Abidjan – Plusieurs sommités du monde des arts et de la culture ivoirienne ont assisté, mardi, au vernissage d’une exposition de textes et de photos illustrant la naissance de l’édition « Présence africaine » dans une atmosphère de bouillonnement des idées et activités ayant marqué la renaissance africaine à l’ère des indépendances.
A travers 24 planches, les visiteurs ont découvert le rôle majeur joué par l’éditeur dans l’histoire et l’évolution de la pensée politique des écrivains et artistes africains engagés, la publication, dans la Revue des mondes noirs, des manifestes et grands textes fondateurs des mouvements de résistance des intellectuels noirs.
En exemple, l’on peut citer la retranscription du procès de Nelson Mandela, d’une conférence de Malcom X en visite à Paris, le premier congrès des écrivains noirs pour un inventaire de la culture noire ou encore la promotion des arts d’Afrique noire.
Lors du vernissage dans le hall de l’Institut, l’écrivain Charles Nokan s’est rappelé les bons souvenirs de sa collaboration avec le fondateur de l’édition « Présence africaine », le sénégalais Alioune Diop qui a abdiqué sa carrière politique pour des œuvres de l’esprit.
Le biographe d’Houphouët-Boigny, Frédéric Grah Mel, a présenté son ouvrage « Alioune Diop, le bâtisseur méconnu du monde noir » et l’acteur Bienvenu Neba, déclamé un texte de Bernard B. Dadié, doyen des écrivains ivoiriens édités par cette maison.
En somme, l’exposition retrace les 20 premières années d’une tribune, d’un réseau et d’un mouvement d’expression des courants d’idées liés aux « mondes noirs », une bibliothèque sur les principaux enjeux et grands courants de la bataille pour la décolonisation et les débuts des indépendances.
Cette exposition a été portée, pour la première fois, sur les cimaises du Musée du Quai Branly à Paris en novembre 2009. Depuis lors, elle est itinérante à travers les Instituts français d’Afrique. Elle s’achèvera à Abidjan le 08 mars, avant de se découvrir à Conakry, en Guinée, où Présence africaine a conservé la lettre et l’esprit du verbe, haut, et du trait de plume, saillant, d’un certain Sékou Touré.
aaa/kp
A travers 24 planches, les visiteurs ont découvert le rôle majeur joué par l’éditeur dans l’histoire et l’évolution de la pensée politique des écrivains et artistes africains engagés, la publication, dans la Revue des mondes noirs, des manifestes et grands textes fondateurs des mouvements de résistance des intellectuels noirs.
En exemple, l’on peut citer la retranscription du procès de Nelson Mandela, d’une conférence de Malcom X en visite à Paris, le premier congrès des écrivains noirs pour un inventaire de la culture noire ou encore la promotion des arts d’Afrique noire.
Lors du vernissage dans le hall de l’Institut, l’écrivain Charles Nokan s’est rappelé les bons souvenirs de sa collaboration avec le fondateur de l’édition « Présence africaine », le sénégalais Alioune Diop qui a abdiqué sa carrière politique pour des œuvres de l’esprit.
Le biographe d’Houphouët-Boigny, Frédéric Grah Mel, a présenté son ouvrage « Alioune Diop, le bâtisseur méconnu du monde noir » et l’acteur Bienvenu Neba, déclamé un texte de Bernard B. Dadié, doyen des écrivains ivoiriens édités par cette maison.
En somme, l’exposition retrace les 20 premières années d’une tribune, d’un réseau et d’un mouvement d’expression des courants d’idées liés aux « mondes noirs », une bibliothèque sur les principaux enjeux et grands courants de la bataille pour la décolonisation et les débuts des indépendances.
Cette exposition a été portée, pour la première fois, sur les cimaises du Musée du Quai Branly à Paris en novembre 2009. Depuis lors, elle est itinérante à travers les Instituts français d’Afrique. Elle s’achèvera à Abidjan le 08 mars, avant de se découvrir à Conakry, en Guinée, où Présence africaine a conservé la lettre et l’esprit du verbe, haut, et du trait de plume, saillant, d’un certain Sékou Touré.
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