Abidjan – Le deuxième congrès international de la Société africaine de santé mentale (Sasm) couplé au quatrième congrès de la Société de psychiatrie de Côte d’Ivoire (Spci) s’ouvrent, lundi, autour du thème « Femmes, développement et psychopathologie en Afrique ».
Durant quatre jours, environ 200 participants venant de 18 pays vont réfléchir sur les moyens de renforcer les changements positifs chez les femmes et lutter contre les pressions, les traumatismes qu’elles subissent du fait du développement.
La rencontre scientifique va s’articuler autour de conférences, symposium et panels. Entre autres thèmes qui seront débattus, on peut citer « Nouvelles formes d’insécurité en Afrique et santé mentale des femmes et des familles », « Polygamie et santé mentale des femmes », « Images de la femme, femme en image », « femmes, anxiété et anxiolytiques en Afrique ».
Cette rencontre scientifique vise à dépeindre des tableaux sociétaux, psychopathologiques, mais aussi à proposer avec les femmes, des repères de résolution des problèmes qu’elles rencontrent dans la société actuelle », selon les initiateurs.
Pour le président de la Spci, Pr Drissa Koné, également président du comité d’organisation, ce congrès sera aussi une occasion d’attirer l’attention des décideurs sur l’urgence de promouvoir la santé mentale. Ce ne sont certes pas des jambes ou des bras coupés, mais les problèmes de santé mentale sont tout aussi dramatiques. Le poids qu’ils représentent pour les individus a un impact économique, en termes de développement. Un individu déprimé ou traumatisé ne peut pas avoir un bon rendement professionnel, fait il remarqué.
Pour les chercheurs, en effet, « les nouveaux rôles et le travail de la femme dans l’Afrique moderne ont été accompagnés par d’importantes difficultés d’adaptation notamment concilier le travail et la vie de famille, faire accepter son leadership par la société, trouver sa place dans les prises de décision, défendre ses droits et son accès au plaisir… ».
Ces transformations ont induit des problèmes de santé mentale (stress, addiction, dépression), relationnels (attachement mère-enfant au regard du nouveau rôle des femmes, éducation), de nouvelles formes de pathologies, de violences sexuelles.
kkf/fmo
Durant quatre jours, environ 200 participants venant de 18 pays vont réfléchir sur les moyens de renforcer les changements positifs chez les femmes et lutter contre les pressions, les traumatismes qu’elles subissent du fait du développement.
La rencontre scientifique va s’articuler autour de conférences, symposium et panels. Entre autres thèmes qui seront débattus, on peut citer « Nouvelles formes d’insécurité en Afrique et santé mentale des femmes et des familles », « Polygamie et santé mentale des femmes », « Images de la femme, femme en image », « femmes, anxiété et anxiolytiques en Afrique ».
Cette rencontre scientifique vise à dépeindre des tableaux sociétaux, psychopathologiques, mais aussi à proposer avec les femmes, des repères de résolution des problèmes qu’elles rencontrent dans la société actuelle », selon les initiateurs.
Pour le président de la Spci, Pr Drissa Koné, également président du comité d’organisation, ce congrès sera aussi une occasion d’attirer l’attention des décideurs sur l’urgence de promouvoir la santé mentale. Ce ne sont certes pas des jambes ou des bras coupés, mais les problèmes de santé mentale sont tout aussi dramatiques. Le poids qu’ils représentent pour les individus a un impact économique, en termes de développement. Un individu déprimé ou traumatisé ne peut pas avoir un bon rendement professionnel, fait il remarqué.
Pour les chercheurs, en effet, « les nouveaux rôles et le travail de la femme dans l’Afrique moderne ont été accompagnés par d’importantes difficultés d’adaptation notamment concilier le travail et la vie de famille, faire accepter son leadership par la société, trouver sa place dans les prises de décision, défendre ses droits et son accès au plaisir… ».
Ces transformations ont induit des problèmes de santé mentale (stress, addiction, dépression), relationnels (attachement mère-enfant au regard du nouveau rôle des femmes, éducation), de nouvelles formes de pathologies, de violences sexuelles.
kkf/fmo