Le ministre ivoirien des Finances, Adama Koné a demandé vendredi à Yamoussoukro (Centre) aux agents du Trésor public d’être "désormais plus regardant sur les activités des micro-finances" en Côte d’Ivoire, suite au scandale lié à l’agro-business depuis janvier, lors d’une cérémonie.
"En matière financière, il n’existe aucun système dans le monde qui permet de produire autant d’argent en si peu de temps", a déclaré formellement M. Koné pour qui "cela est du faux".
"Or, c’est ce faux que des entreprises ont vendu aux Ivoiriens", a regretté le ministre, invitant les agents du Trésor public ivoirien à être "désormais plus regardant sur le fond des projets et les affiches publicitaires des micro-finances".
"Même si des entreprises ont des champs d’hévéa ou de tomate, (elles) ne pouvez pas générer chaque fois six millions en six mois sur un champ. Cela n’est pas possible", a insisté Adama Koné, estimant que "les sociétés et les souscripteurs n’ont pas raison".
Depuis quelques années en Côte d’Ivoire "des entreprises agricoles" ont réussi à convaincre des particuliers d’investir dans des champs dont ils ont à charge la gestion financière avec une possibilité "de retour sur investissement" pour les deux parties.
A l’issue d’un Conseil des ministres, le gouvernement ivoirien a jugé cette pratique "illégale", estimant que les entreprises engagées "ne jouissent pas du statut de micro-finances".
En janvier, le Trésor public a décidé de mettre sous surveillance, les comptes de ces structures, sur réquisition du procureur de la République, assurant que "cette mesure conservatoire a été prise pour sauvegarder (leurs) intérêts".
Début février, l’Etat a mis en place un comité pour procéder au remboursement du capital des souscripteurs des entreprises d’agro-business dans un communiqué et invité tous les souscripteurs à "rester calmes et sereins".
Mercredi, le gouvernement a annoncé le début du remboursement "avant fin février".
Selon le rapport du groupe de travail sur l’agro-business, dirigé par le directeur général du Trésor, Jacques Assahoré, ce sont 36.699 souscripteurs qui sont concernés pour un investissement de 66 milliards FCFA.
Le même mercredi, le secrétaire général du syndicat des investisseurs indépendants de l’agro-business en Côte d’Ivoire (SIIABCI), Guy Nahounou a appelé "tous les souscripteurs à un rassemblement samedi", afin de porter selon lui "les vraies informations", à la connaissance de tous les souscripteurs.
Pour lui, ce rassemblement qui devrait réunir près de 10.000 personnes, va démontrer au gouvernement que "c’est toute la Côte d’Ivoire qui a souscrit" à ce projet.
ATI
"En matière financière, il n’existe aucun système dans le monde qui permet de produire autant d’argent en si peu de temps", a déclaré formellement M. Koné pour qui "cela est du faux".
"Or, c’est ce faux que des entreprises ont vendu aux Ivoiriens", a regretté le ministre, invitant les agents du Trésor public ivoirien à être "désormais plus regardant sur le fond des projets et les affiches publicitaires des micro-finances".
"Même si des entreprises ont des champs d’hévéa ou de tomate, (elles) ne pouvez pas générer chaque fois six millions en six mois sur un champ. Cela n’est pas possible", a insisté Adama Koné, estimant que "les sociétés et les souscripteurs n’ont pas raison".
Depuis quelques années en Côte d’Ivoire "des entreprises agricoles" ont réussi à convaincre des particuliers d’investir dans des champs dont ils ont à charge la gestion financière avec une possibilité "de retour sur investissement" pour les deux parties.
A l’issue d’un Conseil des ministres, le gouvernement ivoirien a jugé cette pratique "illégale", estimant que les entreprises engagées "ne jouissent pas du statut de micro-finances".
En janvier, le Trésor public a décidé de mettre sous surveillance, les comptes de ces structures, sur réquisition du procureur de la République, assurant que "cette mesure conservatoire a été prise pour sauvegarder (leurs) intérêts".
Début février, l’Etat a mis en place un comité pour procéder au remboursement du capital des souscripteurs des entreprises d’agro-business dans un communiqué et invité tous les souscripteurs à "rester calmes et sereins".
Mercredi, le gouvernement a annoncé le début du remboursement "avant fin février".
Selon le rapport du groupe de travail sur l’agro-business, dirigé par le directeur général du Trésor, Jacques Assahoré, ce sont 36.699 souscripteurs qui sont concernés pour un investissement de 66 milliards FCFA.
Le même mercredi, le secrétaire général du syndicat des investisseurs indépendants de l’agro-business en Côte d’Ivoire (SIIABCI), Guy Nahounou a appelé "tous les souscripteurs à un rassemblement samedi", afin de porter selon lui "les vraies informations", à la connaissance de tous les souscripteurs.
Pour lui, ce rassemblement qui devrait réunir près de 10.000 personnes, va démontrer au gouvernement que "c’est toute la Côte d’Ivoire qui a souscrit" à ce projet.
ATI