LUTTE CONTRE LE CANCER. La Pastorale de la santé de l’archidiocèse d’Abidjan a prié et offert des dons aux malades de cette pathologie.
A l’occasion de la Journée mondiale de la lutte contre le cancer, la Pastorale de la santé de l’archidiocèse d’Abidjan a célébré une messe d’action de grâce à l’intention des personnes vivant avec cette pathologie. Cette journée s’inscrit dans le cadre de la 11ème édition de la quinzaine qui s’est tenue, le samedi 4 février 2017, à la chapelle Notre Dame du Sacré Cœur du Chu de Treichville. Le père Elvis Guigui, aumônier diocésain et présidant cette eucharistie a, dans son homélie, demandé aux fidèles de rendre grâce à Dieu. « Au cours de cette quinzaine, nous voulons amener nos frères et sœurs à savoir rendre grâce à Dieu pour tous ses bienfaits. Car, il est le Berger de toutes les personnes qui sont affaiblies par la maladie. Jésus a dit dans sa parole : venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, je vous donnerai du repos. C’est donc l’occasion de formuler tous vos vœux », a-t-il souligné. En marge de cette messe, des médecins cancérologues, du Programme national de lutte contre le cancer du Chu de Treichville, ont animé une conférence publique sur le thème : « Comment accompagner spirituellement les personnes vivant avec le cancer ». Selon Dr Kimso Oumou, le cancer a plusieurs facteurs de risque. « Il peut être héréditaire. Les rayons solaires, la mauvaise alimentation, le tabac, l’alcool, les soucis... sont entre autres, des facteurs qui peuvent aussi nous exposer à cette maladie », a expliqué la cancérologue. A l’en croire, tout individu est exposé au cancer. Pour lutter contre cette maladie, elle invite tout le monde à se faire dépister chaque année. « Car lorsqu’il est dépisté précocement, on peut sauver l’individu. Par contre, si le dépistage est tardif, le traitement devient douloureux et onéreux », a-t-elle indiqué. Le cancer est, certes, une maladie dangereuse, mais la guérison est possible, a-t-elle rassuré. Paul Adanou, frère dominicain, ancien malade du cancer, ne dit pas le contraire. « Je me considère comme un miraculeux. J’ai été diagnostiqué cancéreux en 1994. Je souffrais d’un cancer du côlon. J’ai été transféré en France où j’ai suivi une intervention chirurgicale. Puis, j’ai suivi une première ligne de chimiothérapie. Une année après, j’ai connu une récidiviste aigüe. Mon médecin m’a alors soumis à une autre séance de chimiothérapie et par la grâce de Dieu, je suis guéri avec le soutien des personnes de bonne foi », a témoigné l’abbé. Les bénévoles ont effectué une visite au service de cancérologie du Chu pour s’imprégner des réalités et faire des dons aux malades.
Par NADEGE KONDO
A l’occasion de la Journée mondiale de la lutte contre le cancer, la Pastorale de la santé de l’archidiocèse d’Abidjan a célébré une messe d’action de grâce à l’intention des personnes vivant avec cette pathologie. Cette journée s’inscrit dans le cadre de la 11ème édition de la quinzaine qui s’est tenue, le samedi 4 février 2017, à la chapelle Notre Dame du Sacré Cœur du Chu de Treichville. Le père Elvis Guigui, aumônier diocésain et présidant cette eucharistie a, dans son homélie, demandé aux fidèles de rendre grâce à Dieu. « Au cours de cette quinzaine, nous voulons amener nos frères et sœurs à savoir rendre grâce à Dieu pour tous ses bienfaits. Car, il est le Berger de toutes les personnes qui sont affaiblies par la maladie. Jésus a dit dans sa parole : venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, je vous donnerai du repos. C’est donc l’occasion de formuler tous vos vœux », a-t-il souligné. En marge de cette messe, des médecins cancérologues, du Programme national de lutte contre le cancer du Chu de Treichville, ont animé une conférence publique sur le thème : « Comment accompagner spirituellement les personnes vivant avec le cancer ». Selon Dr Kimso Oumou, le cancer a plusieurs facteurs de risque. « Il peut être héréditaire. Les rayons solaires, la mauvaise alimentation, le tabac, l’alcool, les soucis... sont entre autres, des facteurs qui peuvent aussi nous exposer à cette maladie », a expliqué la cancérologue. A l’en croire, tout individu est exposé au cancer. Pour lutter contre cette maladie, elle invite tout le monde à se faire dépister chaque année. « Car lorsqu’il est dépisté précocement, on peut sauver l’individu. Par contre, si le dépistage est tardif, le traitement devient douloureux et onéreux », a-t-elle indiqué. Le cancer est, certes, une maladie dangereuse, mais la guérison est possible, a-t-elle rassuré. Paul Adanou, frère dominicain, ancien malade du cancer, ne dit pas le contraire. « Je me considère comme un miraculeux. J’ai été diagnostiqué cancéreux en 1994. Je souffrais d’un cancer du côlon. J’ai été transféré en France où j’ai suivi une intervention chirurgicale. Puis, j’ai suivi une première ligne de chimiothérapie. Une année après, j’ai connu une récidiviste aigüe. Mon médecin m’a alors soumis à une autre séance de chimiothérapie et par la grâce de Dieu, je suis guéri avec le soutien des personnes de bonne foi », a témoigné l’abbé. Les bénévoles ont effectué une visite au service de cancérologie du Chu pour s’imprégner des réalités et faire des dons aux malades.
Par NADEGE KONDO