Le 5e sacre du Cameroun au soir du dimanche 5 février 2017 au stade de l’Amitié de Libreville a mis un terme à la 31e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2017) au Gabon. Une édition marquée par des surprises et des révélations.
Le Gabon peut se réjouir d’avoir réussi en si peu de temps (18 mois) l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2017 après le retrait de la Libye. Tant bien que mal, le président Ali Bongo a tenu le pari, même s’il faut déplorer l’état des pelouses des différents stades ayant abrité les 32 matches de cette compétition. N’empêche, la fête du football africain fut belle en dépit de l’environnement politique que connait le Gabon. « La Confédération africaine de football et son comité exécutif sont assez ravis de l'organisation. Evidemment on regrette un certain nombre de points négatifs, particulièrement la qualité d'un des terrains de compétition. Même si la pelouse de Port-Gentil n'a pas été idoine pour ce tournoi, elle le sera pour la suite. C'est un excellent héritage pour le Gabon d'avoir des stades de ce niveau là. On aurait aimé que certains matches aient un taux de remplissage plus important. La présence des supporters n'est pas lié au prix du billet ou comme je l'ai entendu à une opposition (politique), car nous ne faisons pas d'ingérence dans les affaires internes du Gabon. C'est aussi lié à l'offre de transport. Certains stades comme Oyem et Franceville ne sont pas faciles d'accès », a confié le secrétaire général, Hicham el-Amrani de la Caf à l’AFP.
La chute des Eléphants
Sportivement, cette CAN a enregistré 66 buts en 32 matches. Soit une moyenne de 2.06 buts par match. Pour le premier tour, l’on a comptabilisé 52 buts. Ce chiffre est en deçà de l’édition de 2015 qui a totalisé 68 buts. Cette compétition a été moins spectaculaire que l’édition 2012 co-organisée par les Gabonais et les Equato-guinéens. L’édition de 2012 a enregistré 76 buts, soit une moyenne de 2.37 buts par match. La déception de cette CAN est venue de la Côte d’Ivoire, l’Algérie, et le Gabon. Ces équipes données favorites sont passées à côté de cette compétition en sortant au premier tour. Le Gabon pays organisateur est sorti tôt de sa CAN après trois matches nuls. Et sans aucune défaite et victoire. La Côte d’Ivoire, championne en titre a, à son bilan, deux nuls et une défaite. Des contre-performances qui ont obligé les Eléphants à vite quitter Oyem. La Côte d’Ivoire a fini 3e de la poule C. Un rang qui permettra aux Eléphants d’empocher la somme de plus de 287 millions FCFA. L’Algérie, un autre grand annoncé a déçu. Les Fennecs ont fini également 3e de la poule B.
La renaissance du Cameroun !
Cette CAN s’est terminée avec le sacre des Lions Indomptables du Cameroun qui ont battu (2-1) les Pharaons d’Egypte en finale le dimanche 5 février 2017. Pour les 5 e fois, les Lions Indomptables remportent ce trophée. Défaits lors de ses deux face-à-face en finale contre les Pharaons, d'abord en 1986 (0-0, 5-4 t.a.b.) puis en 2008 (1-0), les Lions indomptables ont enfin pris leur revanche sur leur bête noire, grâce notamment au coaching gagnant de Broos, qui a fait entrer en jeu les buteurs Nicolas Nkoulou (59e) et Vincent Aboubacar (88e). Et dire que, cette sélection n’était pas attendue à ce niveau de cette compétition avant le coup d’envoi de la CAN, le 14 janvier 2017. Les Lions Indomptables ont déjoué tous les pronostics. Avec de la détermination, l’abnégation, de la rigueur et une discipline collective, Benjamin Moukandjo et ses coéquipiers marquent l’ère de la renaissance de cette sélection en proie à d’énormes conflitsinternes. Pour les Lions Indomptables, ce trophée vient en bonus avant l’organisation de la CAN 2019 prévue chez eux.
Les Etalons, meilleure équipe du tournoi
Le Burkina Faso a fini 3e au classement final de la CAN 2017. Tout comme, le Cameroun, le Burkina Faso n’était pas attendu dans le carré d’as de cette compétition. Aristide Bancé et ses coéquipiers ont surpris plus d’un, d’abord en finissant leader du groupe A. Avant de s’imposer en quart de final face à la Tunisie (2-0). Puis de s’incliner face à l’Egypte en demi- finale au terme d’une séance de tir au but (3-4), après avoir livré un excellent match. Et c’est à juste titre les Etalons arrachent la 3e place de cette compétition. Sans se tromper, on peut affirmer que les Etalons ont été la meilleure équipe de ce tournoi. Par leur détermination, la cohésion du groupe, la rage de vaincre affichée sur l’ensemble des visages des Etalons.
Les révélations de la CAN
Fabrice Ondoa, le portier camerounais, Hervé Koffi, le portier des Etalons auront été les hommes les plus en vue de cette compétition au Gabon. Parmi l’equipe type de la CAF, Fabrice Ondoa a réalisé des prestations abouties. Décisif face au Gabon, il a aussi posé des difficultés aux Sénégalais en quart de finale. Permettant aux Lions Indomptables d’arracher les tirs au but. Une séance durant laquelle il a repoussé la tentative de Sadio Mané. Hervé Koffi est la révélation de la CAN 2017. Le gardien burkinabé, qui ne comptait que quatre sélections avant l’entame de la CAN, est t devenu incontournable pour le dispositif de Paulo Duarte. Il a été régulier tout au long de la compétition et n’a encaissé que deux buts (face au Cameroun et au Gabon). Hervé Koffi a été bien solide sur sa ligne, ses appuis et son extension. Dommage qu’il ne figure pas dans l’équipe type de la CAF.
Ange Kouadio
Le Gabon peut se réjouir d’avoir réussi en si peu de temps (18 mois) l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2017 après le retrait de la Libye. Tant bien que mal, le président Ali Bongo a tenu le pari, même s’il faut déplorer l’état des pelouses des différents stades ayant abrité les 32 matches de cette compétition. N’empêche, la fête du football africain fut belle en dépit de l’environnement politique que connait le Gabon. « La Confédération africaine de football et son comité exécutif sont assez ravis de l'organisation. Evidemment on regrette un certain nombre de points négatifs, particulièrement la qualité d'un des terrains de compétition. Même si la pelouse de Port-Gentil n'a pas été idoine pour ce tournoi, elle le sera pour la suite. C'est un excellent héritage pour le Gabon d'avoir des stades de ce niveau là. On aurait aimé que certains matches aient un taux de remplissage plus important. La présence des supporters n'est pas lié au prix du billet ou comme je l'ai entendu à une opposition (politique), car nous ne faisons pas d'ingérence dans les affaires internes du Gabon. C'est aussi lié à l'offre de transport. Certains stades comme Oyem et Franceville ne sont pas faciles d'accès », a confié le secrétaire général, Hicham el-Amrani de la Caf à l’AFP.
La chute des Eléphants
Sportivement, cette CAN a enregistré 66 buts en 32 matches. Soit une moyenne de 2.06 buts par match. Pour le premier tour, l’on a comptabilisé 52 buts. Ce chiffre est en deçà de l’édition de 2015 qui a totalisé 68 buts. Cette compétition a été moins spectaculaire que l’édition 2012 co-organisée par les Gabonais et les Equato-guinéens. L’édition de 2012 a enregistré 76 buts, soit une moyenne de 2.37 buts par match. La déception de cette CAN est venue de la Côte d’Ivoire, l’Algérie, et le Gabon. Ces équipes données favorites sont passées à côté de cette compétition en sortant au premier tour. Le Gabon pays organisateur est sorti tôt de sa CAN après trois matches nuls. Et sans aucune défaite et victoire. La Côte d’Ivoire, championne en titre a, à son bilan, deux nuls et une défaite. Des contre-performances qui ont obligé les Eléphants à vite quitter Oyem. La Côte d’Ivoire a fini 3e de la poule C. Un rang qui permettra aux Eléphants d’empocher la somme de plus de 287 millions FCFA. L’Algérie, un autre grand annoncé a déçu. Les Fennecs ont fini également 3e de la poule B.
La renaissance du Cameroun !
Cette CAN s’est terminée avec le sacre des Lions Indomptables du Cameroun qui ont battu (2-1) les Pharaons d’Egypte en finale le dimanche 5 février 2017. Pour les 5 e fois, les Lions Indomptables remportent ce trophée. Défaits lors de ses deux face-à-face en finale contre les Pharaons, d'abord en 1986 (0-0, 5-4 t.a.b.) puis en 2008 (1-0), les Lions indomptables ont enfin pris leur revanche sur leur bête noire, grâce notamment au coaching gagnant de Broos, qui a fait entrer en jeu les buteurs Nicolas Nkoulou (59e) et Vincent Aboubacar (88e). Et dire que, cette sélection n’était pas attendue à ce niveau de cette compétition avant le coup d’envoi de la CAN, le 14 janvier 2017. Les Lions Indomptables ont déjoué tous les pronostics. Avec de la détermination, l’abnégation, de la rigueur et une discipline collective, Benjamin Moukandjo et ses coéquipiers marquent l’ère de la renaissance de cette sélection en proie à d’énormes conflitsinternes. Pour les Lions Indomptables, ce trophée vient en bonus avant l’organisation de la CAN 2019 prévue chez eux.
Les Etalons, meilleure équipe du tournoi
Le Burkina Faso a fini 3e au classement final de la CAN 2017. Tout comme, le Cameroun, le Burkina Faso n’était pas attendu dans le carré d’as de cette compétition. Aristide Bancé et ses coéquipiers ont surpris plus d’un, d’abord en finissant leader du groupe A. Avant de s’imposer en quart de final face à la Tunisie (2-0). Puis de s’incliner face à l’Egypte en demi- finale au terme d’une séance de tir au but (3-4), après avoir livré un excellent match. Et c’est à juste titre les Etalons arrachent la 3e place de cette compétition. Sans se tromper, on peut affirmer que les Etalons ont été la meilleure équipe de ce tournoi. Par leur détermination, la cohésion du groupe, la rage de vaincre affichée sur l’ensemble des visages des Etalons.
Les révélations de la CAN
Fabrice Ondoa, le portier camerounais, Hervé Koffi, le portier des Etalons auront été les hommes les plus en vue de cette compétition au Gabon. Parmi l’equipe type de la CAF, Fabrice Ondoa a réalisé des prestations abouties. Décisif face au Gabon, il a aussi posé des difficultés aux Sénégalais en quart de finale. Permettant aux Lions Indomptables d’arracher les tirs au but. Une séance durant laquelle il a repoussé la tentative de Sadio Mané. Hervé Koffi est la révélation de la CAN 2017. Le gardien burkinabé, qui ne comptait que quatre sélections avant l’entame de la CAN, est t devenu incontournable pour le dispositif de Paulo Duarte. Il a été régulier tout au long de la compétition et n’a encaissé que deux buts (face au Cameroun et au Gabon). Hervé Koffi a été bien solide sur sa ligne, ses appuis et son extension. Dommage qu’il ne figure pas dans l’équipe type de la CAF.
Ange Kouadio