L’atelier d’élaboration des mécanismes de fonctionnement de la biobanque de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est ouvert, jeudi, à Abidjan en présence de la ministre ivoirienne de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Ramata Ly-Bakayoko, a constaté APA sur place.
La mise en place d’une biobanque régionale va doter la région Ouest-africaine des capacités techniques suffisantes de conservation et de gestion des ressources biologiques selon les normes internationales pour améliorer la coopération scientifique et la recherche dans l’espace CEDEAO.
‘’La biobanque répond à un besoin réel pour tous les pays de la CEDEAO’’, a souligné la ministre Ramata Ly-Bakayoko, en ce sens que l’Afrique Subsaharienne fait l’objet depuis les années 2000 d’une recrudescence d’épidémies de pathologies émergentes ou ré-émergentes comme la Fièvre Jaune, Dengue, Fièvre de la vallée du Rift, Chikungunya, Ebola, Zika mais également d’épidémies récurrentes de méningites bactériennes, de choléra.
Auparavant, Jean-Marie Yaméogo Représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Côte d’Ivoire, Carlos Brito Représentant du Directeur général de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) et le Directeur général adjoint de la santé, Blaise Koné, par ailleurs représentant de la ministre ivoirienne de la santé et de l’hygiène publique ont tour à tour salué la tenue de cette rencontre à Abidjan.
En effet, cet atelier vise à renforcer les capacités régionales de conservation des ressources biologiques en améliorant la coopération scientifique entre les différents laboratoires de référence afin de soutenir la recherche biomédicale et de mettre en place les meilleures stratégies de Diagnostic, de contrôle et de Prévention des maladies.
Les spécimens biologiques ont été recueillis pendant des décennies, mais c’est seulement depuis la fin des années 1990 que des biobanques ont été établies d’une manière plus systématique notamment dans les pays développés.
Le renforcement de la surveillance épidémiologique et les progrès de la recherche génomique ont entraîné une augmentation de l’échantillonnage et de la demande de conservation des échantillons biologiques.
Les biobanques recueillent et stockent une variété d’échantillons (principalement humains) de tissus, de cellules, de sang, de salive, de plasma ou d’ADN. Ces échantillons sont essentiels dans la recherche biomédicale pour comprendre les mécanismes de la maladie et développer de nouvelles stratégies diagnostique et thérapeutiques.
L’insuffisance des capacités locales de diagnostic et de conservation des échantillons biologiques ont entraîné d’une part une mauvaise condition de conservation des ressources biologiques tant au niveau technique que bio-sécuritaire notamment des souches de référence découvertes dans la région.
D’autre part l’exportation d’une grande quantité de ces échantillons vers les pays développés disposant de plus d’outils de diagnostic et de biobanque qui répondent aux normes techniques internationales.
Devant l’insuffisance, voire l’absence des capacités nationales de conservation et la quantité importante de matériels biologiques recueillis notamment dans le cadre de la surveillance épidémiologique, de diagnostics, des projets de recherche, l’ensemble des experts de la région Ouest-africaine ont proposé à l’unanimité de la mise en place d’une biobanque régionale des pays membres de la CEDEAO en Octobre dernier à Accra au Ghana.
Cette proposition a été faite à l’issue de la mise en place du réseau régional des laboratoires de la CEDEAO dans le cadre de l’opérationnalisation du Centre Régional de Surveillance et Contrôle des Maladies de la CEDEAO.
Cette volonté a été renouvelée récemment à Conakry lors des ateliers de planification conjointe du projet REDISSE (Regional Disease Surveillance Systems Enhancement) au cours desquels la mise en place d’une biobanque régionale a été identifiée comme l’une des interventions régionales majeures dans le cadre de ce projet.
C’est dans ce contexte que le Centre des Ressources Biologiques de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire (IPCI) à Abidjan qui dispose déjà de grandes capacités de conservation et utilisant des techniques de pointe (Cryo congélation, lyophilisation, encapsulation etc) a été désigné comme devant abriter la biobanque régionale pour les pays membres de la CEDEAO.
La biobanque régionale va renforcer les capacités nationales et régionales de conservation des ressources biologiques selon les normes internationales. Elle vise également à promouvoir la collaboration et la recherche scientifique dans l’espace CEDEAO pour améliorer les stratégies de Diagnostic, de contrôle et de prévention des maladies et à mettre à la disposition des laboratoires et des chercheurs des souches de référence. Les travaux s’achèvent samedi.
LS/APA
La mise en place d’une biobanque régionale va doter la région Ouest-africaine des capacités techniques suffisantes de conservation et de gestion des ressources biologiques selon les normes internationales pour améliorer la coopération scientifique et la recherche dans l’espace CEDEAO.
‘’La biobanque répond à un besoin réel pour tous les pays de la CEDEAO’’, a souligné la ministre Ramata Ly-Bakayoko, en ce sens que l’Afrique Subsaharienne fait l’objet depuis les années 2000 d’une recrudescence d’épidémies de pathologies émergentes ou ré-émergentes comme la Fièvre Jaune, Dengue, Fièvre de la vallée du Rift, Chikungunya, Ebola, Zika mais également d’épidémies récurrentes de méningites bactériennes, de choléra.
Auparavant, Jean-Marie Yaméogo Représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Côte d’Ivoire, Carlos Brito Représentant du Directeur général de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) et le Directeur général adjoint de la santé, Blaise Koné, par ailleurs représentant de la ministre ivoirienne de la santé et de l’hygiène publique ont tour à tour salué la tenue de cette rencontre à Abidjan.
En effet, cet atelier vise à renforcer les capacités régionales de conservation des ressources biologiques en améliorant la coopération scientifique entre les différents laboratoires de référence afin de soutenir la recherche biomédicale et de mettre en place les meilleures stratégies de Diagnostic, de contrôle et de Prévention des maladies.
Les spécimens biologiques ont été recueillis pendant des décennies, mais c’est seulement depuis la fin des années 1990 que des biobanques ont été établies d’une manière plus systématique notamment dans les pays développés.
Le renforcement de la surveillance épidémiologique et les progrès de la recherche génomique ont entraîné une augmentation de l’échantillonnage et de la demande de conservation des échantillons biologiques.
Les biobanques recueillent et stockent une variété d’échantillons (principalement humains) de tissus, de cellules, de sang, de salive, de plasma ou d’ADN. Ces échantillons sont essentiels dans la recherche biomédicale pour comprendre les mécanismes de la maladie et développer de nouvelles stratégies diagnostique et thérapeutiques.
L’insuffisance des capacités locales de diagnostic et de conservation des échantillons biologiques ont entraîné d’une part une mauvaise condition de conservation des ressources biologiques tant au niveau technique que bio-sécuritaire notamment des souches de référence découvertes dans la région.
D’autre part l’exportation d’une grande quantité de ces échantillons vers les pays développés disposant de plus d’outils de diagnostic et de biobanque qui répondent aux normes techniques internationales.
Devant l’insuffisance, voire l’absence des capacités nationales de conservation et la quantité importante de matériels biologiques recueillis notamment dans le cadre de la surveillance épidémiologique, de diagnostics, des projets de recherche, l’ensemble des experts de la région Ouest-africaine ont proposé à l’unanimité de la mise en place d’une biobanque régionale des pays membres de la CEDEAO en Octobre dernier à Accra au Ghana.
Cette proposition a été faite à l’issue de la mise en place du réseau régional des laboratoires de la CEDEAO dans le cadre de l’opérationnalisation du Centre Régional de Surveillance et Contrôle des Maladies de la CEDEAO.
Cette volonté a été renouvelée récemment à Conakry lors des ateliers de planification conjointe du projet REDISSE (Regional Disease Surveillance Systems Enhancement) au cours desquels la mise en place d’une biobanque régionale a été identifiée comme l’une des interventions régionales majeures dans le cadre de ce projet.
C’est dans ce contexte que le Centre des Ressources Biologiques de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire (IPCI) à Abidjan qui dispose déjà de grandes capacités de conservation et utilisant des techniques de pointe (Cryo congélation, lyophilisation, encapsulation etc) a été désigné comme devant abriter la biobanque régionale pour les pays membres de la CEDEAO.
La biobanque régionale va renforcer les capacités nationales et régionales de conservation des ressources biologiques selon les normes internationales. Elle vise également à promouvoir la collaboration et la recherche scientifique dans l’espace CEDEAO pour améliorer les stratégies de Diagnostic, de contrôle et de prévention des maladies et à mettre à la disposition des laboratoires et des chercheurs des souches de référence. Les travaux s’achèvent samedi.
LS/APA