La Grande chancelière, Pr Henriette Dagri-Diabaté, a exhorté les praticiens à explorer toutes les approches en vue d’apporter des solutions pour préserver le bien-être psychique des femmes. Elle leur a même recommandé d’explorer les approches africaines des problèmes mentaux. « Je vous exhorte à les étudier et à mettre en évidence leurs pertinences et leurs limites », a-t-elle indiqué à l’ouverture, le 6 mars à Abidjan, des travaux du 2e congrès international de la Société africaine de santé mentale (Sasm) et du 4e congrès de la Société de psychiatrie de Côte d’Ivoire (Spci), placés sous son haut patronage. «C’est un fait patent que les sociétés africaines d’hier et d’aujourd’hui directement et indirectement, reposent sur l’engagement des femmes au quotidien. D’où l’importance décisive de leur bonne santé physique et mentale », a-t-elle souligné. Aussi, Henriette Dagri-Diabaté, a-t-elle salué les congressistes d’avoir placé la Femme au centre du débat sur la santé mentale. Car, a-t-elle déploré «si nos sociétés conviennent qu’il faut d’urgence soigner un paludisme ou une fracture, notre approche de la dépression et de l’ensemble des problèmes de santé mentale semble prendre tout leur temps ».
Dr Raymonde Goudou-Coffie, ministre de la Santé et de l’hygiène publique a relevé que l’objectif de ces congrès répond à la volonté du gouvernement ivoirien de promouvoir la santé pour tous. Elle a fait savoir que 57 structures socio-sanitaires offrent des soins de santé mentale en Côte d’Ivoire ; 15% sont en zone urbaine et 63% dans la région d’Abidjan. Ajoutant que seulement 25,3% des 83 districts sanitaires disposent d’un service offrant des soins de santé mentale tout en insistant sur l’insuffisance de services et de spécialistes en santé mentale en Côte d’Ivoire. Dans les ratios on note par exemple un pédopsychiatre pour 1 446 enfants et adolescents, un psychiatre pour 338 300 personnes, un infirmier spécialisé pour 276 433 personnes. La ministre de la Santé a donc persisté sur la nécessité d’inscrire les soins de santé mentale dans les soins de santé primaire, conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (Oms). « La prise en compte et la prise en charge de toutes les pathologies demeurent une préoccupation pour prendre en compte toutes les dimensions de l’être», a exhorté Raymonde Goudou-Coffie qui a dit attendre les recommandations de ces travaux qui viendront renforcer les chantiers de réflexion en cours.
Le Pr Arouna Ouédraogo, président de la Société africaine de santé mentale a, quant à lui, plaidé la cause de la santé mentale reléguée au second rang des priorités sanitaires. Quoique, a-t-il regretté : « les troubles mentaux représentent un immense fardeau qui contribuent à la charge globale de morbidité ». Pour lui, une attention particulière doit être accordée à la santé mentale afin que nos sociétés se développent en s’humanisant.
Pr Thiam Assane, Directeur de cabinet représentant la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Pr Bakayoko-Ly Ramata a salué la tenue de ces assises. Car, est-il convaincu, en apportant des réponses satisfaisantes à nos concitoyens, ce congrès jouera un rôle important dans la stabilité des familles et de la société.
Notons que le 2e congrès international de la société africaine de santé mentale (SASM) couplé du 4e congrès de la société de psychiatrie de Côte d’Ivoire (SPCI) avec pour thème central : «Femmes, développement et psychopathologie en Afrique », est une occasion pour les praticiens de réfléchir sur les moyens de renforcer les changements positifs chez les femmes et lutter contre les pressions, les traumatismes qu’elles subissent du fait du développement.
D.Tagro
Dr Raymonde Goudou-Coffie, ministre de la Santé et de l’hygiène publique a relevé que l’objectif de ces congrès répond à la volonté du gouvernement ivoirien de promouvoir la santé pour tous. Elle a fait savoir que 57 structures socio-sanitaires offrent des soins de santé mentale en Côte d’Ivoire ; 15% sont en zone urbaine et 63% dans la région d’Abidjan. Ajoutant que seulement 25,3% des 83 districts sanitaires disposent d’un service offrant des soins de santé mentale tout en insistant sur l’insuffisance de services et de spécialistes en santé mentale en Côte d’Ivoire. Dans les ratios on note par exemple un pédopsychiatre pour 1 446 enfants et adolescents, un psychiatre pour 338 300 personnes, un infirmier spécialisé pour 276 433 personnes. La ministre de la Santé a donc persisté sur la nécessité d’inscrire les soins de santé mentale dans les soins de santé primaire, conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (Oms). « La prise en compte et la prise en charge de toutes les pathologies demeurent une préoccupation pour prendre en compte toutes les dimensions de l’être», a exhorté Raymonde Goudou-Coffie qui a dit attendre les recommandations de ces travaux qui viendront renforcer les chantiers de réflexion en cours.
Le Pr Arouna Ouédraogo, président de la Société africaine de santé mentale a, quant à lui, plaidé la cause de la santé mentale reléguée au second rang des priorités sanitaires. Quoique, a-t-il regretté : « les troubles mentaux représentent un immense fardeau qui contribuent à la charge globale de morbidité ». Pour lui, une attention particulière doit être accordée à la santé mentale afin que nos sociétés se développent en s’humanisant.
Pr Thiam Assane, Directeur de cabinet représentant la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Pr Bakayoko-Ly Ramata a salué la tenue de ces assises. Car, est-il convaincu, en apportant des réponses satisfaisantes à nos concitoyens, ce congrès jouera un rôle important dans la stabilité des familles et de la société.
Notons que le 2e congrès international de la société africaine de santé mentale (SASM) couplé du 4e congrès de la société de psychiatrie de Côte d’Ivoire (SPCI) avec pour thème central : «Femmes, développement et psychopathologie en Afrique », est une occasion pour les praticiens de réfléchir sur les moyens de renforcer les changements positifs chez les femmes et lutter contre les pressions, les traumatismes qu’elles subissent du fait du développement.
D.Tagro