Yamoussoukro - En Côte d’Ivoire, 95 % des armes sont marquées et sécurisées, a confié le secrétaire exécutif de la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petits calibres (ComNat-AlPC), Anzian Kouadja, jeudi à Yamoussoukro, lors d'un atelier sur le rôle des médias dans le contrôle démocratique du secteur de la sécurité.
Selon le secrétaire exécutif du ComNat-ALPC, il existe aujourd’hui des bases de données dans 11 préfectures de police reliées à la direction régionale de la police, des bases de données dans 14 escadrons reliées au grand commandement de la gendarmerie et 17 bases de données au niveau des camps militaires reliées à l’État-major général des armées.
« Nous sommes en train d’aider les douanes et la marine à avoir des bases données », a fait savoir Anzian Kouadja. Il a souligné que l’objectif est de constituer une base de données centralisées et informatisées pour le pays. Le représentant du ComNat-ALPC a indiqué que dans le cadre de la lutte contre les armes légères et le contrôle des munitions, 130 sites ont été réhabilités, quatre soutes construites et 70 autres réhabilités.
La Côte d’Ivoire a acquis des machines de destruction et a détruit plusieurs munitions, des explosifs et des mines. Plus de 25 000 armes obsolètes ont été détruites dans le cadre du programme désarmement démobilisation et réinsertion et plus de 10 000 armes collectées au niveau communautaire détruites. « Ce, pour éviter que ces armes désuètes n’alimentent le circuit des trafics », a précisé Anzian Kouadja.
L’autre moyen de lutte contre la prolifération des armes, c’est l’approche communautaire avec la formation, la sensibilisation et l’implication des populations à travers une participation volontaire des activités sécuritaires, a fait savoir le secrétaire exécutif du ComNat-ALPC. Il a informé que bientôt une opération de marquage des armes des civils sera lancée pour un meilleur contrôle et une bonne sécurisation des armes dans le pays.
(AIP)
nam/cmas
Selon le secrétaire exécutif du ComNat-ALPC, il existe aujourd’hui des bases de données dans 11 préfectures de police reliées à la direction régionale de la police, des bases de données dans 14 escadrons reliées au grand commandement de la gendarmerie et 17 bases de données au niveau des camps militaires reliées à l’État-major général des armées.
« Nous sommes en train d’aider les douanes et la marine à avoir des bases données », a fait savoir Anzian Kouadja. Il a souligné que l’objectif est de constituer une base de données centralisées et informatisées pour le pays. Le représentant du ComNat-ALPC a indiqué que dans le cadre de la lutte contre les armes légères et le contrôle des munitions, 130 sites ont été réhabilités, quatre soutes construites et 70 autres réhabilités.
La Côte d’Ivoire a acquis des machines de destruction et a détruit plusieurs munitions, des explosifs et des mines. Plus de 25 000 armes obsolètes ont été détruites dans le cadre du programme désarmement démobilisation et réinsertion et plus de 10 000 armes collectées au niveau communautaire détruites. « Ce, pour éviter que ces armes désuètes n’alimentent le circuit des trafics », a précisé Anzian Kouadja.
L’autre moyen de lutte contre la prolifération des armes, c’est l’approche communautaire avec la formation, la sensibilisation et l’implication des populations à travers une participation volontaire des activités sécuritaires, a fait savoir le secrétaire exécutif du ComNat-ALPC. Il a informé que bientôt une opération de marquage des armes des civils sera lancée pour un meilleur contrôle et une bonne sécurisation des armes dans le pays.
(AIP)
nam/cmas