Invité spécial en France, en sa qualité de président de la Société ivoirienne de cardiologie, Pr Maurice Kakou Guikahué a pris part aux Assises des 27èmes Journées européennes de la Société française de cardiologie (JESFC) qui coïncidaient avec le 80ème anniversaire de la Société française de cardiologie, du 11 au 14 janvier 2017. Il a même présidé deux sessions. La Côte d’Ivoire était doublement à l’honneur parce que cette année, la "Conférence d’un continent" était dévolue à l’Afrique et elle a été donnée par un professeur de cardiologie d’Abidjan, le professeur Anzouan Kacou. Par ailleurs, Pr Maurice Kakou Guikahué a été désigné par ses pairs pour diriger le groupe de travail dit Groupe de travail de la cardiologie tropicale créé par la Société française de cardiologie et qui couvre tous les pays tropicaux francophones du monde entier. Ce groupe était, jusque-là, piloté, depuis 40 ans, par un Français, le Professeur Edmond Bertrand, ancien directeur de l’Institut de cardiologie d’Abidjan. Cette année, il a donc passé la main à plus jeunes et surtout à un Africain, à savoir Pr Guikahué qui aura, à ses côtés, un co-président français.
En Afrique et en Côte d’Ivoire, les cardiologues, a indiqué Pr Guikahué, ont estimé que «notre mode de vie a changé, notre alimentation a changé, donc, nous avons des facteurs de risques: le manque de sport, l’hypertension artérielle, le diabète, la sédentarité, le tabagisme, l’alcool et les stress». Les pays européens ont commencé à maitriser ces facteurs de risques, mais ces derniers frappent les pays africains de plein fouet. Fort de ce constat, le professeur titulaire de cardiologie a levé un coin du voile sur le prochain Congrès des cardiologues africain, la 3èmeédition de l’Africardio, qui aura lieu à Abidjan. «Le 1er Congrès, en 2013, a fait l’état des lieux, le 2ème a porté sur les maladies coronaires et cette année, au mois de mai, il y aura le 3ème Congrès qui portera sur les insuffisances cardiaques.
«Nous allons associer les médecins généralistes et pendant deux jours, on va leur parler de dépistage et de prise en charge de l’hypertension artérielle. On part du principe que tous les médecins connaissent ça. Mais, on veut se mettre d’accord, il y a des recommandations internationales que nous allons adapter en faisant des recommandations ivoiriennes et puis demander aux médecins partout où ils se trouvent de les appliquer. Nous, en tant que cardiologues, nous les avons, mais il faut qu’on aille vers les généralistes pour qu’elles soient vulgarisées. Et pour la première fois dans un Congrès, nous aurons deux sessions de quatre heures chacune où nous allons former les médecins généralistes à la prise en charge de l’hypertension artérielle. Parce que si l’hypertension est prise en charge correctement, ça va nous régler la moitié de nos problèmes cardiovasculaires. Il faut qu’on sensibilise les médecins à ne pas avoir peur des gros chiffres de tension», a précisé le président de la Sicard, Pr Kakou Guikahué. Non sans rappeler qu’«aujourd’hui, entre 25 et 35% de la population ivoirienne est hypertendu». Autre action, a-t-il dit, « entre les Congrès, nous ne faisons pas beaucoup de battages médiatiques pour l’éducation et la sensibilisation. Après ce 3ème Congrès, qui sera de très haut niveau, l’accent sera mis sur l’éducation et la sensibilisation de masse».
Cependant, il est à noter que la 3ème édition de l’Africardio verra le départ de Guikahué de la présidence de la Société ivoirienne de cardiologie. Pr Euloge Kramo ayant été élu vice-président au 2ème Congrès en 2015 à Yamoussoukro, Guikahué lui cèdera le fauteuil de président, mais restera past-président dans le bureau exécutif de la Sicard, pendant encore 2 ans avant de sortir définitivement des instances dirigeantes de cette société savante ivoirienne.
En Afrique et en Côte d’Ivoire, les cardiologues, a indiqué Pr Guikahué, ont estimé que «notre mode de vie a changé, notre alimentation a changé, donc, nous avons des facteurs de risques: le manque de sport, l’hypertension artérielle, le diabète, la sédentarité, le tabagisme, l’alcool et les stress». Les pays européens ont commencé à maitriser ces facteurs de risques, mais ces derniers frappent les pays africains de plein fouet. Fort de ce constat, le professeur titulaire de cardiologie a levé un coin du voile sur le prochain Congrès des cardiologues africain, la 3èmeédition de l’Africardio, qui aura lieu à Abidjan. «Le 1er Congrès, en 2013, a fait l’état des lieux, le 2ème a porté sur les maladies coronaires et cette année, au mois de mai, il y aura le 3ème Congrès qui portera sur les insuffisances cardiaques.
«Nous allons associer les médecins généralistes et pendant deux jours, on va leur parler de dépistage et de prise en charge de l’hypertension artérielle. On part du principe que tous les médecins connaissent ça. Mais, on veut se mettre d’accord, il y a des recommandations internationales que nous allons adapter en faisant des recommandations ivoiriennes et puis demander aux médecins partout où ils se trouvent de les appliquer. Nous, en tant que cardiologues, nous les avons, mais il faut qu’on aille vers les généralistes pour qu’elles soient vulgarisées. Et pour la première fois dans un Congrès, nous aurons deux sessions de quatre heures chacune où nous allons former les médecins généralistes à la prise en charge de l’hypertension artérielle. Parce que si l’hypertension est prise en charge correctement, ça va nous régler la moitié de nos problèmes cardiovasculaires. Il faut qu’on sensibilise les médecins à ne pas avoir peur des gros chiffres de tension», a précisé le président de la Sicard, Pr Kakou Guikahué. Non sans rappeler qu’«aujourd’hui, entre 25 et 35% de la population ivoirienne est hypertendu». Autre action, a-t-il dit, « entre les Congrès, nous ne faisons pas beaucoup de battages médiatiques pour l’éducation et la sensibilisation. Après ce 3ème Congrès, qui sera de très haut niveau, l’accent sera mis sur l’éducation et la sensibilisation de masse».
Cependant, il est à noter que la 3ème édition de l’Africardio verra le départ de Guikahué de la présidence de la Société ivoirienne de cardiologie. Pr Euloge Kramo ayant été élu vice-président au 2ème Congrès en 2015 à Yamoussoukro, Guikahué lui cèdera le fauteuil de président, mais restera past-président dans le bureau exécutif de la Sicard, pendant encore 2 ans avant de sortir définitivement des instances dirigeantes de cette société savante ivoirienne.