La Banque mondiale a décidé de répondre favorablement au cri du cœur des populations ivoiriennes qui disent ne pas bénéficier du fruit de la croissance économique dont parle le gouvernement Ouattara depuis plusieurs années. Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale Afrique qui a été reçu par le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a promis qu’environ 150 millions de dollars seront mis à la disposition de l’Etat ivoirien. Evaluée à 75 milliards de FCFA, cette enveloppe de soutien de la Banque mondiale à la Côte d’Ivoire est destinée au financement des projets sociaux, a indiqué Makhtar Diop. Une nouvelle qui doit, en principe, réjouir les populations ivoiriennes. Etant donné qu’elles éprouvent d’énormes besoins en la matière. A Abidjan comme dans les grandes villes du pays, la question de l’insalubrité fait rage. Car il manque des poubelles aux endroits stratégiques. Il y a également un manque criant de camions et autres engins de collecte d’ordures ménagères. Aussi, nombreux sont les gros villages où l’on note l’absence d’eau potable, d’électricité, de voirie et d’autres infrastructures de base. Cette enveloppe devrait permettre à l’Etat de soulager un tant soit peu les populations à qui l’on a promis l’émergence. Le vice-Président de la Banque mondiale Afrique a dit également vouloir faire face dans l’avenir à la question de l’emploi des jeunes en ciblant certains domaines spécifiques. Pour lui, le secteur des Technologies de l’information (Tic), où le gouvernement ivoirien veut investir semble le plus approprié. Un gros dossier est en préparation dans ce domaine qui demeure très important pour le développement économique des jeunes. Avec ces projets, la Banque mondiale entend soutenir la Côte d’Ivoire, locomotive de la sous-région ouest africaine, en vue de maintenir la croissance de ces dernières années. Pourvu que les populations soient effectivement les vrais bénéficiaires.
Laure Gozo
Laure Gozo
