Abidjan- Le président du Syndicat national agricole pour le progrès (Synap), Moussa Koné, a annoncé à partir de lundi, la fermeture de toutes les délégations du conseil café-cacao, lors d’un entretien avec l’AIP.
Selon le président du SYNAP, son syndicat ne sent pas concerné la levée du mot d’ordre de grève d’un collectif de syndicats, associations et coopératives de la filière intervenue vendredi, au cours d’une conférence de presse animée par N’Zi Yao Dinar, pour "donner une chance aux discussions" prévues avec le gouvernement.
« Nous ne sommes pas concernés par cette levée de mot d’ordre de grève car personne ne vient acheter nos produits. Aujourd’hui, ceux qui viennent l'acheter, propose 600 CFA pendant que l’Etat a fixé le prix du kilogramme du cacao à 1100 francs CFA garantis (..) Voilà le problème et nous ne pouvons nous permettre de lever ce mot d’ordre de grève », a expliqué le président, Moussa Koné.
Selon lui, la situation des planteurs de café-cacao est « très alarmante » et nécessite un traitement particulier de la part des gouvernants étant donné que les responsables de la filière semblent ne pas se sentir concernés par leurs difficultés.
Depuis la mi-décembre, les producteurs et sociétés coopératives de la filière cacao sont confrontés à un problème d’évacuation de leurs stocks. Une situation que tentent de résorber les gérants de la filière qui ont affrété des bateaux de grande capacité pour transporter l’importante quantité production de cacao accumulée dans les ports d’Abidjan et de San Pedro, rappelle-t-on.
(AIP)
sgb/fmo
Selon le président du SYNAP, son syndicat ne sent pas concerné la levée du mot d’ordre de grève d’un collectif de syndicats, associations et coopératives de la filière intervenue vendredi, au cours d’une conférence de presse animée par N’Zi Yao Dinar, pour "donner une chance aux discussions" prévues avec le gouvernement.
« Nous ne sommes pas concernés par cette levée de mot d’ordre de grève car personne ne vient acheter nos produits. Aujourd’hui, ceux qui viennent l'acheter, propose 600 CFA pendant que l’Etat a fixé le prix du kilogramme du cacao à 1100 francs CFA garantis (..) Voilà le problème et nous ne pouvons nous permettre de lever ce mot d’ordre de grève », a expliqué le président, Moussa Koné.
Selon lui, la situation des planteurs de café-cacao est « très alarmante » et nécessite un traitement particulier de la part des gouvernants étant donné que les responsables de la filière semblent ne pas se sentir concernés par leurs difficultés.
Depuis la mi-décembre, les producteurs et sociétés coopératives de la filière cacao sont confrontés à un problème d’évacuation de leurs stocks. Une situation que tentent de résorber les gérants de la filière qui ont affrété des bateaux de grande capacité pour transporter l’importante quantité production de cacao accumulée dans les ports d’Abidjan et de San Pedro, rappelle-t-on.
(AIP)
sgb/fmo