La Banque mondiale a rendu public jeudi à Abidjan la 4ème édition de son Rapport sur la situation économique de la Côte d’Ivoire, en présence des autorités ivoiriennes.
A en croire ce rapport commenté par le Directeur des Opérations de la Banque mondiale dans le pays, Pierre Laporte, « la Côte d’Ivoire continue de se distinguer par sa bonne performance économique, le taux de croissance devant atteindre 7,9 % en 2016, soit le deuxième rang parmi les pays de l’Afrique sub-Saharienne ». Aussi relève-t-il que « les perspectives à court et moyen termes restent favorables en dépit de risques externes, comme la chute récente du prix du cacao, et en internes les mouvements sociaux observés dans le pays au début de l’année ».
Le Rapport note toutefois que la Côte d’Ivoire se doit de renforcer son capital humain en améliorant son système éducatif, notamment en augmentant la qualité de la dépense publique dans ce secteur stratégique. « Il est vrai que le rapport reconnaît qu’en 2016, le secteur éducatif ivoirien recevait près de 5 % du PIB en ressources budgétaires de la part de l’Etat ce qui plaçait le pays parmi les premiers sur le continent africain ; cependant, il pointe la faible performance des élèves ivoiriens par rapport à la moyenne africaine, à fortiori en comparaison avec les pays émergents », a indiqué Pierre Laporte.
Sur la question de savoir comment la Côte d’Ivoire peut prolonger cette forte croissance tout en permettant un plus grand partage de ses fruits, en examinant les défis que pose le secteur de l’éducation, le rapport plaide pour une accélération des réformes. Ce, si le pays veut rattraper la performance des pays émergents. L’efficience de la dépense devra être améliorée avec un sentiment d’urgence. Pour cela, il faudra repenser la politique de ressources humaines envers les enseignants, modifier le système de subventions versées aux écoles privées et réduire les dépenses administratives car ces trois composantes comptent pour plus de 90 pour cent de la dépense publique, a fait savoir le Directeur des Opérations de la Banque mondiale.
« L’objectif ultime est de maximiser l’impact associé à chaque franc injecté dans le système éducatif, de manière à ce que la majorité des jeunes ivoiriens puissent apprendre et ainsi acquérir les compétences dont ils auront besoin pour être performants sur le marché du travail et donc espérer un avenir meilleur », a conseillé Pierre Laporte.
Avant de clore ses propos, le Directeur des Opérations de la Banque mondiale a salué les efforts du Gouvernement ivoirien en vue d’améliorer la situation économique du pays.
Elisée B.
A en croire ce rapport commenté par le Directeur des Opérations de la Banque mondiale dans le pays, Pierre Laporte, « la Côte d’Ivoire continue de se distinguer par sa bonne performance économique, le taux de croissance devant atteindre 7,9 % en 2016, soit le deuxième rang parmi les pays de l’Afrique sub-Saharienne ». Aussi relève-t-il que « les perspectives à court et moyen termes restent favorables en dépit de risques externes, comme la chute récente du prix du cacao, et en internes les mouvements sociaux observés dans le pays au début de l’année ».
Le Rapport note toutefois que la Côte d’Ivoire se doit de renforcer son capital humain en améliorant son système éducatif, notamment en augmentant la qualité de la dépense publique dans ce secteur stratégique. « Il est vrai que le rapport reconnaît qu’en 2016, le secteur éducatif ivoirien recevait près de 5 % du PIB en ressources budgétaires de la part de l’Etat ce qui plaçait le pays parmi les premiers sur le continent africain ; cependant, il pointe la faible performance des élèves ivoiriens par rapport à la moyenne africaine, à fortiori en comparaison avec les pays émergents », a indiqué Pierre Laporte.
Sur la question de savoir comment la Côte d’Ivoire peut prolonger cette forte croissance tout en permettant un plus grand partage de ses fruits, en examinant les défis que pose le secteur de l’éducation, le rapport plaide pour une accélération des réformes. Ce, si le pays veut rattraper la performance des pays émergents. L’efficience de la dépense devra être améliorée avec un sentiment d’urgence. Pour cela, il faudra repenser la politique de ressources humaines envers les enseignants, modifier le système de subventions versées aux écoles privées et réduire les dépenses administratives car ces trois composantes comptent pour plus de 90 pour cent de la dépense publique, a fait savoir le Directeur des Opérations de la Banque mondiale.
« L’objectif ultime est de maximiser l’impact associé à chaque franc injecté dans le système éducatif, de manière à ce que la majorité des jeunes ivoiriens puissent apprendre et ainsi acquérir les compétences dont ils auront besoin pour être performants sur le marché du travail et donc espérer un avenir meilleur », a conseillé Pierre Laporte.
Avant de clore ses propos, le Directeur des Opérations de la Banque mondiale a salué les efforts du Gouvernement ivoirien en vue d’améliorer la situation économique du pays.
Elisée B.