Des militaires arrêtés et détenus depuis 2011 craingnent encore pour leur vie. Selon nos sources, ceux de la prison militaire d’Abidjan sont menacés de transfèrement dans les prisons de l’intérieur du pays.
Les mêmes sources expliquent que les militaires détenus à la Maison d’arrêt militaire d’Abidjan –(Mama) sont de plus en plus inquiets depuis que l’un d’entre eux, en l’occurrence le lieutenant Bawa de la marine, a été transféré au Camp pénal de Bouaké. Son transfèrement s’est, indiquent nos informateurs, effectué mardi dernier sans un minimum de précaution. «Mardi dernier, le lieutenant Bawa a été convoqué par l’adminitration de la prison militaire. Le détenu a répondu à cette convocation et, à sa grande surprise, il trouve des véhicules déjà disposés pour le conduire à Bouaké», souligne une source bien introduite. Qui précise que le concerné n’a pas eu le temps de prendre ses effets. Et une autre source d’ajouter : «Depuis ce transfèrement, les autres militaires détenus sont gagnés par la peur, parce qu’on leur a fait savoir qu’une liste est établie pour des détenus qui doivent être transférés dans les prisons de l’intérieur».
A en croire nos informateurs, les détenus ont peur de se retrouver dans les prisons de l’intérieur, parce que l’on y subirait des traitements plus pénibles et insupportables que dans la prison d’Abidjan. «Ils savent de quoi ils parlent, parce qu’ils ont déjà fait cette amère expérience en 2013 quand ils ont été envoyés dans les prisons de l’intérieur», fait remarquer une source.
On peut aussi se demander ce qui peut motiver ces déplacements des détenus. Est-ce les différentes mutineries des militaires qui effraient et poussent le pouvoir à persécuter les détenus ?
Benjamin KORé
Les mêmes sources expliquent que les militaires détenus à la Maison d’arrêt militaire d’Abidjan –(Mama) sont de plus en plus inquiets depuis que l’un d’entre eux, en l’occurrence le lieutenant Bawa de la marine, a été transféré au Camp pénal de Bouaké. Son transfèrement s’est, indiquent nos informateurs, effectué mardi dernier sans un minimum de précaution. «Mardi dernier, le lieutenant Bawa a été convoqué par l’adminitration de la prison militaire. Le détenu a répondu à cette convocation et, à sa grande surprise, il trouve des véhicules déjà disposés pour le conduire à Bouaké», souligne une source bien introduite. Qui précise que le concerné n’a pas eu le temps de prendre ses effets. Et une autre source d’ajouter : «Depuis ce transfèrement, les autres militaires détenus sont gagnés par la peur, parce qu’on leur a fait savoir qu’une liste est établie pour des détenus qui doivent être transférés dans les prisons de l’intérieur».
A en croire nos informateurs, les détenus ont peur de se retrouver dans les prisons de l’intérieur, parce que l’on y subirait des traitements plus pénibles et insupportables que dans la prison d’Abidjan. «Ils savent de quoi ils parlent, parce qu’ils ont déjà fait cette amère expérience en 2013 quand ils ont été envoyés dans les prisons de l’intérieur», fait remarquer une source.
On peut aussi se demander ce qui peut motiver ces déplacements des détenus. Est-ce les différentes mutineries des militaires qui effraient et poussent le pouvoir à persécuter les détenus ?
Benjamin KORé