Le président de Liberté et démocratie pour la république (LIDER-Opposition), a souhaité, lundi, à Abidjan que les journalistes accusés d’atteinte à la sureté de l’Etat soient libérés invitant le parlement ivoirien à ouvrir une enquête.
« L’atteinte à la sûreté de l’Etat ne vient pas de la plume des journalistes », a dénoncé Mamadou Koulibaly qui trouve que l’interpellation des journalistes « est très abusive ».
« Nous condamnons cela .C’est dangereux pour la démocratie, pour la République », a-t-il fustigé. « Avec la plume et le clavier, je ne vois pas comment un journaliste peut porteratteinte à la sûreté de l’Etat ?», s’est -t-il interrogé.
Comme proposition, l’ex-président du parlement ivoirien recommande « que les députés convoquent une séance d’informations parlementaire et une enquête parlementaire pour donner l’origine des revendications, des dépenses », à la suite des différentes mutineries qui secouent depuis quelques semaines la Côte d’Ivoire.
Six journalistes ivoiriens ont été interpellés, dimanche, à Abidjan par la gendarmerie nationale pour avoir écrit qu’un accord de paiement de primes a été trouvé entre le gouvernement et les éléments des Forces spéciales (une élite de l’armée ivoirienne) qui se sont mutinés mardi et mercredi à Adiaké (sud-Est ivoirien).
Expliquant les raisons de ces interpellations, le Procureur de la République Adou Richard Christophe a indiqué qu’elles font suite à la diffusion «des informations fausses se rapportant au secret de la défense et de la sûreté de l’État».
Il s’agit du Directeur de publication du quotidien Notre Voie, Bamba Franck Mamadou ainsi que du Directeur de publication du quotidien Le Temps Yacouba Gbané et de son journaliste Ferdinand Bailly, auteur de l’article incriminé.
Le Directeur de publication de Soir Info Vamara Coulibaly et son rédacteur en Chef Hamadou Ziao ainsi que le Correspondant de Soir Info dans la région d’Aboisso, également auteur d’un autre article incriminé sont également interpellés.
SY/ls/APA
« L’atteinte à la sûreté de l’Etat ne vient pas de la plume des journalistes », a dénoncé Mamadou Koulibaly qui trouve que l’interpellation des journalistes « est très abusive ».
« Nous condamnons cela .C’est dangereux pour la démocratie, pour la République », a-t-il fustigé. « Avec la plume et le clavier, je ne vois pas comment un journaliste peut porteratteinte à la sûreté de l’Etat ?», s’est -t-il interrogé.
Comme proposition, l’ex-président du parlement ivoirien recommande « que les députés convoquent une séance d’informations parlementaire et une enquête parlementaire pour donner l’origine des revendications, des dépenses », à la suite des différentes mutineries qui secouent depuis quelques semaines la Côte d’Ivoire.
Six journalistes ivoiriens ont été interpellés, dimanche, à Abidjan par la gendarmerie nationale pour avoir écrit qu’un accord de paiement de primes a été trouvé entre le gouvernement et les éléments des Forces spéciales (une élite de l’armée ivoirienne) qui se sont mutinés mardi et mercredi à Adiaké (sud-Est ivoirien).
Expliquant les raisons de ces interpellations, le Procureur de la République Adou Richard Christophe a indiqué qu’elles font suite à la diffusion «des informations fausses se rapportant au secret de la défense et de la sûreté de l’État».
Il s’agit du Directeur de publication du quotidien Notre Voie, Bamba Franck Mamadou ainsi que du Directeur de publication du quotidien Le Temps Yacouba Gbané et de son journaliste Ferdinand Bailly, auteur de l’article incriminé.
Le Directeur de publication de Soir Info Vamara Coulibaly et son rédacteur en Chef Hamadou Ziao ainsi que le Correspondant de Soir Info dans la région d’Aboisso, également auteur d’un autre article incriminé sont également interpellés.
SY/ls/APA