécutif a été mis en place en octobre 2013, nous avons organisé, en janvier 2014, le premier séminaire à Daoukro, pour voir un peu les orientations et définir le programme d’activités. Cela fait 3 ans que nous avons commencé à exécuter ce programme. Il était tout à fait normal qu’après ce cycle des élections qu’on fasse le bilan et présenter les perspectives. Donc, c’est le séminaire du Secrétariat exécutif. Nous avons aussi parlé d’un atelier de formation des jeunes de 25 à 35 ans qu’envisage d’organiser le Parti conservateur britannique, ici à Abidjan. Un certain nombre de pays dont la Côte d’Ivoire sont invités. C’est un atelier de formation au leadership.
Un groupe du Grand Conseil régional du Pdci-Rda a été installé. Qu’en est-il pour ceux qui ne sont pas encore investis ?
Suite à l’attentat de Grand-Bassam, nous avons arrêté le programme d’installation des Grands Conseils régionaux. S’en est suivi les échéances électorales. Il nous reste encore 17 régions. Nous allons les investir. Mais entre-temps, ces Grands Conseils du Pdci fonctionnent. Les bureaux existent.
A quand la mise en place du bureau de la jeunesse estudiantine ?
Cela fait partie du dossier sur lequel nous sommes en train de travailler avec le secrétaire exécutif, chargé des Jeunes. Tout cela fera partie des propositions du séminaire à venir. Nous ferons en sorte que les grandes vacances ne passent pas sans la mise en place de cette structure. C’est actuellement le dossier phare du secrétaire exécutif chargé des Jeunes, M. Kamagaté Brahima.
Monsieur le Secrétaire exécutif, récemment, la présidente de l’Ufpdci rurale a appelé au pardon, à la cohésion de tous les militants du Pdci-Rda. Elle a été appuyée en cela, il y a quelques jours, par Mme Henriette Bédié. Le Secrétariat exécutif s’est-il approprié ces appels ?
C’est fait depuis longtemps. Pour preuve, ceux qui sont allés contre la décision du Pdci pendant les élections et qui ont gagné sont venus remettre leur victoire au Pdci. C’est déjà un signe de réconciliation. Le Pdci est un parti de dialogue. Houphouët a dit qu’il préfère l’injustice au désordre, parce que l’injustice, on peut la réparer. Le président du parti a pris des décisions, il peut y avoir quelques injustices dedans, mais il prendra le temps de régler ça. C’est la ligne cardinale du parti, le dialogue, le respect mutuel, la tolérance. Le moment viendra où ces problèmes-là vont se régler. Donc, je partage la position de Mme Aka Véronique et de Mme Henriette Bédié. Il faut une cohésion, parce qu’avec une maison divisée, on ne peut aller nulle part.
Il y a de grands noms comme Banny, Essy … ?
Ce n’est pas une affaire de noms, les noms importent peu. Dans un parti politique, c’est une affaire de discipline. Quand on dit c’est une icône, c’est une mauvaise interprétation. On ne sanctionne pas ou on ne prend pas les décisions par rapport aux individus, c’est par rapport à une ligne qui est tracée. Quel que soit celui que tu es, tu es sur la ligne et la ligne passe sur toi. Donc, on n’a pas fait de sanctions à géométries variables. Quel que soit ton rang, quel que soit d’où tu viens, tu es militant du Pdci, tu enfreins les règles, tu subis la rigueur des règlements. C’est ça la justice. Qu’est-ce que la personne a posé comme acte, c’est cela qui est important. Tous les militants ont une seule voix et les militants sont traités de la même façon. Bien sûr, il y a des militants comme le président, ils ont des prérogatives.
A quand la levée des sanctions ?
Le président du parti va décider. Laissons le président travailler sur le dossier. C’est un dossier qui est du ressort du président du parti. C’est le Congrès qui peut décider de radier un militant, mais le président a le pouvoir de décision conservatoire. Il a le droit de suspendre un militant qui ne respecte pas la discipline du parti.
Vous êtes président du Groupe parlementaire Pdci, combien d’indépendants ont rejoint le Pdci-Rda ?
Nous étions allés jusqu’à 92 députés. Mais, les discussions se poursuivaient. Il fallait déposer les listes des groupes parlementaires. Lundi 30 janvier dernier, c’était le dernier délai. J’ai déposé une liste de 90 personnes. Je peux vous dire que le Pdci a 90 députés dans le groupe parlementaire en attendant que les 2 autres se décident.
Monsieur le secrétaire exécutif, quel sera le calendrier du groupe parlementaire Pdci ?
Nous avons déjà fait des réunions. Le groupe a été constitué, la semaine prochaine, il y aura un atelier d’orientation convoqué par le président de l’Assemblée nationale. Il va nous dire un peu comment, il voit le mandat et nous au retour, on fera la réunion, à notre niveau.
Le Rhdp, c’est deux groupes parlementaires différents. Des gens ne comprennent pas ?
Ça ne gêne pas. On est à l’Assemblée. Deux groupes parlementaires, c’est important, on est en démocratie, il y a le nombre aussi. Il y a le groupe Pdci, le groupe Rdr, le groupe dirigé par Mabri Toikeusse: (Udpci, Upci), le groupe Oula Privat, le groupe Méambly Evariste et le groupe non-aligné. Il ya 6 groupes. Quand on va aller à une conférence des présidents pour discuter, si on a un seul groupe parlementaire Rhdp, c’est 1 contre 5. Or là, c’est 2 contre 4. On a décidé que pour les grandes questions de la nation, on est ensemble et à travers ces deux groupes parlementaires, on va mieux travailler en Rhdp et arrivé à l’Assemblée, chaque parti a son groupe parlementaire. Cela veut dire qu’il y aura des concertations obligatoires pour parler le même langage. Nous allons faire en sorte de voter ensemble, mais chacun a son groupe. C’est le vote qui compte, ce n’est pas la dénomination. Donc, ça ne gêne pas du tout. Les partis sont encore autonomes. Vous voyez bien que le Rdr prépare son Congrès, il l’a même annoncé. Nous allons vers un parti unifié, mais pour l’instant, les partis sont autonomes et c’est la construction de ce parti unifié qui est en marche.
Sercom
Monsieur le Secrétaire exécutif, quels sont les sujets qui ont marqué la session du Secrétariat exécutif que vous venez de présider ?
Nous avons surtout parlé du 2ème séminaire du Secrétariat exécutif. Les dates, thèmes et lieu sont connus. Mais selon notre méthode de travail, nous allons soumettre tout cela au président du parti et après validation, nous allons les publier. Souvenez-vous que lorsque le Secrétariat exécutif a été mis en place en octobre 2013, nous avons organisé, en janvier 2014, le premier séminaire à Daoukro, pour voir un peu les orientations et définir le programme d’activités. Cela fait 3 ans que nous avons commencé à exécuter ce programme. Il était tout à fait normal qu’après ce cycle des élections qu’on fasse le bilan et présenter les perspectives. Donc, c’est le séminaire du Secrétariat exécutif. Nous avons aussi parlé d’un atelier de formation des jeunes de 25 à 35 ans qu’envisage d’organiser le Parti conservateur britannique, ici à Abidjan. Un certain nombre de pays dont la Côte d’Ivoire sont invités. C’est un atelier de formation au leadership.
Un groupe du Grand Conseil régional du Pdci-Rda a été installé. Qu’en est-il pour ceux qui ne sont pas encore investis ?
Suite à l’attentat de Grand-Bassam, nous avons arrêté le programme d’installation des Grands Conseils régionaux. S’en est suivi les échéances électorales. Il nous reste encore 17 régions. Nous allons les investir. Mais entre-temps, ces Grands Conseils du Pdci fonctionnent. Les bureaux existent.
A quand la mise en place du bureau de la jeunesse estudiantine ?
Cela fait partie du dossier sur lequel nous sommes en train de travailler avec le secrétaire exécutif, chargé des Jeunes. Tout cela fera partie des propositions du séminaire à venir. Nous ferons en sorte que les grandes vacances ne passent pas sans la mise en place de cette structure. C’est actuellement le dossier phare du secrétaire exécutif chargé des Jeunes, M. Kamagaté Brahima.
Monsieur le Secrétaire exécutif, récemment, la présidente de l’Ufpdci rurale a appelé au pardon, à la cohésion de tous les militants du Pdci-Rda. Elle a été appuyée en cela, il y a quelques jours, par Mme Henriette Bédié. Le Secrétariat exécutif s’est-il approprié ces appels ?
C’est fait depuis longtemps. Pour preuve, ceux qui sont allés contre la décision du Pdci pendant les élections et qui ont gagné sont venus remettre leur victoire au Pdci. C’est déjà un signe de réconciliation. Le Pdci est un parti de dialogue. Houphouët a dit qu’il préfère l’injustice au désordre, parce que l’injustice, on peut la réparer. Le président du parti a pris des décisions, il peut y avoir quelques injustices dedans, mais il prendra le temps de régler ça. C’est la ligne cardinale du parti, le dialogue, le respect mutuel, la tolérance. Le moment viendra où ces problèmes-là vont se régler. Donc, je partage la position de Mme Aka Véronique et de Mme Henriette Bédié. Il faut une cohésion, parce qu’avec une maison divisée, on ne peut aller nulle part.
Il y a de grands noms comme Banny, Essy … ?
Ce n’est pas une affaire de noms, les noms importent peu. Dans un parti politique, c’est une affaire de discipline. Quand on dit c’est une icône, c’est une mauvaise interprétation. On ne sanctionne pas ou on ne prend pas les décisions par rapport aux individus, c’est par rapport à une ligne qui est tracée. Quel que soit celui que tu es, tu es sur la ligne et la ligne passe sur toi. Donc, on n’a pas fait de sanctions à géométries variables. Quel que soit ton rang, quel que soit d’où tu viens, tu es militant du Pdci, tu enfreins les règles, tu subis la rigueur des règlements. C’est ça la justice. Qu’est-ce que la personne a posé comme acte, c’est cela qui est important. Tous les militants ont une seule voix et les militants sont traités de la même façon. Bien sûr, il y a des militants comme le président, ils ont des prérogatives.
A quand la levée des sanctions ?
Le président du parti va décider. Laissons le président travailler sur le dossier. C’est un dossier qui est du ressort du président du parti. C’est le Congrès qui peut décider de radier un militant, mais le président a le pouvoir de décision conservatoire. Il a le droit de suspendre un militant qui ne respecte pas la discipline du parti.
Vous êtes président du Groupe parlementaire Pdci, combien d’indépendants ont rejoint le Pdci-Rda ?
Nous étions allés jusqu’à 92 députés. Mais, les discussions se poursuivaient. Il fallait déposer les listes des groupes parlementaires. Lundi 30 janvier dernier, c’était le dernier délai. J’ai déposé une liste de 90 personnes. Je peux vous dire que le Pdci a 90 députés dans le groupe parlementaire en attendant que les 2 autres se décident.
Monsieur le secrétaire exécutif, quel sera le calendrier du groupe parlementaire Pdci ?
Nous avons déjà fait des réunions. Le groupe a été constitué, la semaine prochaine, il y aura un atelier d’orientation convoqué par le président de l’Assemblée nationale. Il va nous dire un peu comment, il voit le mandat et nous au retour, on fera la réunion, à notre niveau.
Le Rhdp, c’est deux groupes parlementaires différents. Des gens ne comprennent pas ?
Ça ne gêne pas. On est à l’Assemblée. Deux groupes parlementaires, c’est important, on est en démocratie, il y a le nombre aussi. Il y a le groupe Pdci, le groupe Rdr, le groupe dirigé par Mabri Toikeusse: (Udpci, Upci), le groupe Oula Privat, le groupe Méambly Evariste et le groupe non-aligné. Il ya 6 groupes. Quand on va aller à une conférence des présidents pour discuter, si on a un seul groupe parlementaire Rhdp, c’est 1 contre 5. Or là, c’est 2 contre 4. On a décidé que pour les grandes questions de la nation, on est ensemble et à travers ces deux groupes parlementaires, on va mieux travailler en Rhdp et arrivé à l’Assemblée, chaque parti a son groupe parlementaire. Cela veut dire qu’il y aura des concertations obligatoires pour parler le même langage. Nous allons faire en sorte de voter ensemble, mais chacun a son groupe. C’est le vote qui compte, ce n’est pas la dénomination. Donc, ça ne gêne pas du tout. Les partis sont encore autonomes. Vous voyez bien que le Rdr prépare son Congrès, il l’a même annoncé. Nous allons vers un parti unifié, mais pour l’instant, les partis sont autonomes et c’est la construction de ce parti unifié qui est en marche.
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