A cinq mois du rendez-vous de la famille Francophone au bord de la lagune Ebrié, le maître d’œuvre-en-chef nous fait l’état des lieux : état d’avancement des chantiers, organisation des transports, mobilisation de la population et des édiles des treize communes. Un vrai défi pour la Côte d’Ivoire.
Diasporas-News : Les 8èmes jeux de la Francophonie sont prévus à Abidjan du 21 au 30 juillet 2017. A moins de six (6) mois de ce grand rassemblement du monde Francophone, à quel niveau des travaux êtes-vous à l’étape des préparatifs ?
Robert Beugré MAMBE : D’abord notre pays exprime sa fierté à accueillir ces 8èmes jeux de la Francophonie. Il s’apprête avec beaucoup de joie à offrir à tous les amis de la francophonie et à tous les visiteurs qui seront de passage en Abidjan, les meilleurs jeux qui soient. Et ensuite, il prend toutes les dispositions pour que du point de vue des infrastructures, de l’organisation et de la qualité de l’accueil, tout soit à la dimension de notre beau pays. Nous pouvons donc dire que la Côte d’Ivoire s’apprête avec beaucoup de vivacité et de confiance pour offrir au monde francophone des jeux extraordinaires. Les travaux de réhabilitation avancent. Pour les cas de construction, nous sommes très satisfaits de l’état d’avancement des travaux. Quant à l’organisation pratique, les dix sept commissions travaillent de jour comme de nuit. Les maires, les Conseillers Régionaux, les chefs traditionnels et guides religieux, les hommes de culture, les artistes… Tout le monde est mobilisé et s’apprête à accueillir ces jeux, à commencer par le Président de la République.
D-N : Vos équipes ont reçu les premiers panneaux préfabriqués. Combien de temps disposent-elles pour monter les bâtiments ?
R.B.M : Toutes les fondations, qui doivent accueillir les bâtiments de l’hébergement, sont faites. C’était le plus difficile. Parce qu’à Marcory, le sol est difficile. Les montages ont déjà commencé avec les équipes venues de l’étranger et les Ivoiriens. Nous avons plus de 17 bâtiments qui ont été montés au rez-de-chaussée, dans une semaine, tous les bâtiments seront montés au niveau un. Dans une autre semaine, tous les bâtiments auront atteint le niveau maximum. Et le rythme continue. En principe, une équipe produit un bâtiment tous les vingt jours. Or, il y a près de quinze équipes sur le terrain. Ça fait 20 bâtiments qu’on doit sortir tous les vingt jours et il y en a 33. Il nous reste en principe un mois et une semaine de travaux sur le terrain et tous les bâtiments seront achevés. Donc du point de vue hébergement, nous n’avons pas de crainte, nous serons prêts.
D-N : Les travaux sont censés finir au plus tard début mars. Ce délai sera-t-il respecté ?
R.B.M : Nous espérons pouvoir achever tout ce qui est infrastructure au plus tard à la fin du mois de février. Mais déjà, au niveau du Palais des Sports, le 15 février, on aura tout fini. Au niveau du Canal aux bois, nous aurons fini le 20 février. Et au niveau de l’INJS, où nous avons des infrastructures pour accueillir 4.000 athlètes, nous aurons fini à la fin du mois de février. Parce que la programmation est faite de telle sorte que les entreprises que nous avons sur le terrain ont compris les exigences du président de la République, du gouvernement et du peuple de Côte d’Ivoire, pour faire en sorte que nous soyons prêts au plus tard début mars 2017. Et je pense que nous avons bon espoir que tout cela sera prêt à cette date.
D-N : A quel niveau se situent les chantiers des stades Houphouët-Boigny et Champroux, du parc des sports, du canal aux bois ?
R.B.M : Pour ce qui est des lieux dédiés aux disciplines sportives, les travaux avancent à pas de géant. D’ailleurs, au niveau du Palais des Sports et du Champroux, nous sommes à 70% travaux. Quant au Canal aux bois, les travaux sont à 90% en phase d’achèvement. Nous sommes véritablement satisfaits de l’état d’avancement de tous les travaux de construction et de réhabilitation.
D-N : Tous les athlètes pourront-ils loger au village des jeux à l’Institut national de la jeunesse et des sports. Et quelles sont les commodités qui leur seront offertes ?
R.B.M : Au village des jeux, nous aurons à la fin des travaux 33 bâtiments rez-de-chaussée plus deux étages pour accueillir 4.000 athlètes. Il est prévu au village des jeux, 2000 chambres climatisées dont 100 chambres pour des personnes à mobilité réduite. Une salle de convivialité, une buanderie, un restaurant fast-food, des maquis qui vont offrir des mets Ivoiriens, une plage de détente, un bureau de poste, une banque, un cyber-café, un bureau de change, une cordonnerie, un bureau pour objets retrouvés, un salon de coiffure. En tout cas, tout y est pour que nos athlètes soient dans de meilleures conditions.
D-N : Une fois les travaux terminés, quel sera le prochain challenge du comité d’organisation ?
R.B.M : Nous nous attèlerons à mettre l’accent sur l’organisation pratique de cette rencontre mondiale. Cela va concerner la mobilisation des Ivoiriens. Nous le faisons déjà. Et la presse ivoirienne dans tout son ensemble, que je salue au passage s’est mobilisée pour vendre la destination Côte d’Ivoire en juillet 2017.
Les Maires des treize communes d’Abidjan sont mobilisés pour faire venir leur population à ces jeux. L’accent sera mis sur la sécurité qui s’avère, pour nous, un aspect important. C’est pourquoi toutes les délégations seront prises en charge par la sécurité qui va assurer leur déplacement aisé avec des voitures motorisées pour qu’elles passent le moins de temps possible sur nos voies. Des mesures spécifiques de circulation seront donc prises. L’autre défi sera le transport de nos hôtes par la voie lagunaire c’est le bonus qu’aucun pays n’a utilisé pendant les jeux. Nous, à Abidjan, on va utiliser le transport lagunaire pour aller de l’INJS au Palais de la culture où vous avez 5 mn de bateau, 7 mn pour rallier le stade Félix Houphouët-Boigny, 5 mn pour aller à l’Hôtel Ivoire et 8 mn pour joindre le pont Félix Houphouët Boigny.
D-N : L’organisation de ces jeux nécessite beaucoup d’argent. Avez-vous les moyens de vos ambitions ?
R.B.M : Nous pouvons vous assurer que le gouvernement a fait des efforts importants pour mettre en place le budget. Le président de la République, Alassane Ouattara accorde une importance capitale à cet évènement c’est pourquoi il a instruit l’Etat de Côte d’Ivoire à mettre en place les moyens qu’il faut pour l’organisation de ces jeux. La raison, la signification des jeux, va au-delà de l’aspect sportif et de l’aspect culturel. Il y a un aspect économique. Rappelez-vous que le dernier Euro 2016 qui a été organisé à Paris a rapporté des milliards d’euro à la France. Pour ces jeux, le budget dégagé par l’Etat permet premièrement de faire travailler de jeunes Ivoiriens. Au Parc des Sports, par exemple, nous avons plus de 200 ouvriers Ivoiriens qui travaillent et qui vont être payés pendant toute la durée des travaux.
D-N : A Nice, de nombreux festivaliers ont attendu des jours avant d’entrer en possession de leur accréditation et du titre de transport. Quelles sont les dispositions prises à votre niveau pour ne pas vivre pareille situation. ?
R.B.M : Nous tenons à féliciter les autorités de Nice, en occurrence le Président Christian Estrosi qui a réservé un accueil chaleureux aux autorités Ivoiriennes. D’ailleurs, pour ces jeux, nous nous inspirons du rapport des jeux que Nice a bien voulu mettre à notre disposition. Ce rapport retrace les points forts et les points faibles des jeux de 2013. Cerise sur le gâteau, une délégation d’experts des jeux de cette ville s’est rendue en Côte d’Ivoire pour appuyer le comité national des VIIIèmes jeux, quant à l’organisation pratique de ces jeux à Abidjan en juillet 2017. Nice est la sœur jumelle d’Abidjan et à ce titre, Nice entend prendre toute sa part dans le succès de ces jeux. En tout état de cause, la Côte d’Ivoire va s’inspirer de ces expériences pour offrir d’excellents jeux en juillet 2017. Nous sommes aussi en contact avec les organisateurs des jeux de Beyrouth.
D-N : Abidjan est-elle vraiment prête à accueillir ces jeux ?
R.B.M : L’engagement du chef de l’Etat Alassane Ouattara, de son gouvernement et de toute la Côte d’Ivoire est sans faille. L’enjeu de ces jeux dépasse les jeux. Cette rencontre francophone est un grand défi pour notre pays, c’est pourquoi aucun détail n’est négligé pour la réussite de ces jeux en Côte d’Ivoire en juillet 2017. La Côte d’Ivoire s’apprête, avec beaucoup de vivacité et de confiance, à offrir à la Francophonie des jeux extraordinaires. Je voudrais remercier la Secrétaire Générale de l’OIF Madame Michaëlle Jean, Monsieur Adama Ouane, Administrateur de l’OIF, Monsieur Seriba Mahaman- Lawan, Directeur Général du CIJF (Comité International des Jeux de la Francophonie) pour leur soutien sans failles à Abidjan. Je voudrais également remercier la Présidente d’Ile de France Madame Valérie Pécresse, Madame Anne Hidalgo, maire de Paris et surtout l’ensemble des maires francophones qui à travers l’Association Internationale des Maires Francophones nous apportent leur appui technique. Avec le soutien et l’expertise de toutes ces personnalités du monde francophone, nous ne pourrons que réussir.
Issa Yéo TCHONAN & Thomas DE MESSE ZINSOU
Diasporas-News : Les 8èmes jeux de la Francophonie sont prévus à Abidjan du 21 au 30 juillet 2017. A moins de six (6) mois de ce grand rassemblement du monde Francophone, à quel niveau des travaux êtes-vous à l’étape des préparatifs ?
Robert Beugré MAMBE : D’abord notre pays exprime sa fierté à accueillir ces 8èmes jeux de la Francophonie. Il s’apprête avec beaucoup de joie à offrir à tous les amis de la francophonie et à tous les visiteurs qui seront de passage en Abidjan, les meilleurs jeux qui soient. Et ensuite, il prend toutes les dispositions pour que du point de vue des infrastructures, de l’organisation et de la qualité de l’accueil, tout soit à la dimension de notre beau pays. Nous pouvons donc dire que la Côte d’Ivoire s’apprête avec beaucoup de vivacité et de confiance pour offrir au monde francophone des jeux extraordinaires. Les travaux de réhabilitation avancent. Pour les cas de construction, nous sommes très satisfaits de l’état d’avancement des travaux. Quant à l’organisation pratique, les dix sept commissions travaillent de jour comme de nuit. Les maires, les Conseillers Régionaux, les chefs traditionnels et guides religieux, les hommes de culture, les artistes… Tout le monde est mobilisé et s’apprête à accueillir ces jeux, à commencer par le Président de la République.
D-N : Vos équipes ont reçu les premiers panneaux préfabriqués. Combien de temps disposent-elles pour monter les bâtiments ?
R.B.M : Toutes les fondations, qui doivent accueillir les bâtiments de l’hébergement, sont faites. C’était le plus difficile. Parce qu’à Marcory, le sol est difficile. Les montages ont déjà commencé avec les équipes venues de l’étranger et les Ivoiriens. Nous avons plus de 17 bâtiments qui ont été montés au rez-de-chaussée, dans une semaine, tous les bâtiments seront montés au niveau un. Dans une autre semaine, tous les bâtiments auront atteint le niveau maximum. Et le rythme continue. En principe, une équipe produit un bâtiment tous les vingt jours. Or, il y a près de quinze équipes sur le terrain. Ça fait 20 bâtiments qu’on doit sortir tous les vingt jours et il y en a 33. Il nous reste en principe un mois et une semaine de travaux sur le terrain et tous les bâtiments seront achevés. Donc du point de vue hébergement, nous n’avons pas de crainte, nous serons prêts.
D-N : Les travaux sont censés finir au plus tard début mars. Ce délai sera-t-il respecté ?
R.B.M : Nous espérons pouvoir achever tout ce qui est infrastructure au plus tard à la fin du mois de février. Mais déjà, au niveau du Palais des Sports, le 15 février, on aura tout fini. Au niveau du Canal aux bois, nous aurons fini le 20 février. Et au niveau de l’INJS, où nous avons des infrastructures pour accueillir 4.000 athlètes, nous aurons fini à la fin du mois de février. Parce que la programmation est faite de telle sorte que les entreprises que nous avons sur le terrain ont compris les exigences du président de la République, du gouvernement et du peuple de Côte d’Ivoire, pour faire en sorte que nous soyons prêts au plus tard début mars 2017. Et je pense que nous avons bon espoir que tout cela sera prêt à cette date.
D-N : A quel niveau se situent les chantiers des stades Houphouët-Boigny et Champroux, du parc des sports, du canal aux bois ?
R.B.M : Pour ce qui est des lieux dédiés aux disciplines sportives, les travaux avancent à pas de géant. D’ailleurs, au niveau du Palais des Sports et du Champroux, nous sommes à 70% travaux. Quant au Canal aux bois, les travaux sont à 90% en phase d’achèvement. Nous sommes véritablement satisfaits de l’état d’avancement de tous les travaux de construction et de réhabilitation.
D-N : Tous les athlètes pourront-ils loger au village des jeux à l’Institut national de la jeunesse et des sports. Et quelles sont les commodités qui leur seront offertes ?
R.B.M : Au village des jeux, nous aurons à la fin des travaux 33 bâtiments rez-de-chaussée plus deux étages pour accueillir 4.000 athlètes. Il est prévu au village des jeux, 2000 chambres climatisées dont 100 chambres pour des personnes à mobilité réduite. Une salle de convivialité, une buanderie, un restaurant fast-food, des maquis qui vont offrir des mets Ivoiriens, une plage de détente, un bureau de poste, une banque, un cyber-café, un bureau de change, une cordonnerie, un bureau pour objets retrouvés, un salon de coiffure. En tout cas, tout y est pour que nos athlètes soient dans de meilleures conditions.
D-N : Une fois les travaux terminés, quel sera le prochain challenge du comité d’organisation ?
R.B.M : Nous nous attèlerons à mettre l’accent sur l’organisation pratique de cette rencontre mondiale. Cela va concerner la mobilisation des Ivoiriens. Nous le faisons déjà. Et la presse ivoirienne dans tout son ensemble, que je salue au passage s’est mobilisée pour vendre la destination Côte d’Ivoire en juillet 2017.
Les Maires des treize communes d’Abidjan sont mobilisés pour faire venir leur population à ces jeux. L’accent sera mis sur la sécurité qui s’avère, pour nous, un aspect important. C’est pourquoi toutes les délégations seront prises en charge par la sécurité qui va assurer leur déplacement aisé avec des voitures motorisées pour qu’elles passent le moins de temps possible sur nos voies. Des mesures spécifiques de circulation seront donc prises. L’autre défi sera le transport de nos hôtes par la voie lagunaire c’est le bonus qu’aucun pays n’a utilisé pendant les jeux. Nous, à Abidjan, on va utiliser le transport lagunaire pour aller de l’INJS au Palais de la culture où vous avez 5 mn de bateau, 7 mn pour rallier le stade Félix Houphouët-Boigny, 5 mn pour aller à l’Hôtel Ivoire et 8 mn pour joindre le pont Félix Houphouët Boigny.
D-N : L’organisation de ces jeux nécessite beaucoup d’argent. Avez-vous les moyens de vos ambitions ?
R.B.M : Nous pouvons vous assurer que le gouvernement a fait des efforts importants pour mettre en place le budget. Le président de la République, Alassane Ouattara accorde une importance capitale à cet évènement c’est pourquoi il a instruit l’Etat de Côte d’Ivoire à mettre en place les moyens qu’il faut pour l’organisation de ces jeux. La raison, la signification des jeux, va au-delà de l’aspect sportif et de l’aspect culturel. Il y a un aspect économique. Rappelez-vous que le dernier Euro 2016 qui a été organisé à Paris a rapporté des milliards d’euro à la France. Pour ces jeux, le budget dégagé par l’Etat permet premièrement de faire travailler de jeunes Ivoiriens. Au Parc des Sports, par exemple, nous avons plus de 200 ouvriers Ivoiriens qui travaillent et qui vont être payés pendant toute la durée des travaux.
D-N : A Nice, de nombreux festivaliers ont attendu des jours avant d’entrer en possession de leur accréditation et du titre de transport. Quelles sont les dispositions prises à votre niveau pour ne pas vivre pareille situation. ?
R.B.M : Nous tenons à féliciter les autorités de Nice, en occurrence le Président Christian Estrosi qui a réservé un accueil chaleureux aux autorités Ivoiriennes. D’ailleurs, pour ces jeux, nous nous inspirons du rapport des jeux que Nice a bien voulu mettre à notre disposition. Ce rapport retrace les points forts et les points faibles des jeux de 2013. Cerise sur le gâteau, une délégation d’experts des jeux de cette ville s’est rendue en Côte d’Ivoire pour appuyer le comité national des VIIIèmes jeux, quant à l’organisation pratique de ces jeux à Abidjan en juillet 2017. Nice est la sœur jumelle d’Abidjan et à ce titre, Nice entend prendre toute sa part dans le succès de ces jeux. En tout état de cause, la Côte d’Ivoire va s’inspirer de ces expériences pour offrir d’excellents jeux en juillet 2017. Nous sommes aussi en contact avec les organisateurs des jeux de Beyrouth.
D-N : Abidjan est-elle vraiment prête à accueillir ces jeux ?
R.B.M : L’engagement du chef de l’Etat Alassane Ouattara, de son gouvernement et de toute la Côte d’Ivoire est sans faille. L’enjeu de ces jeux dépasse les jeux. Cette rencontre francophone est un grand défi pour notre pays, c’est pourquoi aucun détail n’est négligé pour la réussite de ces jeux en Côte d’Ivoire en juillet 2017. La Côte d’Ivoire s’apprête, avec beaucoup de vivacité et de confiance, à offrir à la Francophonie des jeux extraordinaires. Je voudrais remercier la Secrétaire Générale de l’OIF Madame Michaëlle Jean, Monsieur Adama Ouane, Administrateur de l’OIF, Monsieur Seriba Mahaman- Lawan, Directeur Général du CIJF (Comité International des Jeux de la Francophonie) pour leur soutien sans failles à Abidjan. Je voudrais également remercier la Présidente d’Ile de France Madame Valérie Pécresse, Madame Anne Hidalgo, maire de Paris et surtout l’ensemble des maires francophones qui à travers l’Association Internationale des Maires Francophones nous apportent leur appui technique. Avec le soutien et l’expertise de toutes ces personnalités du monde francophone, nous ne pourrons que réussir.
Issa Yéo TCHONAN & Thomas DE MESSE ZINSOU