Des souscripteurs des entreprises d’agro-business dont les comptes ont été gélés se sont opposés lundi à Abidjan à la décision du gouvernement de rembourser leur capital en fonction des fonds disponibles.
"Nous, associations et syndicats des souscripteurs de l’agro-business (…) refusons le remboursement du capital investi sur la base de soi-disant fonds disponibles", a déclaré le représentant des associations Ouattara Kouakou, lors d’une conférence de presse, ajoutant qu’ "ils (syndicats) n’ont signé aucun contrat avec l’Etat".
Samedi l’Etat a mis en place un comité pour procéder au remboursement du capital des souscripteurs des entreprises d’agro-business dans un communiqué et invité tous les souscripteurs à "rester calmes et sereins".
Ce collectif composé de quatre associations à savoir l’Association des souscripteurs de Monhevea-agronomix, (ASM), l’Association des souscripteurs aux produits de l’agro-business (ASPA), l’Union des souscripteurs de Monhevea (USMH) et le syndicat des investisseurs indépendants de l’agro-business en Côte d’Ivoire (SIIABCI) demande le dégel "pur et simple" des comptes de ces sociétés afin de pouvoir percevoir leur Retour sur investissement (RSI).
L’avocat des souscripteurs, Me Louis Kalou a annoncé des poursuites judiciaires "si l’Etat ne les écoute pas".
Le 28 décembre, le gouvernement ivoirien avait appelé à "la vigilance pour tout investissement" dans les entreprises d’agro-business après des résultats partiels d’une étude faisant état de "l’existence de risques réels" liés à cette activité.
Début janvier, le trésor public a décidé de mettre sous surveillance, les comptes de ces structures, sur réquisition du procureur de la République, assurant que "cette mesure conservatoire a été prise pour sauvegarder (leurs) intérêts".
Vendredi, quatre souscripteurs selon le collectif ont été arrêtés et placés en détention à la préfecture de police des suites d’une manifestation au Plateau (centre des affaires) pour réclamer le paiement des RSI.
LKO
"Nous, associations et syndicats des souscripteurs de l’agro-business (…) refusons le remboursement du capital investi sur la base de soi-disant fonds disponibles", a déclaré le représentant des associations Ouattara Kouakou, lors d’une conférence de presse, ajoutant qu’ "ils (syndicats) n’ont signé aucun contrat avec l’Etat".
Samedi l’Etat a mis en place un comité pour procéder au remboursement du capital des souscripteurs des entreprises d’agro-business dans un communiqué et invité tous les souscripteurs à "rester calmes et sereins".
Ce collectif composé de quatre associations à savoir l’Association des souscripteurs de Monhevea-agronomix, (ASM), l’Association des souscripteurs aux produits de l’agro-business (ASPA), l’Union des souscripteurs de Monhevea (USMH) et le syndicat des investisseurs indépendants de l’agro-business en Côte d’Ivoire (SIIABCI) demande le dégel "pur et simple" des comptes de ces sociétés afin de pouvoir percevoir leur Retour sur investissement (RSI).
L’avocat des souscripteurs, Me Louis Kalou a annoncé des poursuites judiciaires "si l’Etat ne les écoute pas".
Le 28 décembre, le gouvernement ivoirien avait appelé à "la vigilance pour tout investissement" dans les entreprises d’agro-business après des résultats partiels d’une étude faisant état de "l’existence de risques réels" liés à cette activité.
Début janvier, le trésor public a décidé de mettre sous surveillance, les comptes de ces structures, sur réquisition du procureur de la République, assurant que "cette mesure conservatoire a été prise pour sauvegarder (leurs) intérêts".
Vendredi, quatre souscripteurs selon le collectif ont été arrêtés et placés en détention à la préfecture de police des suites d’une manifestation au Plateau (centre des affaires) pour réclamer le paiement des RSI.
LKO