Au cours du déjeuner-débat organisé le mardi 7 février 2017 dans un restaurant à la Riviera-Cocody, Kobenan Kouassi Adjoumani, le ministre des Ressources animales et halieutiques, s’est prononcé notamment sur la menace de reconduction dans un mois de la grève des fonctionnaires et le problème de la cohésion au Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp).
En compagnie de Joël N’Guessan, le porte-parole du Rassemblement des républicains (Rdr), et de Yaya Fofana, représentant du Mouvement des Forces d’avenir (Mfa), le ministre Adjoumani a, d’abord, indiqué qu’il s’agit, à travers cette rencontre, de remercier la presse proche du Rhdp pour leur « précieuse collaboration » et « échanger » avec elle sur « les grands défis futurs » à « affronter et relever pour le bonheur » des « populations et l’émergence » de la Côte d’Ivoire.
« Depuis notre dernière victoire à la présidentielle en 2015, que de chemin parcouru ! Que d’épreuves surmontées ! Que de succès glanés ! Tout cela a été possible grâce à vous, chers amis de la presse proche du Rhdp », a reconnu Adjoumani, sans oublier d’ajouter le référendum et les législatives à la liste des défis relevés par le Rhdp.
D’ailleurs, a-t-il précisé, le Rhdp s’en tire avec une majorité au parlement de 215 députés.
Adjoumani a, ensuite, saisi l’occasion des échanges pour mieux développer sa position sur la récente grève des fonctionnaires et la mutinerie au sein des Forces armées de Côte d’Ivoire (Faci). Une position qu’il avait évoquée dans ses propos liminaires.
« Si le gouvernement avait la possibilité de payer les arriérés, il allait le faire. Il y avait 6 doléances. 5 ont été satisfaites totalement. Et la 6e est en train d’être satisfaite sur la base, bien sûr des calculs qui vont être faits. (…) Il faut savoir garder la mesure pour permettre au gouvernement de travailler. (…) Notre objectif n’est pas le bras de fer. Mais le bras de fer viendra quand nous serons bloqués. (…) Si dans un mois, les fonctionnaires ne veulent pas arrêter, c’est que derrière, il y a des gens qui poussent », a déclaré Adjoumani, par ailleurs porte-parole du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci).
Sur le même sujet, il avait auparavant expliqué : « En débloquant les salaires des fonctionnaires, ces derniers voient leur solde évoluer tous les deux ans de façon automatique. Des salaires ont été augmentés, l’application stricte du Smig revu à la hausse est aujourd’hui une réalité. Dans le cadre des récentes discussions avec les syndicats des Fonctionnaires et Agents de l’Etat, le gouvernement a fait de nombreuses concessions. Mais je l’ai dit et je le redis, l’Etat est notre bien à tous, ne tirons pas trop sur la corde. Parce que si le Gouvernement consacre toutes les ressources du pays au paiement des salaires et des stocks d’arriérés, dans les années à venir, ça va être difficile. L’on risque même de ne plus ouvrir les concours administratifs pendant un bon moment pour recruter des policiers, des gendarmes, et d’autres fonctionnaires. Ce serait ainsi fermer à notre jeunesse les portes de l’administration. Alors, il faut que les Ivoiriens se réveillent parce que c’est le danger qui nous guette, qui guette notre jeunesse. Ceux qui tirent sur la corde des revendications malgré les concessions du gouvernement en réalité veulent distraire les ivoiriens pour atteindre leur objectifs inavoués. L’Etat peut faire des sacrifices mais l’Etat a des limites qu’il ne peut dépasser sans mettre en péril la vie des générations futures. »
Concernant la mutinerie dans l’armée, le ministre Adjoumani s’est félicité du « compromis trouvé avec les militaires ».
Sur la nécessité pour le gouvernement d’anticiper sur les remous observés ces derniers jours, il a révélé qu’une réunion préparatoire du Conseil des ministres du mercredi 8 février 2017 a planché sur la question le mardi 7 février 2017.
« Demain, après le Conseil des ministres, il y aura une communication sur la mise en place d’une stratégie de communication du gouvernement. C’est de ça qu’il a été question aujourd’hui (mardi 7 février 2017, Ndlr). Le ministre de la Communication a fait une communication importante sur ce sujet », a fait savoir Adjoumani.
Par ailleurs, à propos de la cohésion au Rhdp qui semble avoir pris du plomb dans l’aile, après la mise à l’écart des présidents de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (Udpci) et de l’Union pour la Côte d’Ivoire (Upci), il a déclaré : « L’Udpci dit qu’il est Rhdp. Mais à un moment donné, nous ne sommes pas entendus. Jusque là, le Rhdp n’est pas encore un parti unifié. Nous sommes dans le processus pour aboutir à un parti unifié. Avant que cela ne se fasse, on ne peut pas parler de parti unifié. Nous sommes un rassemblement de différents partis qui œuvrent pour des causes communes. A des moments donnés, quand nous devons aller à des élections, nous décidons d’y aller ensemble. Quand nous devons faire quelque chose à portée nationale, nous disons que nous devons être ensemble. (…) Pour l’heure, ce sont les soubresauts d’une organisation qui est en train de se mettre en place, où à un moment donné, il peut avoir des écarts de comportement, des incompréhensions par-ci, par-là. Mais une chose est sûre, c’est que chacun se réclame du Rhdp. C’est ça l’essentiel. »
Alex A
En compagnie de Joël N’Guessan, le porte-parole du Rassemblement des républicains (Rdr), et de Yaya Fofana, représentant du Mouvement des Forces d’avenir (Mfa), le ministre Adjoumani a, d’abord, indiqué qu’il s’agit, à travers cette rencontre, de remercier la presse proche du Rhdp pour leur « précieuse collaboration » et « échanger » avec elle sur « les grands défis futurs » à « affronter et relever pour le bonheur » des « populations et l’émergence » de la Côte d’Ivoire.
« Depuis notre dernière victoire à la présidentielle en 2015, que de chemin parcouru ! Que d’épreuves surmontées ! Que de succès glanés ! Tout cela a été possible grâce à vous, chers amis de la presse proche du Rhdp », a reconnu Adjoumani, sans oublier d’ajouter le référendum et les législatives à la liste des défis relevés par le Rhdp.
D’ailleurs, a-t-il précisé, le Rhdp s’en tire avec une majorité au parlement de 215 députés.
Adjoumani a, ensuite, saisi l’occasion des échanges pour mieux développer sa position sur la récente grève des fonctionnaires et la mutinerie au sein des Forces armées de Côte d’Ivoire (Faci). Une position qu’il avait évoquée dans ses propos liminaires.
« Si le gouvernement avait la possibilité de payer les arriérés, il allait le faire. Il y avait 6 doléances. 5 ont été satisfaites totalement. Et la 6e est en train d’être satisfaite sur la base, bien sûr des calculs qui vont être faits. (…) Il faut savoir garder la mesure pour permettre au gouvernement de travailler. (…) Notre objectif n’est pas le bras de fer. Mais le bras de fer viendra quand nous serons bloqués. (…) Si dans un mois, les fonctionnaires ne veulent pas arrêter, c’est que derrière, il y a des gens qui poussent », a déclaré Adjoumani, par ailleurs porte-parole du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci).
Sur le même sujet, il avait auparavant expliqué : « En débloquant les salaires des fonctionnaires, ces derniers voient leur solde évoluer tous les deux ans de façon automatique. Des salaires ont été augmentés, l’application stricte du Smig revu à la hausse est aujourd’hui une réalité. Dans le cadre des récentes discussions avec les syndicats des Fonctionnaires et Agents de l’Etat, le gouvernement a fait de nombreuses concessions. Mais je l’ai dit et je le redis, l’Etat est notre bien à tous, ne tirons pas trop sur la corde. Parce que si le Gouvernement consacre toutes les ressources du pays au paiement des salaires et des stocks d’arriérés, dans les années à venir, ça va être difficile. L’on risque même de ne plus ouvrir les concours administratifs pendant un bon moment pour recruter des policiers, des gendarmes, et d’autres fonctionnaires. Ce serait ainsi fermer à notre jeunesse les portes de l’administration. Alors, il faut que les Ivoiriens se réveillent parce que c’est le danger qui nous guette, qui guette notre jeunesse. Ceux qui tirent sur la corde des revendications malgré les concessions du gouvernement en réalité veulent distraire les ivoiriens pour atteindre leur objectifs inavoués. L’Etat peut faire des sacrifices mais l’Etat a des limites qu’il ne peut dépasser sans mettre en péril la vie des générations futures. »
Concernant la mutinerie dans l’armée, le ministre Adjoumani s’est félicité du « compromis trouvé avec les militaires ».
Sur la nécessité pour le gouvernement d’anticiper sur les remous observés ces derniers jours, il a révélé qu’une réunion préparatoire du Conseil des ministres du mercredi 8 février 2017 a planché sur la question le mardi 7 février 2017.
« Demain, après le Conseil des ministres, il y aura une communication sur la mise en place d’une stratégie de communication du gouvernement. C’est de ça qu’il a été question aujourd’hui (mardi 7 février 2017, Ndlr). Le ministre de la Communication a fait une communication importante sur ce sujet », a fait savoir Adjoumani.
Par ailleurs, à propos de la cohésion au Rhdp qui semble avoir pris du plomb dans l’aile, après la mise à l’écart des présidents de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (Udpci) et de l’Union pour la Côte d’Ivoire (Upci), il a déclaré : « L’Udpci dit qu’il est Rhdp. Mais à un moment donné, nous ne sommes pas entendus. Jusque là, le Rhdp n’est pas encore un parti unifié. Nous sommes dans le processus pour aboutir à un parti unifié. Avant que cela ne se fasse, on ne peut pas parler de parti unifié. Nous sommes un rassemblement de différents partis qui œuvrent pour des causes communes. A des moments donnés, quand nous devons aller à des élections, nous décidons d’y aller ensemble. Quand nous devons faire quelque chose à portée nationale, nous disons que nous devons être ensemble. (…) Pour l’heure, ce sont les soubresauts d’une organisation qui est en train de se mettre en place, où à un moment donné, il peut avoir des écarts de comportement, des incompréhensions par-ci, par-là. Mais une chose est sûre, c’est que chacun se réclame du Rhdp. C’est ça l’essentiel. »
Alex A