Pour accéder au pouvoir d’Etat en 2010, le Rassemblement Des Républicains du Président Alassane Ouattara a bénéficié du soutien considérable de son allié, le PDCI de Félix Houphouët-Boigny. Un soutien qui a été renouvelé par son Président Henri Konan Bédié lors du dernier scrutin présidentiel et ce malgré les multiples contestations des militants de ce parti. Contestations qui ont même suscité des candidatures indépendantes sorties de ses rangs. Pourtant, l’engagement du président Bédié tenait à ce qu’en 2020, le RDR apporte également son soutien à son parti dans le cadre de sa reconquête du pouvoir d’Etat. Cette ambition a été baptisée alternance 2020. Et le Président Bédié a dû l’arracher au forceps à ses militants. Une proposition à laquelle, le parti du Président Ouattara n’y a trouvé aucune objection et y a adhéré. Mais l’évolution de l’actualité présente chaque jour une autre réalité des faits. L’appétit des cadres du RDR devenant donc de plus en plus important, le Président Ouattara qui, certainement, tenait à respecter son engagement vis-à-vis de son aîné Henri Konan Bédié se sent alors embarrassé. Et pour résoudre la question, il rejoint le Président du PDCI qui a appelé tous les Houphouëtistes à retourner à la maison quelques jours plutôt avant son second appel de Daoukro qui renouvelle le soutien de son parti à Alassane Ouattara.
Comment Alassane Ouattara a voulu régler la question de l’alternance ?
Une aubaine pour le Président du RDR pour tenter de sauver la face. Il en profite pour donner alors le portrait-robot de son successeur. « Je désignerais le meilleur d’entre eux pour me remplacer », a-t-il coupé court à la question de sa succession qui fait rage dans les rangs des Républicains. Le faisant, le Président Ouattara croyait freiner l’élan de ses militants et clamer celui de son allié le PDCI qui réclame l’alternance en sa faveur en 2020. Mais les cadres qui estiment qu’ils ont eux aussi leur carte à jouer après lui, n’entendent pas les choses de cette façon. « Le RHDP va continuer à fonctionner en gardant l’identité de chacun des partis membres », répond Amadou Soumahoro, Secrétaire Général intérimaire du RDR et président du directoire de la coalition des Houphouëtistes qui traduisait là le sentiment des militants de son parti. Ils répondent donc aux Présidents Bédié et Ouattara qu’ils n’entendent pas s’inscrire dans leur vision.
Le piège
Le RDR refuse de revenir à la maison. Du coup, il embarrasse à nouveau le Président Ouattara. Il remet en cause la proposition de son chef qui voulait pour sa succession, le meilleur d’entre les Houphouëtistes pour assurer la relève. Cette position du RDR actualise le deal de l’alternance conclu entre les deux poids lourds du RHDP. Pour l’honnêteté, et pour ne pas devenir le ‘‘boulanger’’ de la scène politique ivoirienne actuelle, le RDR se doit de respecter ses engagements. Car l’Africain, le vrai, oui le vrai, ne se mesure qu’au respect de sa parole donnée. Le meilleur dont parle le Président Ouattara pourrait sortir des rangs des cadres RDR mais revenus à la maison. Le RDR est alors pris à son propre piège par ce refus qui remet en cause l’alternance réclamée par le PDCI.
JEN
Comment Alassane Ouattara a voulu régler la question de l’alternance ?
Une aubaine pour le Président du RDR pour tenter de sauver la face. Il en profite pour donner alors le portrait-robot de son successeur. « Je désignerais le meilleur d’entre eux pour me remplacer », a-t-il coupé court à la question de sa succession qui fait rage dans les rangs des Républicains. Le faisant, le Président Ouattara croyait freiner l’élan de ses militants et clamer celui de son allié le PDCI qui réclame l’alternance en sa faveur en 2020. Mais les cadres qui estiment qu’ils ont eux aussi leur carte à jouer après lui, n’entendent pas les choses de cette façon. « Le RHDP va continuer à fonctionner en gardant l’identité de chacun des partis membres », répond Amadou Soumahoro, Secrétaire Général intérimaire du RDR et président du directoire de la coalition des Houphouëtistes qui traduisait là le sentiment des militants de son parti. Ils répondent donc aux Présidents Bédié et Ouattara qu’ils n’entendent pas s’inscrire dans leur vision.
Le piège
Le RDR refuse de revenir à la maison. Du coup, il embarrasse à nouveau le Président Ouattara. Il remet en cause la proposition de son chef qui voulait pour sa succession, le meilleur d’entre les Houphouëtistes pour assurer la relève. Cette position du RDR actualise le deal de l’alternance conclu entre les deux poids lourds du RHDP. Pour l’honnêteté, et pour ne pas devenir le ‘‘boulanger’’ de la scène politique ivoirienne actuelle, le RDR se doit de respecter ses engagements. Car l’Africain, le vrai, oui le vrai, ne se mesure qu’au respect de sa parole donnée. Le meilleur dont parle le Président Ouattara pourrait sortir des rangs des cadres RDR mais revenus à la maison. Le RDR est alors pris à son propre piège par ce refus qui remet en cause l’alternance réclamée par le PDCI.
JEN