Christian Gnanzou, directeur général de la Société internationale d’expertise (Sie) exhorte l’Etat ivoirien à prendre des dispositions pour que les entreprises d’agrobusiness paient les Retour sur investissement (Rsi) des souscripteurs parce que ceux-ci sont non seulement meurtris mais commencent à douter de l’activité. Il a dit cela, le samedi 11 février dernier, à la Fondation Samuel Williams pour la Jeunesse, à Abidjan-Cocody.
Il s’est prononcé sur le thème ‘’Agrobusiness : quelle approche juridique pour garantir l’accroissement de la richesse des populations’’. « Une entente à l’amiable dans le contentieux entre l’Etat ivoirien et les entreprises d’agrobusiness serait l’idéal. Il serait important que les souscripteurs aient leurs Rsi. Les exportations des produits issues des activités agricoles permettent de garantir le paiement des Rsi », a-t-il argumenté. Christian Gnanzou estime que l’Etat ivoirien doit éviter de faire souffrir les populations en général et les souscripteurs en particulier. Parce que, selon lui, les souscripteurs fondent beaucoup d’espoir sur les Rsi en ce sens qu’ils ont tous pris des engagements qu’ils doivent honorer. « Nous demandons aux populations d’arrêter de pleurer et de se morfondre. Elles ne doivent pas penser qu’on les empêche de créer la richesse. Mais elles doivent se former et s’informer », a-t-il dit.
Cependant, Christian Gnanzou a annoncé que l’usage de factures normalisées est impératif quand il y a prestation de service ou achat d’un produit quelconque. Pour lui la transaction financière impose un cadre réglementaire pour sa régulation. C’est en cela, a-t-il rappelé, que toute entreprise qui exerce une activité doit payer une Taxe à valeur ajoutée (Tva) qui permet à l’Etat d’avoir des ressources pour jouer son rôle régalien. « Par ailleurs, il faut une traçabilité toutes les fois qu’il y a transaction financière. Lorsque ce n’est pas le cas, il se pose un problème de sureté de la Nation auquel l’Etat doit faire face », argumente-t-il. Il a pris l’exemple du terrorisme qui nécessite assez de moyens financiers où les initiateurs ont intérêt à ce que l’origine de leurs fonds ne soit pas connue. Il a ajouté que seules banques et les établissements financiers ont, entre autres, le droit de collecter les fonds. « Ce qui participe de l’équilibre financier du système bancaire », a-t-il indiqué. C’est pour toutes ces raisons que le directeur général de la Sie estime que l’Etat doit mettre de l’ordre dans le secteur de l’agrobusiness. « Cependant, on ne détruit pas une société qui crée de la richesse », a-t-il révélé. Il reconnait que le secteur de l’agrobusiness est porteur. Par conséquent, il recommande aux entreprises du secteur de respecter les principes qui régissent leur secteur tout en diversifiant leurs activités. « Les entreprises d’agrobusiness ne doivent pas s’écarter de leur objet social », a-t-il précisé. Christian Gnanzou propose d’assainir le secteur d’agrobusiness en créant une chaine de valeur avec plusieurs maillons où il y a une traçabilité des transactions financières. « Il faut redorer les affaires dans le secteur agricole où chacun doit prendre la décision d’élever son niveau de vie », recommande-t-il. Et de conclure.
GOMON Edmond
Il s’est prononcé sur le thème ‘’Agrobusiness : quelle approche juridique pour garantir l’accroissement de la richesse des populations’’. « Une entente à l’amiable dans le contentieux entre l’Etat ivoirien et les entreprises d’agrobusiness serait l’idéal. Il serait important que les souscripteurs aient leurs Rsi. Les exportations des produits issues des activités agricoles permettent de garantir le paiement des Rsi », a-t-il argumenté. Christian Gnanzou estime que l’Etat ivoirien doit éviter de faire souffrir les populations en général et les souscripteurs en particulier. Parce que, selon lui, les souscripteurs fondent beaucoup d’espoir sur les Rsi en ce sens qu’ils ont tous pris des engagements qu’ils doivent honorer. « Nous demandons aux populations d’arrêter de pleurer et de se morfondre. Elles ne doivent pas penser qu’on les empêche de créer la richesse. Mais elles doivent se former et s’informer », a-t-il dit.
Cependant, Christian Gnanzou a annoncé que l’usage de factures normalisées est impératif quand il y a prestation de service ou achat d’un produit quelconque. Pour lui la transaction financière impose un cadre réglementaire pour sa régulation. C’est en cela, a-t-il rappelé, que toute entreprise qui exerce une activité doit payer une Taxe à valeur ajoutée (Tva) qui permet à l’Etat d’avoir des ressources pour jouer son rôle régalien. « Par ailleurs, il faut une traçabilité toutes les fois qu’il y a transaction financière. Lorsque ce n’est pas le cas, il se pose un problème de sureté de la Nation auquel l’Etat doit faire face », argumente-t-il. Il a pris l’exemple du terrorisme qui nécessite assez de moyens financiers où les initiateurs ont intérêt à ce que l’origine de leurs fonds ne soit pas connue. Il a ajouté que seules banques et les établissements financiers ont, entre autres, le droit de collecter les fonds. « Ce qui participe de l’équilibre financier du système bancaire », a-t-il indiqué. C’est pour toutes ces raisons que le directeur général de la Sie estime que l’Etat doit mettre de l’ordre dans le secteur de l’agrobusiness. « Cependant, on ne détruit pas une société qui crée de la richesse », a-t-il révélé. Il reconnait que le secteur de l’agrobusiness est porteur. Par conséquent, il recommande aux entreprises du secteur de respecter les principes qui régissent leur secteur tout en diversifiant leurs activités. « Les entreprises d’agrobusiness ne doivent pas s’écarter de leur objet social », a-t-il précisé. Christian Gnanzou propose d’assainir le secteur d’agrobusiness en créant une chaine de valeur avec plusieurs maillons où il y a une traçabilité des transactions financières. « Il faut redorer les affaires dans le secteur agricole où chacun doit prendre la décision d’élever son niveau de vie », recommande-t-il. Et de conclure.
GOMON Edmond