Les 3, 4 et 5 février ont servi de piédestal à la structure Africa DJ, au Centre commercial de la Djibi, pour l’organisation la première édition du festival éponyme. Dénommée : « Festival DJ Africa » cette plateforme d’échanges, de formation, d’initiation, de valorisation, de découverte de nouvelles perspectives de la profession de disc jockey est, selon son promoteur, JC Africa DJ, un besoin pour la consolidation de la profession. « Le festival répond à un besoin de promotion du métier. Nous l’avons instauré et ce, de manière annuelle, pour permettre la valorisation du métier, les échanges entre animateurs d’ici, de la diaspora et des autres contrées dans le but de créer des chaines de propulsion de cet art noble », a-t-il fait savoir. Pour élargir le champ d’action, de cette fête du son, l’organisateur a invité les disc-jockeys du Burkina, de la Guinée et du Mali. Pour le président de l’Association des disc-jockeys et animateurs de Côte d’Ivoire (Adjaci), DJ Luciano, ce genre de rencontres est tout bénéfice aux membres de sa corporation. « Echanger les travaux, voir jouer autrui est une expérience que tout DJ tire des rencontres. Ce festival a une particularité, celle de fournir des renforcements de capacité et des renouvellements de soi, pour rester dans la compétitivité », a-t-il souligné. Loin de leur cabine, ces alchimistes du son ont reproduit la même ambiance qu’ils créent habituellement. De la dextérité, il y en a eue avec une pléiade de disc jockeys. JC Africa DJ, Eric Kossonou, Max Kotou, DJ Jacob, DJ Rolins, Donald Jay et autres se sont succédé pour donner vie à la profession.
Clément KOFFI
Clément KOFFI
