Bouaké - Dr Diabaté Idrissa a présenté jeudi, à Bouaké, un livre sur l’histoire de la capitale du centre intitulé «Bouaké, de nombreux peuples, une seule cité», pour, dit-il, faire connaître et revivre le beau passé de cette ville.
Dr Diabaté a justifié ses écrits en évoquant comme première raison le témoignage personnel qu’il veut donner pour contribuer à l’information des jeunes et des moins jeunes qui ne connaissent pas l’histoire de Bouaké. La deuxième consiste, selon lui, à vulgariser les armoiries et la devise : «Bouaké, de nombreux peuples, une seule cité».
Cette pensée qu’il a utilisée comme titre de son livre traduit ce qui fait la force de Bouaké c’est-à-dire, une ville de métissage, cosmopolite, une terre de rencontre, une ville carrefour située à égale distance des pays de la région. Ce qui signifie, à l’en croire, qu’à Bouaké «il n’y a pas d’étranger». «Quand vous êtes à Bouaké, vous êtes chez vous, sauf si vous ne voulez pas. Parce que vous allez trouver ici votre communauté», affirme-t-il.
Ce médecin est arrivé dans la capitale de Gbêkê en 1977 en tant que radiologue du Centre hospitalier régional, après ses études de spécialisation à Paris et après avoir servi comme médecin généraliste à Alépé et à Agboville (sud du pays).
Son livre relate, par ailleurs, l’histoire du peuple autochtone Baoulé, l’origine du nom Bouaké qui provient de "Gbêkêkro", la genèse de l’islam, l’introduction du christianisme à travers l’église catholique romaine.
A côte des faits historiques, il voudrait aussi faire connaître le rayonnement de la cité à travers "ses grands hommes" politiques tels Jacques Aka, premier député en 1950, qui a convoqué et dirigé la réunion de création du parti PDCI, Djibo Sounkalo, deuxième député de Bouaké de 1960 à 1980 et maire de 1956 à 1980. Il déclare avoir reçu du dernier cité, l'instruction d'écrire sur l'histoire de Bouaké.
Le médecin radiologue se souvient aussi des structures sociales et culturelles comme la piscine municipale, le jardin botanique, le zoo, l’Orchestre de la fraternité ivoirienne (OFI) qui avaient fait la fierté de la localité et qui n’existe plus. L’hôtel harmattan présentement délabré a été fait pour loger les participants au carnaval, une fête qui mobilisait des milliers de personnes avec au moins 500 majorettes et à laquelle participaient activement les populations.
Il pense, entre autres, aux unités industrielles comme les établissements Robert Gonfreville créés depuis 1921. Pour avoir été médecin du travail de l’entreprise, il révèle qu’elle employait plus de 4.000 personnes.
L'auteur de «Bouaké, de nombreux peuples, une seule cité» a annoncé qu'il fera la dédicace de cette œuvre avec la collaboration d’une librairie de la place. D'autres Tomes seront également publiés. Pour l'heure, il appelle les fils et filles de la région à se mobiliser pour la relance et le développement de Bouaké dans l’union.
nbf/kam
Dr Diabaté a justifié ses écrits en évoquant comme première raison le témoignage personnel qu’il veut donner pour contribuer à l’information des jeunes et des moins jeunes qui ne connaissent pas l’histoire de Bouaké. La deuxième consiste, selon lui, à vulgariser les armoiries et la devise : «Bouaké, de nombreux peuples, une seule cité».
Cette pensée qu’il a utilisée comme titre de son livre traduit ce qui fait la force de Bouaké c’est-à-dire, une ville de métissage, cosmopolite, une terre de rencontre, une ville carrefour située à égale distance des pays de la région. Ce qui signifie, à l’en croire, qu’à Bouaké «il n’y a pas d’étranger». «Quand vous êtes à Bouaké, vous êtes chez vous, sauf si vous ne voulez pas. Parce que vous allez trouver ici votre communauté», affirme-t-il.
Ce médecin est arrivé dans la capitale de Gbêkê en 1977 en tant que radiologue du Centre hospitalier régional, après ses études de spécialisation à Paris et après avoir servi comme médecin généraliste à Alépé et à Agboville (sud du pays).
Son livre relate, par ailleurs, l’histoire du peuple autochtone Baoulé, l’origine du nom Bouaké qui provient de "Gbêkêkro", la genèse de l’islam, l’introduction du christianisme à travers l’église catholique romaine.
A côte des faits historiques, il voudrait aussi faire connaître le rayonnement de la cité à travers "ses grands hommes" politiques tels Jacques Aka, premier député en 1950, qui a convoqué et dirigé la réunion de création du parti PDCI, Djibo Sounkalo, deuxième député de Bouaké de 1960 à 1980 et maire de 1956 à 1980. Il déclare avoir reçu du dernier cité, l'instruction d'écrire sur l'histoire de Bouaké.
Le médecin radiologue se souvient aussi des structures sociales et culturelles comme la piscine municipale, le jardin botanique, le zoo, l’Orchestre de la fraternité ivoirienne (OFI) qui avaient fait la fierté de la localité et qui n’existe plus. L’hôtel harmattan présentement délabré a été fait pour loger les participants au carnaval, une fête qui mobilisait des milliers de personnes avec au moins 500 majorettes et à laquelle participaient activement les populations.
Il pense, entre autres, aux unités industrielles comme les établissements Robert Gonfreville créés depuis 1921. Pour avoir été médecin du travail de l’entreprise, il révèle qu’elle employait plus de 4.000 personnes.
L'auteur de «Bouaké, de nombreux peuples, une seule cité» a annoncé qu'il fera la dédicace de cette œuvre avec la collaboration d’une librairie de la place. D'autres Tomes seront également publiés. Pour l'heure, il appelle les fils et filles de la région à se mobiliser pour la relance et le développement de Bouaké dans l’union.
nbf/kam