Près de la moitié des patients traités au CSU de Soungassou du paludisme sont des enfants

Dimbokro – Près de la moitié des personnes souffrant du paludisme et prises en charge par le centre de santé urbain (CSU) de Soungassou, dans le département de Dimbokro, sont des enfants de moins de cinq ans, a révélé le médecin-chef de cette aire sanitaire, le Dr N’guessan Hervé, appelant à un changement de comportement pour baisser le taux de cette maladie qui a enregistré une hausse en 2016 dans ledit CSU.

Selon le Dr N’guessan Hervé qui s’exprimait, lors d’une réunion bilan des activités du comité de gestion de l’établissement sanitaire (COGES) du CSU de Soungassou en présence du sous-préfet central, Stéphane Yapo Assamoi, et du directeur départemental de la Santé de Dimbokro, le Dr Alléchi Prospère, a sur 1456 cas de paludisme confirmés en 2016, 702 ont concerné les enfants de moins de cinq ans dont 80% de cas de paludisme sévère observé.

Relevant les conséquences du paludisme sur les enfants âgés de trois à 59 mois, le médecin-chef du CSU de Soungassou a recommandé l’utilisation des moustiquaires imprégnées, l’assainissement de l’environnement villageois par l’asséchement des eaux stagnantes et la cessation de la divagation des animaux pour endiguer cette maladie qui, avec l’infection respiratoire et la diarrhée aiguë, forme les trois principales maladies, objet des grandes consultations dans le centre de santé.

Le CSU de Soungassou créé en 2009 couvre les villages d’Ebimolossou, de Soungassi, de Sokro, Wawrenou et de Soungassou. Il est géré par une dizaine d’agents de santé qui ont déjà effectué 3408 consultations en activités de soins curatifs, préventifs et promotionnels cette année.

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