Le 1er mars sera lancé à Grand Bassam le ‘‘Concours panafricain d’art oratoire’’ (Cpao). Au siège de l’Unesco, à Cocody-Angré où a été dévoilé récemment le calendrier dudit concours, Ido Yao, le représentant Côte d’Ivoire de l’Unesco, a qualifié l’initiative de recherche constante de l’excellence.
Défenseur des valeurs de l’excellence, Ido Yao a souhaité que plus de chances soient accordées (dans l’attribution des prix d’excellence) aux enfants de niveau moyen dont les parents n’ont pas les ressources de conduire leurs progénitures vers l’excellence. Pour lui, ceux qui devraient mériter le plus d’attention, ce sont les plus démunis du cursus scolaire. «Ils ont, affirme-t-il, le plus besoin de nos encouragements que ceux qui sont déjà excellents». Car, soutient-il, dans une compétition, les enfants dont les parents ont le plus de moyens, raflent les prix.
Pour Bomou Mamadou, président du jury de ce concours, il ne s’agit pas de créer des paroliers mais, des valeurs fondamentales pour le développement d’une vraie humanité qui ne peut se concevoir qu’avec des hommes vrais. «La parole n’est pas la mode. C’est au-delà de la chanson», a traduit Bomou Mamadou, le ‘‘Maître de la parole’’.
Le Cpao, initié par Olivier Avoa, se met au service du leadership et crée une prise de conscience au sein de la jeunesse. Le concours s’adresse aux jeunes dont l’âge varie entre 18 et 28 ans vivant sur le territoire ivoirien. Ainsi 54 candidats seront en compétition lors d’une caravane dite de la parole. Celle-ci va sillonner les dix communes d’Abidjan et les villes de l’intérieur, notamment Gagnoa, Daloa, Bouaké, Odienné, Korhogo, Bouna. Deux candidats seront sélectionnés par étape et la finale est prévue, le 22 avril.
«Tic, agriculture et intégration africaine» est le thème de cette édition dont les épreuves soumises aux candidats sont la présentation (du candidat et de sa commune), le plaidoyer (pour l’obtention d’une classe numérique dans la commune du candidat), le débat, la biographie (pour faire découvrir un personnage historique de l’Afrique où trésor humain). Ceux-ci seront jugés sur leur éloquence, la prestance, l’originalité, le vêtement et l’occupation de l’espace.
Le vainqueur bénéficiera d’une bourse d’étude et du matériel informatique. Entre autres récompenses, le prix Alassane Ouattara et des prix spéciaux. Le trio gagnant aura une mission d’un an pour initier dans les écoles les clubs d’art oratoire.
Koné SAYDOO
Défenseur des valeurs de l’excellence, Ido Yao a souhaité que plus de chances soient accordées (dans l’attribution des prix d’excellence) aux enfants de niveau moyen dont les parents n’ont pas les ressources de conduire leurs progénitures vers l’excellence. Pour lui, ceux qui devraient mériter le plus d’attention, ce sont les plus démunis du cursus scolaire. «Ils ont, affirme-t-il, le plus besoin de nos encouragements que ceux qui sont déjà excellents». Car, soutient-il, dans une compétition, les enfants dont les parents ont le plus de moyens, raflent les prix.
Pour Bomou Mamadou, président du jury de ce concours, il ne s’agit pas de créer des paroliers mais, des valeurs fondamentales pour le développement d’une vraie humanité qui ne peut se concevoir qu’avec des hommes vrais. «La parole n’est pas la mode. C’est au-delà de la chanson», a traduit Bomou Mamadou, le ‘‘Maître de la parole’’.
Le Cpao, initié par Olivier Avoa, se met au service du leadership et crée une prise de conscience au sein de la jeunesse. Le concours s’adresse aux jeunes dont l’âge varie entre 18 et 28 ans vivant sur le territoire ivoirien. Ainsi 54 candidats seront en compétition lors d’une caravane dite de la parole. Celle-ci va sillonner les dix communes d’Abidjan et les villes de l’intérieur, notamment Gagnoa, Daloa, Bouaké, Odienné, Korhogo, Bouna. Deux candidats seront sélectionnés par étape et la finale est prévue, le 22 avril.
«Tic, agriculture et intégration africaine» est le thème de cette édition dont les épreuves soumises aux candidats sont la présentation (du candidat et de sa commune), le plaidoyer (pour l’obtention d’une classe numérique dans la commune du candidat), le débat, la biographie (pour faire découvrir un personnage historique de l’Afrique où trésor humain). Ceux-ci seront jugés sur leur éloquence, la prestance, l’originalité, le vêtement et l’occupation de l’espace.
Le vainqueur bénéficiera d’une bourse d’étude et du matériel informatique. Entre autres récompenses, le prix Alassane Ouattara et des prix spéciaux. Le trio gagnant aura une mission d’un an pour initier dans les écoles les clubs d’art oratoire.
Koné SAYDOO