Comment revenir au pouvoir ? Répondre à cette préoccupation, revient à faire le bilan de la marche du PDCI ces deux dernières décennies et surtout voir s’il existe une ambition de conquête du pouvoir d’Etat à défendre.
Dix-huit ans après avoir perdu le pouvoir d’Etat, le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire, deuxième formation politique d’Afrique qui porte la marque de Félix Houphouët-Boigny, père de la Côte d’Ivoire moderne, n’a pas encore trouvé les mécanismes de son retour aux affaires. Cet appétit semble même ne plus faire partie de son existence. Et pourtant, les disciples du vieux ont un devoir de mémoire. Il leur a laissé un héritage à sa disparition le 7 décembre 1993 qu’ils se doivent de protéger et d’en assurer la pérennité. « Je n’ai aucun doute à me faire, car la relève est assurée », déclarait le Président Houphouët en guise d’incitation lancée à l’endroit des cadres de son parti. Seulement 23 années après, le précieux héritage devant assurer la perpétuation de ses actions ne se porte pas bien. Il est mal en point.
Comment revenir au-devant de la scène ?
Pour la reconquête du pouvoir d’Etat perdu par les armes en décembre 1999, les héritiers d’Houphouët-Boigny devront avoir à l’esprit qu’ils doivent des comptes au père fondateur du PDCI. Ils doivent surtout afficher une ambition claire sur la gestion des affaires de l’Etat. Une interrogation se pose donc avec acuité. « Qu’avons-nous fait de l’héritage du vieux? » Pour y répondre, la direction du parti dirigé actuellement par Henri Konan Bédié doit s’armer de courage, d’engagement, de détermination, d’honneur et de dignité, en dégageant clairement ses ambitions pour la gestion de cet héritage. En effet, parlant de courage, l’instance de décision du PDCI devra alors afficher clairement ses ambitions par un plan de survie du parti et le défendre quoiqu’il advienne. Est-ce désormais un parti qui doit simplement servir de faire- valoir sans toute autre ambition ? Si non, il faudra aux militants, engagement et détermination pour l’application de la politique de ce parti sur le terrain. Ainsi, tenir la flamme militante allumée, revient alors à engager le combat pour la reconquête du pouvoir d’Etat. En appelant à s’armer d’honneur et de dignité, c’est inviter à rendre hommage au Président Houphouët pour ce qu’il a laissé derrière lui en héritage. Le PDCI étant un véritable vivier de toutes les compétences susmentionnées, relever le défi de la reconquête du pouvoir d’Etat ne peut être qu’une simple formalité, une fois que la consigne est clairement donnée à la base, la véritable arme de combat politique de ce parti.
JEN
Dix-huit ans après avoir perdu le pouvoir d’Etat, le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire, deuxième formation politique d’Afrique qui porte la marque de Félix Houphouët-Boigny, père de la Côte d’Ivoire moderne, n’a pas encore trouvé les mécanismes de son retour aux affaires. Cet appétit semble même ne plus faire partie de son existence. Et pourtant, les disciples du vieux ont un devoir de mémoire. Il leur a laissé un héritage à sa disparition le 7 décembre 1993 qu’ils se doivent de protéger et d’en assurer la pérennité. « Je n’ai aucun doute à me faire, car la relève est assurée », déclarait le Président Houphouët en guise d’incitation lancée à l’endroit des cadres de son parti. Seulement 23 années après, le précieux héritage devant assurer la perpétuation de ses actions ne se porte pas bien. Il est mal en point.
Comment revenir au-devant de la scène ?
Pour la reconquête du pouvoir d’Etat perdu par les armes en décembre 1999, les héritiers d’Houphouët-Boigny devront avoir à l’esprit qu’ils doivent des comptes au père fondateur du PDCI. Ils doivent surtout afficher une ambition claire sur la gestion des affaires de l’Etat. Une interrogation se pose donc avec acuité. « Qu’avons-nous fait de l’héritage du vieux? » Pour y répondre, la direction du parti dirigé actuellement par Henri Konan Bédié doit s’armer de courage, d’engagement, de détermination, d’honneur et de dignité, en dégageant clairement ses ambitions pour la gestion de cet héritage. En effet, parlant de courage, l’instance de décision du PDCI devra alors afficher clairement ses ambitions par un plan de survie du parti et le défendre quoiqu’il advienne. Est-ce désormais un parti qui doit simplement servir de faire- valoir sans toute autre ambition ? Si non, il faudra aux militants, engagement et détermination pour l’application de la politique de ce parti sur le terrain. Ainsi, tenir la flamme militante allumée, revient alors à engager le combat pour la reconquête du pouvoir d’Etat. En appelant à s’armer d’honneur et de dignité, c’est inviter à rendre hommage au Président Houphouët pour ce qu’il a laissé derrière lui en héritage. Le PDCI étant un véritable vivier de toutes les compétences susmentionnées, relever le défi de la reconquête du pouvoir d’Etat ne peut être qu’une simple formalité, une fois que la consigne est clairement donnée à la base, la véritable arme de combat politique de ce parti.
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