Abidjan - Le calme était revenu mercredi à Adiaké, à 90 km à l’est d’Abidjan, où des militaires des Forces spéciales sont descendus dans la rue mardi pour manifester en tirant des coups de feu en l’air.
"La ville est calme ce matin, nous n’avons pas entendu de tirs, les élèves par prudence sont restés à la maison les gens observent avant de sortir", a affirmé à l’AFP un habitant joint au téléphone.
"On est venu au marché pour faire quelques provisions. En venant on a vu des militaires en ville qui nous ont dit de faire vite pour rentrer à la maison", a expliqué une autre résidente en ajoutant : "On a peur que les tirs reprennent ce matin".
Selon un responsable du ministère ivoirien de la Défense, "une communication sera faite après le conseil des ministres" qui devait commencer à 10H00 (GMT et locales).
Des militaires ivoiriens des Forces spéciales, basés dans deux localités proches des frontières sud et nord du pays sont descendus mardi dans les rues en tirant en l’air, selon des habitants, pour des motifs inconnus.
Les Forces spéciales sont une unité d’élite de l’armée qui est intervenue en première ligne le 13 mars 2016, lors de l’attaque jihadiste de Grand Bassam, une station balnéaire à l’est d’Abidjan (19 morts). Elles sont directement impliquées dans la sécurité proche du président ivoirien Alassane Ouattara.
Début janvier, la Côte d’Ivoire a été secouée par une mutinerie d’anciens rebelles intégrés dans l’armée, qui avaient paralysé plusieurs villes pour réclamer le paiement de primes.
En satisfaisant à leurs revendications, via le versement de primes à 8.500 de ces membres de l’ex-rébellion ivoirienne ayant contrôlé le nord du pays entre 2002 et 2011, les autorités avaient provoqué la colère de militaires et gendarmes non concernés par cet accord financier, qui s’étaient à leur tour mutinés. Des affrontements avaient fait quatre morts à Yamoussoukro (centre).
Les autorités avaient ramené le calme en promettant "d’améliorer les conditions de vie" de toutes les forces de sécurité.
La Côte d’Ivoire a lancé en 2016 une ambitieuse loi de programmation militaire jusqu’en 2020, qui prévoit la modernisation et des achats d’équipements pour 1,2 milliard d’euros et une refonte des effectifs.
eak-ck/jhd
"La ville est calme ce matin, nous n’avons pas entendu de tirs, les élèves par prudence sont restés à la maison les gens observent avant de sortir", a affirmé à l’AFP un habitant joint au téléphone.
"On est venu au marché pour faire quelques provisions. En venant on a vu des militaires en ville qui nous ont dit de faire vite pour rentrer à la maison", a expliqué une autre résidente en ajoutant : "On a peur que les tirs reprennent ce matin".
Selon un responsable du ministère ivoirien de la Défense, "une communication sera faite après le conseil des ministres" qui devait commencer à 10H00 (GMT et locales).
Des militaires ivoiriens des Forces spéciales, basés dans deux localités proches des frontières sud et nord du pays sont descendus mardi dans les rues en tirant en l’air, selon des habitants, pour des motifs inconnus.
Les Forces spéciales sont une unité d’élite de l’armée qui est intervenue en première ligne le 13 mars 2016, lors de l’attaque jihadiste de Grand Bassam, une station balnéaire à l’est d’Abidjan (19 morts). Elles sont directement impliquées dans la sécurité proche du président ivoirien Alassane Ouattara.
Début janvier, la Côte d’Ivoire a été secouée par une mutinerie d’anciens rebelles intégrés dans l’armée, qui avaient paralysé plusieurs villes pour réclamer le paiement de primes.
En satisfaisant à leurs revendications, via le versement de primes à 8.500 de ces membres de l’ex-rébellion ivoirienne ayant contrôlé le nord du pays entre 2002 et 2011, les autorités avaient provoqué la colère de militaires et gendarmes non concernés par cet accord financier, qui s’étaient à leur tour mutinés. Des affrontements avaient fait quatre morts à Yamoussoukro (centre).
Les autorités avaient ramené le calme en promettant "d’améliorer les conditions de vie" de toutes les forces de sécurité.
La Côte d’Ivoire a lancé en 2016 une ambitieuse loi de programmation militaire jusqu’en 2020, qui prévoit la modernisation et des achats d’équipements pour 1,2 milliard d’euros et une refonte des effectifs.
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