Les agents de l’USI ont démissionné sous le coup de la pression, ouvrant le chemin jusque-là obstrué aux exploitants rompus à la concussion.
Ça ne va pas au ministère des Eaux et Forêts ! Et c’est peu dire. Les agents de l’unité spéciale d’intervention (USI) de ce ministère, mise en place sous l’inspiration de l’ex-ministre Louis-André Dacoury Tabley et son conseiller Jean Yves Garnault, ont tous démissionné ce mardi 28 février. C’est par un courrier en date de ce 28 février que le Capitaine Bédé Davide a informé sa nouvelle hiérarchie de la décision d’ensemble de ses collègues.
« Monsieur le Directeur Général, j’ai l’honneur de vous informer de ma démission de mes fonctions d’agent de l’Unité Spéciale d’Intervention (USI) et de Commandant de ladite unité, ainsi que de certains de mes collaborateurs » lit-on dans le courrier adressé au Colonel Yamani Soro, Directeur Général des Eaux et Forêts, ancien Directeur de cabinet du temps de Clément Nabo.
Mis en cause dans le trafic de bois ivoirien, Clément Nabo et son cabinet avaient été chassés sans ménagement par un Alassane Ouattara que les ivoiriens rêvent de revoir sous ce visage.
Contacté par la rédaction, le DG des Eaux et Forêts a expliqué que « compte tenu de notre caractère paramilitaire, il me faut une autorisation de mon supérieur hiérarchique pour pouvoir m’exprimer dans les médias ». A juste titre.
Le Directeur de cabinet, Soro Doplé, a lui aussi suggéré la voie du courrier adressé au ministre, le Général Issa Coulibaly.
Mais, pourquoi et comment en est-on arrivé à une démission du capitaine Davide Bédé et ses agents de l’USI ?
Avant toute chose, il nous a fallu retrouver le concepteur de l’unité, Jean Yves Garnault, qui refuse d’être traité de « voyou » et demande une explication et présentation de bilan devant la presse, même s’il se dit convaincu que « nul dans ce ministère n’osera affronter ces jeunes et moi sur ce terrain. Ils ont fait du bon travail, il faut les encourager plutôt que de tenter pour d’autres raisons de les vouer aux gémonies. Avec eux, moi qui pensais bien faire » répond Jean-Yves Garnault, scié sur les ambitions et visions non feintes de la nouvelle tutelle.
« Au moment de notre arrivée au ministère, il y avait une urgence pour sauver ce qui reste de la forêt ivoirienne, il fallait arrêter le sciage à façon car il y avait un énorme trafic. J’ai créé l’unité spéciale d’intervention qui ne dépendait que du ministre lui-même, avec une autonomie totale, qui a permis de renflouer les caisses de la régie interne par la délivrance de procès verbaux et l’encaissement effectif des amendes par la régie. En février 2016, à notre arrivée, il y avait environ 30 millions FCFA. Le 3 janvier, les 4000 agents ont perçu pour la première fois, une prime de 100.000 FCFA par personne. Je mets quiconque au défi, même les opérateurs économiques, de dire qu’il a remis 5 FCFA à un élément de l’unité. Ils ont fait du bon travail. Il y avait 700 millions FCFA en caisse lorsque nous quittions le ministère, dire que nous sommes des voyous est désagréable » dénonce-t-il.
Le courrier adressé au Directeur Général que Politikafrique.info a pu recevoir copie est lui aussi accusatoire. « Le jeudi 12 janvier 2017, au lendemain du dernier remaniement ministériel, la SODEFOR a fermé sans préavis l’accès de son siège à tout agent de l’Unité Spéciale d’Intervention (USI), alors que le Commandent d’Unité et un de ses collaborateurs se rendaient à leur bureau logé au bâtiment ‘B’, porte ‘3’ de la SODEFOR Cocody. Il a fallu près d’une heure de temps avant que l’accès ne leur soit autorisé, avec l’intervention téléphonique de monsieur le Directeur de Cabinet » y lit-on.
Poursuivant, le chef de l’unité fait savoir que « Le lundi 16 Janvier 2017, aux environs de 17 heures, la SODEFOR a fait décharger un camion de charbon de bois saisi par l’USI et confié à sa garde sans informer cette unité. Il a fallu la dextérité des agents de l’USI pour arriver à temps sur les lieux et reprendre le camion qu’ils ont remis à la garde de l’Inspection du Port Grumes d’Abidjan le même jour. Selon le responsable de l’Unité de Gestion Forestière (UGF) d’Anguédédou, il était en train d’exécuter un ordre la Directrice des Ressources Humaines (DRH) de la SODEFOR dont le chauffeur du camion est un parent » révèle le capitaine Bédé.
« J’ai rapporté cette information à monsieur le Directeur de Cabinet, mais rien n’y fit » pour la précision.
« Le 26 janvier 2017 l’USI a saisi du bois issus de sciage à façons à Azaguié et mis à la garde d’un menuisier à Yopougon. Au cours de cette opération, elle a eu des altercations avec des agents de la SODEFOR. Cette affaire a connu aussi l’implication de la Direction de la Police Forestière et de la Répression (DPFR) et de la Direction Générale des Eaux et Forêts (DGEF). Alors que nous nous attendions à une rencontre de confrontation pour situer les faits telle que souhaitée dans notre rapport à ce sujet et aussi selon l’information reçue de monsieur le Directeur de Cabinet le 31 Janvier 2017, nous avons plutôt assisté à des demandes d’explications adressées aux trois agents ayant effectué cette mission, sans même informer le Commandent de l’USI. Mais bien avant cela, nous avons constaté le relèvement de Monsieur Jean-Yves GARNAULT suivi d’une décision modificative de l’USI et la rattachant à la Direction Générale des Eaux et Forêts » enfonce-t-il le clou.
Le récit des crocs-en-jambe se poursuit avec un récent fait qui éclaire mieux le feuillage touffu de la forêt ivoirienne en pleine déliquescence.
« Le vendredi 17 Février 2017, une première rencontre entre vous et tous les agents de l’USI a eu lieu. Au cours de cette rencontre des intentions et critiques ont été affichées par notre nouveau supérieur hiérarchique direct. Vous avez même demandé à avoir les clés du véhicule affecté à l’USI, pour, disiez-vous, canaliser et contrôler ses missions qui certainement dérangent beaucoup de fraudeurs. La contrainte de temps n’a pas permis à l’USI d’aborder et d’exposer sur les nombreux faits urgents. Ainsi, une autre rencontre a été projetée à une date ultérieure. Je note, qu’avant cette première rencontre, je vous ai adressé une demande d’audience, lorsque nous avons constaté que des saisies de produits et matériels faites par l’USI en décembre 2016 et janvier 2017 ont été traitées et libérées sous vos ordres. Cela s’est fait sans aucunement informer cette unité, et juste après la décision n°00040 /MINEF/CAB du 02 février 2017 portant modification de l’USI. La deuxième rencontre a été subitement programmée le vendredi 24 février 2017 à 9 heures et l’information a été donnée à la veille par SMS reçu à 18h16mn, alors que certains agents, membres d’une structure syndicale (la CNATEF) étaient en tournée nationale. Néanmoins nous avons vu en cela une occasion de débattre profondément des questions urgentes. Mais une fois encore, une contrainte de temps a été soulevée par vous après votre intervention. Beaucoup de reproches ont été faits : « Celui qui a créé cette unité l’a mal pensée » aviez-vous affirmé.
Vous avez instruit monsieur le Directeur de la Police Forestière et de la Répression (DPFR) de préparer des demandes d’explication à adresser aux absents » déplore le désormais chef d’unité.
Conséquence de ces tentatives de musellement sans nom, « La reprise de la fraude à grande échelle et la réapparition du trafic illicite des produits forestiers sur toute l’étendue du territoire national, sans que l’USI ne soit en mesure de réagir, parce qu’on veut la maintenir dans une sorte de carcan. Le détournement des produits et matériels saisis par l’USI à Soubré et dans d’autres endroits. En effet, après la passation de charges entre les deux Ministres, le Chef de Cantonnement de Soubré a libéré un véhicule chargé de bois sciés à façon saisis à Grand-Zatry sur instructions du Commandant d’Unité. Une somme de cinq-cents mille francs a été extorquée au propriétaire du véhicule. Les bois saisis par l’USI et stockés à la Direction Départementale de Soubré sont détournés en partie sur ordre des responsables locaux. Certains opérateurs économiques interpellés par l’USI lors des dernières missions de l’année 2016 sont encouragés à ne pas répondre aux convocations, car, dit-on « l’USI n’existe plus » Ce sont entre autres African-Wood, KAMAAD, STBS, Wood-Ivoire…) », enfonce-t-il le clou. Désastreux pour un pays qui pourtant a participé à la COP 21 à Paris et COP 22 à Marrakech avec des engagements forts. De la poudre aux yeux.
Des opérateurs économiques contactés par Politikafrique.info ont opté pour la défense par fuite de la presse : « je ne parle pas à la presse », de peur sûrement de se mettre en délicatesse avec l’administration de tutelle du secteur.
Le courrier sollicité par le ministère sera bien déposé pour avoir sa version des faits. Mais, pour s’en tenir au gros soit disant « mensonge » du capitaine Davide Bédé, l’Inspection générale d’Etat, la présidence de la République où nagent quelques soutiens de fraudeurs et les médias, devraient être mis à contribution pour retourner le lourd et épais feuillage pour que la lumière soit faite. Il y a de la matière en dessous et Politikafrique.info ira à l’assaut des forêts ivoiriennes. L’avenir des générations d’enfants de Côte d’Ivoire, pour des millions d’ivoiriens qui n’ont pas leurs enfants en Europe ou aux Etats-Unis, en dépend.
Adam’s Régis SOUAGA
Ça ne va pas au ministère des Eaux et Forêts ! Et c’est peu dire. Les agents de l’unité spéciale d’intervention (USI) de ce ministère, mise en place sous l’inspiration de l’ex-ministre Louis-André Dacoury Tabley et son conseiller Jean Yves Garnault, ont tous démissionné ce mardi 28 février. C’est par un courrier en date de ce 28 février que le Capitaine Bédé Davide a informé sa nouvelle hiérarchie de la décision d’ensemble de ses collègues.
« Monsieur le Directeur Général, j’ai l’honneur de vous informer de ma démission de mes fonctions d’agent de l’Unité Spéciale d’Intervention (USI) et de Commandant de ladite unité, ainsi que de certains de mes collaborateurs » lit-on dans le courrier adressé au Colonel Yamani Soro, Directeur Général des Eaux et Forêts, ancien Directeur de cabinet du temps de Clément Nabo.
Mis en cause dans le trafic de bois ivoirien, Clément Nabo et son cabinet avaient été chassés sans ménagement par un Alassane Ouattara que les ivoiriens rêvent de revoir sous ce visage.
Contacté par la rédaction, le DG des Eaux et Forêts a expliqué que « compte tenu de notre caractère paramilitaire, il me faut une autorisation de mon supérieur hiérarchique pour pouvoir m’exprimer dans les médias ». A juste titre.
Le Directeur de cabinet, Soro Doplé, a lui aussi suggéré la voie du courrier adressé au ministre, le Général Issa Coulibaly.
Mais, pourquoi et comment en est-on arrivé à une démission du capitaine Davide Bédé et ses agents de l’USI ?
Avant toute chose, il nous a fallu retrouver le concepteur de l’unité, Jean Yves Garnault, qui refuse d’être traité de « voyou » et demande une explication et présentation de bilan devant la presse, même s’il se dit convaincu que « nul dans ce ministère n’osera affronter ces jeunes et moi sur ce terrain. Ils ont fait du bon travail, il faut les encourager plutôt que de tenter pour d’autres raisons de les vouer aux gémonies. Avec eux, moi qui pensais bien faire » répond Jean-Yves Garnault, scié sur les ambitions et visions non feintes de la nouvelle tutelle.
« Au moment de notre arrivée au ministère, il y avait une urgence pour sauver ce qui reste de la forêt ivoirienne, il fallait arrêter le sciage à façon car il y avait un énorme trafic. J’ai créé l’unité spéciale d’intervention qui ne dépendait que du ministre lui-même, avec une autonomie totale, qui a permis de renflouer les caisses de la régie interne par la délivrance de procès verbaux et l’encaissement effectif des amendes par la régie. En février 2016, à notre arrivée, il y avait environ 30 millions FCFA. Le 3 janvier, les 4000 agents ont perçu pour la première fois, une prime de 100.000 FCFA par personne. Je mets quiconque au défi, même les opérateurs économiques, de dire qu’il a remis 5 FCFA à un élément de l’unité. Ils ont fait du bon travail. Il y avait 700 millions FCFA en caisse lorsque nous quittions le ministère, dire que nous sommes des voyous est désagréable » dénonce-t-il.
Le courrier adressé au Directeur Général que Politikafrique.info a pu recevoir copie est lui aussi accusatoire. « Le jeudi 12 janvier 2017, au lendemain du dernier remaniement ministériel, la SODEFOR a fermé sans préavis l’accès de son siège à tout agent de l’Unité Spéciale d’Intervention (USI), alors que le Commandent d’Unité et un de ses collaborateurs se rendaient à leur bureau logé au bâtiment ‘B’, porte ‘3’ de la SODEFOR Cocody. Il a fallu près d’une heure de temps avant que l’accès ne leur soit autorisé, avec l’intervention téléphonique de monsieur le Directeur de Cabinet » y lit-on.
Poursuivant, le chef de l’unité fait savoir que « Le lundi 16 Janvier 2017, aux environs de 17 heures, la SODEFOR a fait décharger un camion de charbon de bois saisi par l’USI et confié à sa garde sans informer cette unité. Il a fallu la dextérité des agents de l’USI pour arriver à temps sur les lieux et reprendre le camion qu’ils ont remis à la garde de l’Inspection du Port Grumes d’Abidjan le même jour. Selon le responsable de l’Unité de Gestion Forestière (UGF) d’Anguédédou, il était en train d’exécuter un ordre la Directrice des Ressources Humaines (DRH) de la SODEFOR dont le chauffeur du camion est un parent » révèle le capitaine Bédé.
« J’ai rapporté cette information à monsieur le Directeur de Cabinet, mais rien n’y fit » pour la précision.
« Le 26 janvier 2017 l’USI a saisi du bois issus de sciage à façons à Azaguié et mis à la garde d’un menuisier à Yopougon. Au cours de cette opération, elle a eu des altercations avec des agents de la SODEFOR. Cette affaire a connu aussi l’implication de la Direction de la Police Forestière et de la Répression (DPFR) et de la Direction Générale des Eaux et Forêts (DGEF). Alors que nous nous attendions à une rencontre de confrontation pour situer les faits telle que souhaitée dans notre rapport à ce sujet et aussi selon l’information reçue de monsieur le Directeur de Cabinet le 31 Janvier 2017, nous avons plutôt assisté à des demandes d’explications adressées aux trois agents ayant effectué cette mission, sans même informer le Commandent de l’USI. Mais bien avant cela, nous avons constaté le relèvement de Monsieur Jean-Yves GARNAULT suivi d’une décision modificative de l’USI et la rattachant à la Direction Générale des Eaux et Forêts » enfonce-t-il le clou.
Le récit des crocs-en-jambe se poursuit avec un récent fait qui éclaire mieux le feuillage touffu de la forêt ivoirienne en pleine déliquescence.
« Le vendredi 17 Février 2017, une première rencontre entre vous et tous les agents de l’USI a eu lieu. Au cours de cette rencontre des intentions et critiques ont été affichées par notre nouveau supérieur hiérarchique direct. Vous avez même demandé à avoir les clés du véhicule affecté à l’USI, pour, disiez-vous, canaliser et contrôler ses missions qui certainement dérangent beaucoup de fraudeurs. La contrainte de temps n’a pas permis à l’USI d’aborder et d’exposer sur les nombreux faits urgents. Ainsi, une autre rencontre a été projetée à une date ultérieure. Je note, qu’avant cette première rencontre, je vous ai adressé une demande d’audience, lorsque nous avons constaté que des saisies de produits et matériels faites par l’USI en décembre 2016 et janvier 2017 ont été traitées et libérées sous vos ordres. Cela s’est fait sans aucunement informer cette unité, et juste après la décision n°00040 /MINEF/CAB du 02 février 2017 portant modification de l’USI. La deuxième rencontre a été subitement programmée le vendredi 24 février 2017 à 9 heures et l’information a été donnée à la veille par SMS reçu à 18h16mn, alors que certains agents, membres d’une structure syndicale (la CNATEF) étaient en tournée nationale. Néanmoins nous avons vu en cela une occasion de débattre profondément des questions urgentes. Mais une fois encore, une contrainte de temps a été soulevée par vous après votre intervention. Beaucoup de reproches ont été faits : « Celui qui a créé cette unité l’a mal pensée » aviez-vous affirmé.
Vous avez instruit monsieur le Directeur de la Police Forestière et de la Répression (DPFR) de préparer des demandes d’explication à adresser aux absents » déplore le désormais chef d’unité.
Conséquence de ces tentatives de musellement sans nom, « La reprise de la fraude à grande échelle et la réapparition du trafic illicite des produits forestiers sur toute l’étendue du territoire national, sans que l’USI ne soit en mesure de réagir, parce qu’on veut la maintenir dans une sorte de carcan. Le détournement des produits et matériels saisis par l’USI à Soubré et dans d’autres endroits. En effet, après la passation de charges entre les deux Ministres, le Chef de Cantonnement de Soubré a libéré un véhicule chargé de bois sciés à façon saisis à Grand-Zatry sur instructions du Commandant d’Unité. Une somme de cinq-cents mille francs a été extorquée au propriétaire du véhicule. Les bois saisis par l’USI et stockés à la Direction Départementale de Soubré sont détournés en partie sur ordre des responsables locaux. Certains opérateurs économiques interpellés par l’USI lors des dernières missions de l’année 2016 sont encouragés à ne pas répondre aux convocations, car, dit-on « l’USI n’existe plus » Ce sont entre autres African-Wood, KAMAAD, STBS, Wood-Ivoire…) », enfonce-t-il le clou. Désastreux pour un pays qui pourtant a participé à la COP 21 à Paris et COP 22 à Marrakech avec des engagements forts. De la poudre aux yeux.
Des opérateurs économiques contactés par Politikafrique.info ont opté pour la défense par fuite de la presse : « je ne parle pas à la presse », de peur sûrement de se mettre en délicatesse avec l’administration de tutelle du secteur.
Le courrier sollicité par le ministère sera bien déposé pour avoir sa version des faits. Mais, pour s’en tenir au gros soit disant « mensonge » du capitaine Davide Bédé, l’Inspection générale d’Etat, la présidence de la République où nagent quelques soutiens de fraudeurs et les médias, devraient être mis à contribution pour retourner le lourd et épais feuillage pour que la lumière soit faite. Il y a de la matière en dessous et Politikafrique.info ira à l’assaut des forêts ivoiriennes. L’avenir des générations d’enfants de Côte d’Ivoire, pour des millions d’ivoiriens qui n’ont pas leurs enfants en Europe ou aux Etats-Unis, en dépend.
Adam’s Régis SOUAGA