Le président de la Coordination Nationale des Planteurs de Côte d’Ivoire, Bilé Bilé dans le texte ci-dessous porte la réplique à Tapé Do, ex dirigeant de la filière Café-Cacao suite à une interview diffusée récemment dans les medias se prononçant sur la résurgence des grèves dans le secteur :
Je vous prie de bien vouloir publier ce présent de Droit de réponse relativement aux propos tenus par le sieur Tapé Do Lucien sur votre portail d’informations.
En effet, prétextant du mot d’ordre de grève des syndicats et organisations de la filière Café-Cacao dont mon organisation le CNPCI (Coordination Nationale des Planteurs de Côte d’Ivoire) est signataire, M. Tapé Do Lucien a cru bon de jeter son dévolu sur lesdites organisations signataires de cette grève. Ainsi, dans une argumentation futile, celui qui a été condamnée à 20 ans de prison par les juridictions ivoirienne pour mauvaise gestion et détournement dans la filière Café-Cacao s’est quasiment érigée en donneur de leçon. Mieux Tapé Do Lucien oubliant surement sa peine de prison n’a pas hésité à nous traiter de tous les noms.
L’homme dont la vertu et la probité ne souffre d’aucun doute, selon lui, a raté encore une fois son retour dans la filière café-Cacao. Et ce, sans gêne M. Tapé Do Lucien, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a voler au secours des dirigeants de la filière. A la vérité, en s’attaquant aux vrais planteurs que nous sommes, l’homme qui ronge ses pouces à longueurs de journées dans les restaurants de la capitale abidjanaise entendait, à coup sûr, se rapprocher de la direction du conseil Café-Cacao. Que nenni. Cette tâche, quoique laborieuse, eu égard à la moralité de l’homme s’est avérée vaine.
D’ailleurs, il aurait été plus audacieux de sa part de nous cité lors de son procès qui demeure historique dans les annales de la justice ivoirienne. Bien au contraire, convaincu de ses crimes économiques, M. Tapé Do Lucien ne l’a pas fait. Est-ce par mauvaise foi ? Tout porte à le croire. Dans la mesure où, l’ex-PCA de la BCC n’a jamais montré les signes d’une incapacité intellectuelle au cours de son procès. Dire donc aujourd’hui que ce sont les grévistes l’ont induit « en erreur » (l’expression est de lui) est un alibi pour se réhabiliter post mortem. A l’évidence, les Ivoiriens et observateurs ne sont pas dupes pour croire en une telle argumentation qui est d’une légèreté déconcertante.
Pour autant, le sieur Tapé Do Lucien qui, comme par enchantement, s’est souvenu miraculeusement de ceux qui l’ont induit en erreur lors de sa gestion scabreuse à la tête de Bourse du Café-Cacao aurait du démissionner de sa fonction pour harcèlement au moment des faits. Il ne l’a pas fait surement parce qu’il nous dira qu’il était encore l’otage des syndicalistes. En clair l’attitude du sieur Tapé Do Lucien dénote d’une fuite en avant sans précédent et subséquemment de son refus d’assumer ses responsabilités. Dans tous les cas, aucun planteur de café-cacao encore aucun citoyen ne viendra purger sa peine à sa place.
La Côte d’Ivoire est un Etat de droit. Si donc M. Tapé pense détenir des preuves irréfutables de notre implication dans sa gestion, il a toute la latitude d’ester en justice. Au cas échéant, il gagnerait à nous faire l’économie de ses divagations. La filière Café-cacao est à la croisée des chemins et nul ne peut l’occulter à moins de souffrir d’une cécité. Les attaques infondées dont nous sommes victimes, ne sauraient impacter notre détermination à poursuivre le combat. C’est de cela qu’il s’agit. Le Conseil Café-Cacao est pertinemment conscient des difficultés liées au blocage dans la commercialisation du cacao. Le dénoncer ne serait donc pas un crime de lèse-majesté. Exiger, par ailleurs, l’audit des PVAM (Programme de la vente anticipée à la moyenne) 2014-2015 et 2015-2016 ne le serait encore moins...
Par ailleurs, nous en profitons pour lui rappeler qu’il n’est pas à l’abri d’un retour en prison pour purger sa peine.
Nous tenons à la publication de ce droit de réponse dans les délais requis par la loi et dans les mêmes formes que l’entretien.
Veuillez recevoir, Monsieur le Directeur de Publication, l’expression de mes salutations cordiales.
BILE BILE,
Président de la Coordination Nationale des Planteurs de Côte d’Ivoire (CNPCI)
Je vous prie de bien vouloir publier ce présent de Droit de réponse relativement aux propos tenus par le sieur Tapé Do Lucien sur votre portail d’informations.
En effet, prétextant du mot d’ordre de grève des syndicats et organisations de la filière Café-Cacao dont mon organisation le CNPCI (Coordination Nationale des Planteurs de Côte d’Ivoire) est signataire, M. Tapé Do Lucien a cru bon de jeter son dévolu sur lesdites organisations signataires de cette grève. Ainsi, dans une argumentation futile, celui qui a été condamnée à 20 ans de prison par les juridictions ivoirienne pour mauvaise gestion et détournement dans la filière Café-Cacao s’est quasiment érigée en donneur de leçon. Mieux Tapé Do Lucien oubliant surement sa peine de prison n’a pas hésité à nous traiter de tous les noms.
L’homme dont la vertu et la probité ne souffre d’aucun doute, selon lui, a raté encore une fois son retour dans la filière café-Cacao. Et ce, sans gêne M. Tapé Do Lucien, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a voler au secours des dirigeants de la filière. A la vérité, en s’attaquant aux vrais planteurs que nous sommes, l’homme qui ronge ses pouces à longueurs de journées dans les restaurants de la capitale abidjanaise entendait, à coup sûr, se rapprocher de la direction du conseil Café-Cacao. Que nenni. Cette tâche, quoique laborieuse, eu égard à la moralité de l’homme s’est avérée vaine.
D’ailleurs, il aurait été plus audacieux de sa part de nous cité lors de son procès qui demeure historique dans les annales de la justice ivoirienne. Bien au contraire, convaincu de ses crimes économiques, M. Tapé Do Lucien ne l’a pas fait. Est-ce par mauvaise foi ? Tout porte à le croire. Dans la mesure où, l’ex-PCA de la BCC n’a jamais montré les signes d’une incapacité intellectuelle au cours de son procès. Dire donc aujourd’hui que ce sont les grévistes l’ont induit « en erreur » (l’expression est de lui) est un alibi pour se réhabiliter post mortem. A l’évidence, les Ivoiriens et observateurs ne sont pas dupes pour croire en une telle argumentation qui est d’une légèreté déconcertante.
Pour autant, le sieur Tapé Do Lucien qui, comme par enchantement, s’est souvenu miraculeusement de ceux qui l’ont induit en erreur lors de sa gestion scabreuse à la tête de Bourse du Café-Cacao aurait du démissionner de sa fonction pour harcèlement au moment des faits. Il ne l’a pas fait surement parce qu’il nous dira qu’il était encore l’otage des syndicalistes. En clair l’attitude du sieur Tapé Do Lucien dénote d’une fuite en avant sans précédent et subséquemment de son refus d’assumer ses responsabilités. Dans tous les cas, aucun planteur de café-cacao encore aucun citoyen ne viendra purger sa peine à sa place.
La Côte d’Ivoire est un Etat de droit. Si donc M. Tapé pense détenir des preuves irréfutables de notre implication dans sa gestion, il a toute la latitude d’ester en justice. Au cas échéant, il gagnerait à nous faire l’économie de ses divagations. La filière Café-cacao est à la croisée des chemins et nul ne peut l’occulter à moins de souffrir d’une cécité. Les attaques infondées dont nous sommes victimes, ne sauraient impacter notre détermination à poursuivre le combat. C’est de cela qu’il s’agit. Le Conseil Café-Cacao est pertinemment conscient des difficultés liées au blocage dans la commercialisation du cacao. Le dénoncer ne serait donc pas un crime de lèse-majesté. Exiger, par ailleurs, l’audit des PVAM (Programme de la vente anticipée à la moyenne) 2014-2015 et 2015-2016 ne le serait encore moins...
Par ailleurs, nous en profitons pour lui rappeler qu’il n’est pas à l’abri d’un retour en prison pour purger sa peine.
Nous tenons à la publication de ce droit de réponse dans les délais requis par la loi et dans les mêmes formes que l’entretien.
Veuillez recevoir, Monsieur le Directeur de Publication, l’expression de mes salutations cordiales.
BILE BILE,
Président de la Coordination Nationale des Planteurs de Côte d’Ivoire (CNPCI)