Abidjan – Au sortir d’une rencontre avec le directeur général du Conseil du café-cacao, Mme Massandjé Touré-Litse, le président du Collectif des opérateurs de la filière café cacao d'Oumé (COFCCO), Laupez Yao, s’est dit rassuré quant à l’issue des difficultés en cours dans la filière, appelant les producteurs au calme.
« Il fallait venir à la source pour comprendre le fonctionnement de la filière. Nous avons été reçus avec joie par la directrice du Conseil du café-cacao. Il nous revient maintenant de ventiler tout ce que nous avons compris auprès des producteurs qui, il faut le dire, sont fatigués. Tous les acteurs, doivent se mettre ensemble pour trouver une solution à cette situation », a-t-il déclaré à l’issue des échanges tenus mercredi au siège de l’organe de régulation sis à l’immeuble Caistab, au Plateau.
Pour Laupez Yao, la situation actuelle n’est pas du fait du Conseil. « Ce n’est pas non plus la faute des producteurs. Il y a des moments où l’offre est plus importante que la demande. Dans ces conditions, on note un ralentissement et c’est ce qui nous arrive», a-t-il poursuivi. Et de rassurer que le Conseil du café-cacao est en train de tout mettre en œuvre pour faire avancer les choses.
« Les choses avancent lentement, mais je puis vous assurer qu’on va dans la bonne direction. Il est vrai qu’avec le blocage des camions au port, on peut craindre que la qualité du cacao prenne un coup et c’est pourquoi, nous sensibilisons les producteurs afin qu’ils sèchent leur produit dans de bonnes conditions », a ajouté M. Yao.
A propos du prix bord-champ fixé à 1100 FCFA/kg, Lopez Yao estime que pour l’heure, aucune baisse n’est envisagée. D’autant que ce prix étant fixé par le Conseil café-cacao, seul cet organe peut décider de diminuer ou augmenter, a-t-il fait observer, invitant les producteurs à dénoncer les acheteurs véreux. « J’invite les syndicats à mettre balle à terre afin que dans la sérénité, des solutions durables soient trouvées », a insisté le président du COFCCO.
Le blocage de l’écoulement du cacao est pratiquement levé depuis quelques jours, dans les ports d’Abidjan et San Pedro et le prix d’achat fixé à 1 100 FCFA/kg est respecté sur le terrain, selon plusieurs acteurs de la filière.
(AIP)
cmas
« Il fallait venir à la source pour comprendre le fonctionnement de la filière. Nous avons été reçus avec joie par la directrice du Conseil du café-cacao. Il nous revient maintenant de ventiler tout ce que nous avons compris auprès des producteurs qui, il faut le dire, sont fatigués. Tous les acteurs, doivent se mettre ensemble pour trouver une solution à cette situation », a-t-il déclaré à l’issue des échanges tenus mercredi au siège de l’organe de régulation sis à l’immeuble Caistab, au Plateau.
Pour Laupez Yao, la situation actuelle n’est pas du fait du Conseil. « Ce n’est pas non plus la faute des producteurs. Il y a des moments où l’offre est plus importante que la demande. Dans ces conditions, on note un ralentissement et c’est ce qui nous arrive», a-t-il poursuivi. Et de rassurer que le Conseil du café-cacao est en train de tout mettre en œuvre pour faire avancer les choses.
« Les choses avancent lentement, mais je puis vous assurer qu’on va dans la bonne direction. Il est vrai qu’avec le blocage des camions au port, on peut craindre que la qualité du cacao prenne un coup et c’est pourquoi, nous sensibilisons les producteurs afin qu’ils sèchent leur produit dans de bonnes conditions », a ajouté M. Yao.
A propos du prix bord-champ fixé à 1100 FCFA/kg, Lopez Yao estime que pour l’heure, aucune baisse n’est envisagée. D’autant que ce prix étant fixé par le Conseil café-cacao, seul cet organe peut décider de diminuer ou augmenter, a-t-il fait observer, invitant les producteurs à dénoncer les acheteurs véreux. « J’invite les syndicats à mettre balle à terre afin que dans la sérénité, des solutions durables soient trouvées », a insisté le président du COFCCO.
Le blocage de l’écoulement du cacao est pratiquement levé depuis quelques jours, dans les ports d’Abidjan et San Pedro et le prix d’achat fixé à 1 100 FCFA/kg est respecté sur le terrain, selon plusieurs acteurs de la filière.
(AIP)
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