Chers journalistes de la presse nationale et internationale,
Chers militantes, militants et sympathisants de la Nacip,
Mesdames et Messieurs,
Merci d’avoir répondu à notre invitation. La conférence de presse de la Nouvelle Alliance de la Côte d’Ivoire pour la Patrie (NACIP) va porter sur la situation socio-politique et économique du pays.
Depuis l’avènement de Monsieur Alassane Ouattara au pouvoir en Côte d’Ivoire, les Ivoiriens espéraient une vie meilleure, avec ses promesses de milliards partout dans le pays et dans tous les secteurs d’activités. Malheureusement, le pays va de mal en pis.
Mutineries et réorganisation de l’Armée
En effet, les Ivoiriens ont vécu un début d’année très difficile et ne savent pas si tous les problèmes liés au rythme incessant des bruits de botte sont définitivement réglés.
Il le faut pour toutes les Forces de défense et de sécurité ivoiriennes. Afin d’éviter des frustrations chez les autres corps de l’armée.
Parce que quelqu’un s’est inquiété en ces termes : « il faut craindre que d’autres unités de l’armée et des ex-combattants des Forces-Nouvelles, encouragés par les résultats obtenus par leurs ‘’frères d’armes’’ en janvier 2017, se préparent à user de leurs armes pour arracher leur part du gâteau national ».
Dans ces conditions peut-on dire que notre pays a une armée républicaine ?
Après avoir accepté de payer 12 millions de Fcfa à chaque ex-combattant de la rébellion armée, Ouattara a offert aux ex-chefs de la rébellion la quasi-totalité des commandements des unités des Forces armées de Côte d’Ivoire (Faci).
Créant ainsi un sentiment de division dans l’armée (et par ricochet toute la nation ivoirienne), qu’il risque de ne pas pouvoir contrôler.
Au moment où l’insécurité gagne du terrain et les populations sont livrées à toutes sortes, notamment celle des microbes.
Au plan politique et administratif
Toujours dans la logique du rattrapage, Ouattara a reconduit des ministres récalcitrants dans le 1er Gouvernement de la 3ème République du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.
Ils ne respectent pas les décisions de justice.
Dans cette même équipe, la Nacip constate également des nominations de complaisance, toujours marquées par le fameux rattrapage.
Idem dans l’administration, comme s’il n’y a que les Nordistes qui sont intelligents en Côte d’Ivoire.
Aujourd’hui, les Ivoiriens estiment que celui qui est censé les protéger, les catégorise davantage.
Il arrête et emprisonne qui il veut, comment il veut et où il veut.
Toute chose qui freine l’élan de retour de certains exilés au pays, par peur d’être arrêtés comme d’autres prisonniers politiques qui croupissent actuellement dans les geôles.
Au plan social
Les Ivoiriens ont vécu la grève générale des fonctionnaires et agents de l’Etat, durant trois (3) semaines et n’en sont pas encore totalement remis.
Car, nous apprenons qu’ils iront en AG le 10 mars prochain, pour décider de la conduite à tenir, quant à la satisfaction de leurs revendications, notamment le stock d’arriérés et les 150 points d’indice.
La grève peut donc reprendre à tout moment.
De leur côté, les étudiants ne sont toujours pas satisfaits de leurs conditions de vie et d’étude.
Il y a aussi la cherté de la vie couronnée par une augmentation des factures de l’électricité aussi corsées les unes que les autres.
Alors que les populations sont déjà étouffées financièrement.
Des décisions impopulaires sont prises par le gouvernement et entérinées en Conseil des ministres contre la volonté des populations ivoiriennes (ex : destruction des habitations sans recasement).
Ces exemples parmi tant d’autres, montrent bien que le gouvernement a failli à sa mission dans tous les services de l’Etat.
Tout ce qu’il a entrepris est négatif !
Au niveau de l’Education nationale, il est négatif ;
Au niveau de la Santé, il est négatif ;
Au niveau du Développement, il est négatif ;
Au niveau du Transport, il est négatif ;
Au niveau de la Fonction publique, il est négatif ;
Au niveau des étudiants, il est négatif ;
Au niveau de l’Armée, il est négatif ; etc, etc.
Au plan judiciaire
La justice de Côte d’Ivoire est la plus négative !
Elle est aux ordres. Des décisions de la Cour suprême sont froissées par certains ministres, qui les contournent avec des arrêtés ministériels, au lieu de les appliquer ou les faire appliquer.
Nous en avons les preuves.
Chers amis,
Au plan économique
Certains peuvent appeler la Côte d’Ivoire, « Tigre africain ». Avec une croissance moyenne de 9 % par an depuis 2012. Elle attire les investisseurs (…).
Mais, la population continue de s’appauvrir.
Selon la Banque mondiale, depuis 2008, près de 935 500 Ivoiriens ont basculé dans la pauvreté, dépensant moins de 737 francs Cfa par jour (1,1 euro).
Pour l’Economiste Germain Kramo, Chercheur au Centre ivoirien de recherches économiques et sociales (Cires), le modèle de croissance ivoirien laisse planer le risque d’une future Côte d’Ivoire à deux vitesses.
C’est-à-dire qu’il y en a qui s’enrichissent et d’autres qui sont de plus en plus pauvres. A preuve, il y a des familles dont le père, la mère et les enfants sont au chômage.
Ce qui dénote que le pays de Ouattara a l’un des taux de chômage les plus élevés dans le monde.
Corruption et mauvaise gestion les sociétés d’Etat
Un journal en ligne a révélé, il y a quelques jours, un autre gros scandale financier. Voilà ce qu’il a écrit :
« Incroyable mais vrai! L’affaire faisait gloser sur les forums de discussion des réseaux sociaux. La Petroci, une Société nationale d’Opérations pétrolières de Côte d’Ivoire fait parler d’elle. En vue de concevoir son site internet, elle a déboursé la faramineuse somme de 174.050.000f Cfa. Le site en question n’est pas encore réalisé mais la facture a été déjà payée. De quoi susciter les interrogations de nombreux internautes au fait de ce dossier. Les développeurs de site internet sont surpris par une telle surfacturation. Pis ils se demandent à quoi va ressembler ce site qui fait débourser autant d’argent? Magiknews.com met à votre disposition le document ».
Des marchés de l’Etat sont passés soit de gré-à-gré, ou octroyés à des proches, au détriment d’autres compétences bien reconnues.
Le secteur du Transport, n’en parlons pas.
C’est la pagaille organisée. Personne ne respecte aucune décision gouvernementale, encore moins ministérielle.
Chacun fait soigneusement, avec force, ce qu’il ne faut pas faire, sauf ce qu’il faut faire ; le prix du transport varie selon les humeurs des conducteurs ; le droit des passagers sont piétinés.
Mais le ministère du Transport ne dit rien ! Il ne fait rien contre cela ! C’est la tutelle qui cautionne ce désordre. Qu’il l’assume !
Les planteurs de cacao et de café sont entrés sur la scène de la protestation.
Contrairement aux mutins, les producteurs de cacao sont obligés d’accepter des tickets sur lesquels sont mentionnés les montants de la vente de leurs produits et d’attendre 3 à 4 mois pour être payés. Ceux qui ont des urgences et qui ont besoin de liquidité, se voient contraints de vendre le cacao à 700f / kg, au lieu de 1.100f Cfa, comme annoncé. Bradant ainsi leur récolte plutôt que de mourir de faim.
La gestion de la filière cacao est tellement désastreuse que des tonnes pourrissent dans les ports de San Pedro et d’Abidjan. C’est la désolation.
Parce qu’en tenant compte que ce fonds devrait disposer à ce jour, d’une cagnotte d’au moins 300 milliards F CFA. Pourquoi le Conseil café-Cacao ne l’utilise pas pour aider les paysans ? Où est passé l’argent des producteurs de café-cacao ?
Que dire du scandale de l’Agrobusiness ?
De 36.000 souscripteurs, ils sont aujourd’hui à près de 59.000 à être remboursés.
D’où viennent les 23.000 autres nouveaux souscripteurs ?
Fallait-il emprisonner les promoteurs, afin de pouvoir enrôler ces nouveaux Agrobusinasseurs ?
Il faut les libérer, si tel est que l’Etat peut rembourser uniquement les souscripteurs, pour qui le gouvernement s’est donné jusqu’au 28 février 2017.
Mais apparemment, le paiement des sommes qui leur sont dues n’est pas encore total.
Cela dit, il faut indiquer que si les promoteurs sont coupables, le gouvernement l’est aussi. Parce qu’il sait le danger de ce système Ponzi, mais il a laissé faire.
Avait-il besoin de cet argent ? Pour faire quoi ?
Pour payer qui ? Suivez mon regard.
Le régime d’Alassane Ouattara est co-auteur de ce crime économique.
C’est pourquoi, il doit être poursuivi pour détournement de fonds public.
Il y a aussi que de fortes sommes sont exigées à des opérateurs économiques par des agents des impôts qui présentent leurs stylos comme des mitrailleuses. Sous prétexte que deux (2) balles de mutins ne coûtent pas 5.000f Cfa, alors que c’est eux qui reçoivent 12 à 17.000.000f Cfa.
Au plan médiatique
La libéralisation de l’espace audio-visuel tant attendue par les Ivoiriens est désormais l’affaire exclusive de la famille du Président de la République. Ses enfants sont propriétaires, à eux seuls, de toutes les quatre (4) chaines de télévision privées (les seules) autorisées à émettre, en dehors de la chaîne publique, RTI elle-même embrigadée par le Rdhp, coalition au pouvoir.
En matière de délit de presse, l’Etat ne respecte rien. Mêmes ses propres engagements.
En août 2016, le gouvernement Ouattara a adopté, un projet de loi modifiant le cadre juridique régissant depuis 2004, le secteur de la presse.
De nouveaux acquis en matière de liberté de la presse dont la soustraction de la garde à vue ou de la détention préventive du Journaliste, inculpé pour des faits constitutifs d’un délit de presse. Le nouveau dispositif, exclut la peine d’emprisonnement pour des faits qualifiés de délit de presse.
Or dans le cadre de l’arrestation des, 06 accusés ne devraient pas être détenus. Ils l’ont malheureusement été et ce n’est pas bon pour l’image du pays.
Au plan international
L’image du pays n’est pas ce à quoi l’on tente de faire croire.
« La Côte d’Ivoire donne l’impression d’être gouverné et ses dirigeants ont un programme très ambitieux, celui de l’émergence en 2020. Et pourtant le miracle ivoirien n’est pas encore une réalité pour la majorité de la population dont 46% restent en dessous du seuil de la pauvreté.
Les inégalités territoriales et sociales semblent s’être accrues. En dehors d’Abidjan, dans certaines villes du pays, à l’image de Bouaké, la deuxième ville, la pauvreté demeure massive. Près de 40% de la population n’est pas raccordée à l’eau potable, ni à l’électricité. Le pays connaît des taux de mortalité maternelle et infantile parmi les plus nombreux au monde. Globalement, des Ivoiriens ont le sentiment que leurs conditions de vie ne s’améliorent pas (...) ».
Voilà ce que l’on dit de notre pays à l’étranger, depuis l’avènement de Ouattara au pouvoir.
Ça suffit ! On a assez menti aux Ivoiriens qui ne voient pas les fruits de la croissance de Ouattara.
Leur croissance à plusieurs chiffres ne profite pas aux Ivoiriens, mais à une coterie gloutonne bien ancrée dans les dédales des édifices publics et leurs ramifications à l’étranger.
Mesdames et messieurs,
Voici donc quelques-uns des vrais problèmes auxquels les autorités ivoiriennes doivent faire face.
ANALYSE ET POSITION DE LA NACIP
Au plan politique, administratif et militaire
Au vu de ces différentes nominations dans le Gouvernement, dans l’armée et dans l’administration, calquées sur le népotisme, le favoritisme et qui fait la promotion de la médiocrité, Monsieur Alassane OUATTARA donne, lui-même, la preuve qu’il ne fait toujours pas d’efforts pour se réconcilier avec les Ivoiriens.
Il a du mal à se mettre dans la peau de Président de tous les Ivoiriens, contrairement à ce qu’il fait croire à la communauté internationale.
Parce que ses pratiques traduisent éloquemment que l’homme a une préférence ethnique poussée en faveur des gens du Nord.
Créant de fait, une REPUBLIQUE DU NORD, conformément à la CHARTE DU NORD.
La justice des vainqueurs fait donc son chemin.
Méfions-nous !
La politique de Ouattara basée sur le rattrapage pénalisera cette partie du pays dans l’avenir.
Il subit de ce fait, un échec cuisant dans la réconciliation du pays.
Nous en interpellons la Communauté internationale !
La Côte d’Ivoire n’a pas besoin d’une nouvelle guerre fratricide.
Nous sommes plutôt pour fonder une nation plus fraternelle, démocratique et prospère.
Mais depuis 1960, ce 1er Gouvernement de la 3ème République, est le plus négatif que la Côte d’Ivoire est jamais connu !
C’est donc lui, Ouattara, qui est à la base des problèmes de la Côte d’Ivoire, qui n’est pas encore réconciliée, comme les Ivoiriens le souhaitent.
Il faut qu’il libère, sans condition, tous les prisonniers politiques.
Car, la libération de ces Ivoiriens emprisonnés sans jugement dans cette 3ème République, et l’organisation du retour paisible des exilés constituent des éléments fondamentaux pour la réconciliation nationale.
On ne gère pas un pays qui s’est battu pour arracher le multipartisme face au parti unique (de l’époque), de cette façon.
Au plan social et économique
Et la Nacip se convainc que les grèves, la gabegie (le cas de Petroci), et la corruption dans l’administration ivoirienne, sont les conséquences de la mauvaise gestion des affaires du pays par le gouvernement GON, dans lequel le mensonge est devenu une seconde nature : on dit tout ce qui est bon, sauf qu’on ne le traduit pas en acte bénéfique au peuple. L’avenir du pays s’en trouve ainsi compromis.
Alors que les Ivoiriens attendent des actions plus énergiques de la part du gouvernement, contre la vie chère.
En ce qui concerne la grève des fonctionnaires, qui a particulièrement touché le secteur de l’Education, la Nacip se félicite de la suspension de leur mot d’ordre de grève.
Mais elle regrette que le Gouvernement ait mis du temps à écouter les grévistes et à parvenir à un accord, même partiel, qui a eu cependant le mérite de la reprise du travail. Sa promptitude, comme ça été le cas avec les mutins, aurait pu éviter de sacrifier des jours de cours à nos enfants et de faire perdre de l’argent à l’Etat.
Toutefois, la Nacip prévient qu’elle tiendra pour responsable tout le Gouvernement GON et le chef de l’Etat, si l’année scolaire 2016-2017 venait à être déclarée ‘’ANNEE BLANCHE’’ par l’Unesco, qui a d’ailleurs menacé dans ce sens.
Que le Président ALASSANE OUATTARA tienne donc toutes ses paroles !
Sinon, qu’il dégage !
Au plan judiciaire
La Nacip observe que l’attitude des ministres au détriment d’honnêtes citoyens et opérateurs économiques, est contraire au respect des valeurs de la bonne gouvernance dans la conduite des affaires publiques contenues dans la (fameuse) CHARTE D’ETHIQUE DU GOUVERNEMENT que les ministres de la République se sont librement dotés le 09 août 2011, et se sont engagés à respecter.
Malheureusement, toutes ces valeurs sont régulièrement foulées au pied par les ministres de OUATTARA, sans qu’il en dise mot. (Nous en avons les preuves).
La Nacip se demande alors s’il en tient compte dans les nominations des membres du Gouvernement ?
Apparemment NON !
En conclusion
La Nacip observe qu’Alassane Ouattara et son gouvernement n’inspirent plus confiance aux Ivoiriens.
En dépit des promesses de milliards, ces derniers refusent de cautionner ce gouvernement ethnique.
La mévente du cacao ivoirien ne semble plus les préoccuper. Les paysans peuvent mourir de faim. Ce n’est pas leur problème. Le Conseil café-cacao a donc failli.
Finalement, la Nacip se rend compte que le Président Alassane Ouattara s’est pressé de changer la Constitution, pour aller à une troisième République.
Tout simplement parce qu’il savait que le pays était en faillite. Il a donc voulu se débarrasser de tous les problèmes des Ivoiriens, pour en laisser la responsabilité à son Vice-président et à son Premier ministre et se retirer.
Mais, qu’il sache que personne ne va se retirer. Chacun doit rendre compte ou de sa gestion ou de ce qu’il a fait dans ce pays.
Notre position
Au vu de ce qui procède, la NACIP exige un audit du Conseil café-cacao et la mise en place d’un Comité d’experts pour gérer le fonds de soutien des producteurs.
La Nacip, exige également que soient auditées toutes les sociétés d’Etat ;
Y compris un audit indépendant pour tous les ministères mis en cause dans la souffrance de la population. A savoir : le ministère du Pétrole et de l’Energie, le ministère du Transport, le ministère des Infrastructures économiques, le ministère de l’Industrie, le ministère de l’Enseignement supérieur, du temps du ministre Cissé Bacongo, sur l’affaire des 400 milliards fcfa.
Nous demandons avec insistance la démission du gouvernement GON, et la mise en place d’un gouvernement d’union et de réconciliation ;
La Nacip entamera très prochainement, des tournées d’information suivies d’actions à travers tout le pays, jusqu’à ce que ce 1er gouvernement de la 3ème République s’en aille.
La Nacip appelle par ailleurs tous les Ivoiriens à se mobiliser pour un sursaut national.
Elle appelle les populations à la vigilance, car des autorités font sortir leurs proches du pays.
La Nacip associe tous les leaders politiques membres de l’AFD dans cet élan de mobilisation des Ivoiriens pour le changement.
Vive la Côte d’Ivoire !
Vive la Nacip !
Je vous remercie.
Fait à Abidjan, le 02 mars 2017
Pour la NACIP
Le président SAM L’AFRICAIN
Chers militantes, militants et sympathisants de la Nacip,
Mesdames et Messieurs,
Merci d’avoir répondu à notre invitation. La conférence de presse de la Nouvelle Alliance de la Côte d’Ivoire pour la Patrie (NACIP) va porter sur la situation socio-politique et économique du pays.
Depuis l’avènement de Monsieur Alassane Ouattara au pouvoir en Côte d’Ivoire, les Ivoiriens espéraient une vie meilleure, avec ses promesses de milliards partout dans le pays et dans tous les secteurs d’activités. Malheureusement, le pays va de mal en pis.
Mutineries et réorganisation de l’Armée
En effet, les Ivoiriens ont vécu un début d’année très difficile et ne savent pas si tous les problèmes liés au rythme incessant des bruits de botte sont définitivement réglés.
Il le faut pour toutes les Forces de défense et de sécurité ivoiriennes. Afin d’éviter des frustrations chez les autres corps de l’armée.
Parce que quelqu’un s’est inquiété en ces termes : « il faut craindre que d’autres unités de l’armée et des ex-combattants des Forces-Nouvelles, encouragés par les résultats obtenus par leurs ‘’frères d’armes’’ en janvier 2017, se préparent à user de leurs armes pour arracher leur part du gâteau national ».
Dans ces conditions peut-on dire que notre pays a une armée républicaine ?
Après avoir accepté de payer 12 millions de Fcfa à chaque ex-combattant de la rébellion armée, Ouattara a offert aux ex-chefs de la rébellion la quasi-totalité des commandements des unités des Forces armées de Côte d’Ivoire (Faci).
Créant ainsi un sentiment de division dans l’armée (et par ricochet toute la nation ivoirienne), qu’il risque de ne pas pouvoir contrôler.
Au moment où l’insécurité gagne du terrain et les populations sont livrées à toutes sortes, notamment celle des microbes.
Au plan politique et administratif
Toujours dans la logique du rattrapage, Ouattara a reconduit des ministres récalcitrants dans le 1er Gouvernement de la 3ème République du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.
Ils ne respectent pas les décisions de justice.
Dans cette même équipe, la Nacip constate également des nominations de complaisance, toujours marquées par le fameux rattrapage.
Idem dans l’administration, comme s’il n’y a que les Nordistes qui sont intelligents en Côte d’Ivoire.
Aujourd’hui, les Ivoiriens estiment que celui qui est censé les protéger, les catégorise davantage.
Il arrête et emprisonne qui il veut, comment il veut et où il veut.
Toute chose qui freine l’élan de retour de certains exilés au pays, par peur d’être arrêtés comme d’autres prisonniers politiques qui croupissent actuellement dans les geôles.
Au plan social
Les Ivoiriens ont vécu la grève générale des fonctionnaires et agents de l’Etat, durant trois (3) semaines et n’en sont pas encore totalement remis.
Car, nous apprenons qu’ils iront en AG le 10 mars prochain, pour décider de la conduite à tenir, quant à la satisfaction de leurs revendications, notamment le stock d’arriérés et les 150 points d’indice.
La grève peut donc reprendre à tout moment.
De leur côté, les étudiants ne sont toujours pas satisfaits de leurs conditions de vie et d’étude.
Il y a aussi la cherté de la vie couronnée par une augmentation des factures de l’électricité aussi corsées les unes que les autres.
Alors que les populations sont déjà étouffées financièrement.
Des décisions impopulaires sont prises par le gouvernement et entérinées en Conseil des ministres contre la volonté des populations ivoiriennes (ex : destruction des habitations sans recasement).
Ces exemples parmi tant d’autres, montrent bien que le gouvernement a failli à sa mission dans tous les services de l’Etat.
Tout ce qu’il a entrepris est négatif !
Au niveau de l’Education nationale, il est négatif ;
Au niveau de la Santé, il est négatif ;
Au niveau du Développement, il est négatif ;
Au niveau du Transport, il est négatif ;
Au niveau de la Fonction publique, il est négatif ;
Au niveau des étudiants, il est négatif ;
Au niveau de l’Armée, il est négatif ; etc, etc.
Au plan judiciaire
La justice de Côte d’Ivoire est la plus négative !
Elle est aux ordres. Des décisions de la Cour suprême sont froissées par certains ministres, qui les contournent avec des arrêtés ministériels, au lieu de les appliquer ou les faire appliquer.
Nous en avons les preuves.
Chers amis,
Au plan économique
Certains peuvent appeler la Côte d’Ivoire, « Tigre africain ». Avec une croissance moyenne de 9 % par an depuis 2012. Elle attire les investisseurs (…).
Mais, la population continue de s’appauvrir.
Selon la Banque mondiale, depuis 2008, près de 935 500 Ivoiriens ont basculé dans la pauvreté, dépensant moins de 737 francs Cfa par jour (1,1 euro).
Pour l’Economiste Germain Kramo, Chercheur au Centre ivoirien de recherches économiques et sociales (Cires), le modèle de croissance ivoirien laisse planer le risque d’une future Côte d’Ivoire à deux vitesses.
C’est-à-dire qu’il y en a qui s’enrichissent et d’autres qui sont de plus en plus pauvres. A preuve, il y a des familles dont le père, la mère et les enfants sont au chômage.
Ce qui dénote que le pays de Ouattara a l’un des taux de chômage les plus élevés dans le monde.
Corruption et mauvaise gestion les sociétés d’Etat
Un journal en ligne a révélé, il y a quelques jours, un autre gros scandale financier. Voilà ce qu’il a écrit :
« Incroyable mais vrai! L’affaire faisait gloser sur les forums de discussion des réseaux sociaux. La Petroci, une Société nationale d’Opérations pétrolières de Côte d’Ivoire fait parler d’elle. En vue de concevoir son site internet, elle a déboursé la faramineuse somme de 174.050.000f Cfa. Le site en question n’est pas encore réalisé mais la facture a été déjà payée. De quoi susciter les interrogations de nombreux internautes au fait de ce dossier. Les développeurs de site internet sont surpris par une telle surfacturation. Pis ils se demandent à quoi va ressembler ce site qui fait débourser autant d’argent? Magiknews.com met à votre disposition le document ».
Des marchés de l’Etat sont passés soit de gré-à-gré, ou octroyés à des proches, au détriment d’autres compétences bien reconnues.
Le secteur du Transport, n’en parlons pas.
C’est la pagaille organisée. Personne ne respecte aucune décision gouvernementale, encore moins ministérielle.
Chacun fait soigneusement, avec force, ce qu’il ne faut pas faire, sauf ce qu’il faut faire ; le prix du transport varie selon les humeurs des conducteurs ; le droit des passagers sont piétinés.
Mais le ministère du Transport ne dit rien ! Il ne fait rien contre cela ! C’est la tutelle qui cautionne ce désordre. Qu’il l’assume !
Les planteurs de cacao et de café sont entrés sur la scène de la protestation.
Contrairement aux mutins, les producteurs de cacao sont obligés d’accepter des tickets sur lesquels sont mentionnés les montants de la vente de leurs produits et d’attendre 3 à 4 mois pour être payés. Ceux qui ont des urgences et qui ont besoin de liquidité, se voient contraints de vendre le cacao à 700f / kg, au lieu de 1.100f Cfa, comme annoncé. Bradant ainsi leur récolte plutôt que de mourir de faim.
La gestion de la filière cacao est tellement désastreuse que des tonnes pourrissent dans les ports de San Pedro et d’Abidjan. C’est la désolation.
Parce qu’en tenant compte que ce fonds devrait disposer à ce jour, d’une cagnotte d’au moins 300 milliards F CFA. Pourquoi le Conseil café-Cacao ne l’utilise pas pour aider les paysans ? Où est passé l’argent des producteurs de café-cacao ?
Que dire du scandale de l’Agrobusiness ?
De 36.000 souscripteurs, ils sont aujourd’hui à près de 59.000 à être remboursés.
D’où viennent les 23.000 autres nouveaux souscripteurs ?
Fallait-il emprisonner les promoteurs, afin de pouvoir enrôler ces nouveaux Agrobusinasseurs ?
Il faut les libérer, si tel est que l’Etat peut rembourser uniquement les souscripteurs, pour qui le gouvernement s’est donné jusqu’au 28 février 2017.
Mais apparemment, le paiement des sommes qui leur sont dues n’est pas encore total.
Cela dit, il faut indiquer que si les promoteurs sont coupables, le gouvernement l’est aussi. Parce qu’il sait le danger de ce système Ponzi, mais il a laissé faire.
Avait-il besoin de cet argent ? Pour faire quoi ?
Pour payer qui ? Suivez mon regard.
Le régime d’Alassane Ouattara est co-auteur de ce crime économique.
C’est pourquoi, il doit être poursuivi pour détournement de fonds public.
Il y a aussi que de fortes sommes sont exigées à des opérateurs économiques par des agents des impôts qui présentent leurs stylos comme des mitrailleuses. Sous prétexte que deux (2) balles de mutins ne coûtent pas 5.000f Cfa, alors que c’est eux qui reçoivent 12 à 17.000.000f Cfa.
Au plan médiatique
La libéralisation de l’espace audio-visuel tant attendue par les Ivoiriens est désormais l’affaire exclusive de la famille du Président de la République. Ses enfants sont propriétaires, à eux seuls, de toutes les quatre (4) chaines de télévision privées (les seules) autorisées à émettre, en dehors de la chaîne publique, RTI elle-même embrigadée par le Rdhp, coalition au pouvoir.
En matière de délit de presse, l’Etat ne respecte rien. Mêmes ses propres engagements.
En août 2016, le gouvernement Ouattara a adopté, un projet de loi modifiant le cadre juridique régissant depuis 2004, le secteur de la presse.
De nouveaux acquis en matière de liberté de la presse dont la soustraction de la garde à vue ou de la détention préventive du Journaliste, inculpé pour des faits constitutifs d’un délit de presse. Le nouveau dispositif, exclut la peine d’emprisonnement pour des faits qualifiés de délit de presse.
Or dans le cadre de l’arrestation des, 06 accusés ne devraient pas être détenus. Ils l’ont malheureusement été et ce n’est pas bon pour l’image du pays.
Au plan international
L’image du pays n’est pas ce à quoi l’on tente de faire croire.
« La Côte d’Ivoire donne l’impression d’être gouverné et ses dirigeants ont un programme très ambitieux, celui de l’émergence en 2020. Et pourtant le miracle ivoirien n’est pas encore une réalité pour la majorité de la population dont 46% restent en dessous du seuil de la pauvreté.
Les inégalités territoriales et sociales semblent s’être accrues. En dehors d’Abidjan, dans certaines villes du pays, à l’image de Bouaké, la deuxième ville, la pauvreté demeure massive. Près de 40% de la population n’est pas raccordée à l’eau potable, ni à l’électricité. Le pays connaît des taux de mortalité maternelle et infantile parmi les plus nombreux au monde. Globalement, des Ivoiriens ont le sentiment que leurs conditions de vie ne s’améliorent pas (...) ».
Voilà ce que l’on dit de notre pays à l’étranger, depuis l’avènement de Ouattara au pouvoir.
Ça suffit ! On a assez menti aux Ivoiriens qui ne voient pas les fruits de la croissance de Ouattara.
Leur croissance à plusieurs chiffres ne profite pas aux Ivoiriens, mais à une coterie gloutonne bien ancrée dans les dédales des édifices publics et leurs ramifications à l’étranger.
Mesdames et messieurs,
Voici donc quelques-uns des vrais problèmes auxquels les autorités ivoiriennes doivent faire face.
ANALYSE ET POSITION DE LA NACIP
Au plan politique, administratif et militaire
Au vu de ces différentes nominations dans le Gouvernement, dans l’armée et dans l’administration, calquées sur le népotisme, le favoritisme et qui fait la promotion de la médiocrité, Monsieur Alassane OUATTARA donne, lui-même, la preuve qu’il ne fait toujours pas d’efforts pour se réconcilier avec les Ivoiriens.
Il a du mal à se mettre dans la peau de Président de tous les Ivoiriens, contrairement à ce qu’il fait croire à la communauté internationale.
Parce que ses pratiques traduisent éloquemment que l’homme a une préférence ethnique poussée en faveur des gens du Nord.
Créant de fait, une REPUBLIQUE DU NORD, conformément à la CHARTE DU NORD.
La justice des vainqueurs fait donc son chemin.
Méfions-nous !
La politique de Ouattara basée sur le rattrapage pénalisera cette partie du pays dans l’avenir.
Il subit de ce fait, un échec cuisant dans la réconciliation du pays.
Nous en interpellons la Communauté internationale !
La Côte d’Ivoire n’a pas besoin d’une nouvelle guerre fratricide.
Nous sommes plutôt pour fonder une nation plus fraternelle, démocratique et prospère.
Mais depuis 1960, ce 1er Gouvernement de la 3ème République, est le plus négatif que la Côte d’Ivoire est jamais connu !
C’est donc lui, Ouattara, qui est à la base des problèmes de la Côte d’Ivoire, qui n’est pas encore réconciliée, comme les Ivoiriens le souhaitent.
Il faut qu’il libère, sans condition, tous les prisonniers politiques.
Car, la libération de ces Ivoiriens emprisonnés sans jugement dans cette 3ème République, et l’organisation du retour paisible des exilés constituent des éléments fondamentaux pour la réconciliation nationale.
On ne gère pas un pays qui s’est battu pour arracher le multipartisme face au parti unique (de l’époque), de cette façon.
Au plan social et économique
Et la Nacip se convainc que les grèves, la gabegie (le cas de Petroci), et la corruption dans l’administration ivoirienne, sont les conséquences de la mauvaise gestion des affaires du pays par le gouvernement GON, dans lequel le mensonge est devenu une seconde nature : on dit tout ce qui est bon, sauf qu’on ne le traduit pas en acte bénéfique au peuple. L’avenir du pays s’en trouve ainsi compromis.
Alors que les Ivoiriens attendent des actions plus énergiques de la part du gouvernement, contre la vie chère.
En ce qui concerne la grève des fonctionnaires, qui a particulièrement touché le secteur de l’Education, la Nacip se félicite de la suspension de leur mot d’ordre de grève.
Mais elle regrette que le Gouvernement ait mis du temps à écouter les grévistes et à parvenir à un accord, même partiel, qui a eu cependant le mérite de la reprise du travail. Sa promptitude, comme ça été le cas avec les mutins, aurait pu éviter de sacrifier des jours de cours à nos enfants et de faire perdre de l’argent à l’Etat.
Toutefois, la Nacip prévient qu’elle tiendra pour responsable tout le Gouvernement GON et le chef de l’Etat, si l’année scolaire 2016-2017 venait à être déclarée ‘’ANNEE BLANCHE’’ par l’Unesco, qui a d’ailleurs menacé dans ce sens.
Que le Président ALASSANE OUATTARA tienne donc toutes ses paroles !
Sinon, qu’il dégage !
Au plan judiciaire
La Nacip observe que l’attitude des ministres au détriment d’honnêtes citoyens et opérateurs économiques, est contraire au respect des valeurs de la bonne gouvernance dans la conduite des affaires publiques contenues dans la (fameuse) CHARTE D’ETHIQUE DU GOUVERNEMENT que les ministres de la République se sont librement dotés le 09 août 2011, et se sont engagés à respecter.
Malheureusement, toutes ces valeurs sont régulièrement foulées au pied par les ministres de OUATTARA, sans qu’il en dise mot. (Nous en avons les preuves).
La Nacip se demande alors s’il en tient compte dans les nominations des membres du Gouvernement ?
Apparemment NON !
En conclusion
La Nacip observe qu’Alassane Ouattara et son gouvernement n’inspirent plus confiance aux Ivoiriens.
En dépit des promesses de milliards, ces derniers refusent de cautionner ce gouvernement ethnique.
La mévente du cacao ivoirien ne semble plus les préoccuper. Les paysans peuvent mourir de faim. Ce n’est pas leur problème. Le Conseil café-cacao a donc failli.
Finalement, la Nacip se rend compte que le Président Alassane Ouattara s’est pressé de changer la Constitution, pour aller à une troisième République.
Tout simplement parce qu’il savait que le pays était en faillite. Il a donc voulu se débarrasser de tous les problèmes des Ivoiriens, pour en laisser la responsabilité à son Vice-président et à son Premier ministre et se retirer.
Mais, qu’il sache que personne ne va se retirer. Chacun doit rendre compte ou de sa gestion ou de ce qu’il a fait dans ce pays.
Notre position
Au vu de ce qui procède, la NACIP exige un audit du Conseil café-cacao et la mise en place d’un Comité d’experts pour gérer le fonds de soutien des producteurs.
La Nacip, exige également que soient auditées toutes les sociétés d’Etat ;
Y compris un audit indépendant pour tous les ministères mis en cause dans la souffrance de la population. A savoir : le ministère du Pétrole et de l’Energie, le ministère du Transport, le ministère des Infrastructures économiques, le ministère de l’Industrie, le ministère de l’Enseignement supérieur, du temps du ministre Cissé Bacongo, sur l’affaire des 400 milliards fcfa.
Nous demandons avec insistance la démission du gouvernement GON, et la mise en place d’un gouvernement d’union et de réconciliation ;
La Nacip entamera très prochainement, des tournées d’information suivies d’actions à travers tout le pays, jusqu’à ce que ce 1er gouvernement de la 3ème République s’en aille.
La Nacip appelle par ailleurs tous les Ivoiriens à se mobiliser pour un sursaut national.
Elle appelle les populations à la vigilance, car des autorités font sortir leurs proches du pays.
La Nacip associe tous les leaders politiques membres de l’AFD dans cet élan de mobilisation des Ivoiriens pour le changement.
Vive la Côte d’Ivoire !
Vive la Nacip !
Je vous remercie.
Fait à Abidjan, le 02 mars 2017
Pour la NACIP
Le président SAM L’AFRICAIN