La nouvelle direction du Chu de Cocody à Abidjan veut éviter ce qui s’est passé le mardi 25 mars 2014. Ce jour là, le jeune mannequin ivoirien de 23 ans, Awa Fadiga, est décédé aux urgences faute de soins, selon ses proches. Ce qui avait provoqué une grosse vague d’indignation à Abidjan. Pour ne plus que cela ne se répète, Dr. Meité Djoussoufou, directeur général du Chu de Cocody a révélé récemment au cours d’une conférence de presse, de nouvelles dispositions de prise en charge aux urgences. « Il faut faire en sorte que la prise en charge aux urgences soit la plus optimale possible(…) L’orientation prioritaire cette année, c’est sur le fonctionnement des urgences. Les urgences du Chu de Cocody sont uniques en Côte d’Ivoire. Nous avons investi plus de 3 milliards de fcfa pour nous doter d’un équipement performant », a-t-il affirmé.
De façon concrète, dans une situation d’extrême urgence, le malade qui arrive aux urgences bénéficiera selon le directeur général, d’un chariot de soins d’extrême urgence. « C’est le cas des malades dont le pronostic vital est en jeu », a précisé Dr. Méité. « Il s’agit, a-t-il poursuivi, de mettre à la disposition du médecin soignant le nécessaire qu’il faut pour sauver le malade en le stabilisant». Ce chariot de soins d’extrême urgence « est gratuit » et est « déjà fonctionnel ». Une fois le malade stabilisé et qu’il n’est plus en danger de mort, il pourra bénéficier du « kit d’urgence ». Il est lui, payant ou gratuit, en fonction que les médicaments qui le composent en dépôt vente ou donnés gratuitement par le gouvernement. Sa spécificité est qu’il vise à concrètement soigner le malade alors que le chariot lui, vise à mettre le malade arrivé aux urgences en situation de détresse absolue hors de danger de mort. « Les kits ont été conçus par les médecins selon un protocole thérapeutique bien précis adapté à chaque type de maladie. De sorte que quelque soit le médecin, vous aurez le même type de médicaments pour traiter un cas de paludisme simple, par exemple », a voulu rassurer Dr. Méité pour dire qu’il n’y aura plus de désordre dans la prescription des médicaments aux urgences.
S’il a décidé de mettre de l’ordre dans le fonctionnement des urgences tant au niveau du matériel, des médicaments et du personnel qui sera soumis à charte d’éthique, le conférencier a aussi décidé de mettre de l’ordre chez les parents qui accompagnent les malades. « Un accompagnant par malade, nous suffirait », a décidé Dr. Méité. Plus besoin de plusieurs parents de malade autour de lui. « Ils peuvent venir aux heures de visite voir l’état de prise en charge de leur malade et repartir », a-t-il recommandé. Le directeur général du Chu de Cocody affirme qu’il est à la phase de sensibilisation qui fera place « bientôt, à l’application de la mesure qui va se traduire par l’expulsion des accompagnateurs de trop ». A cette mesure, Dr. Méité entend lutter contre les infections nosocomiales. C’est-à-dire une infection contractée lors d’un séjour à l’hôpital.
Coulibaly Zié Oumar
De façon concrète, dans une situation d’extrême urgence, le malade qui arrive aux urgences bénéficiera selon le directeur général, d’un chariot de soins d’extrême urgence. « C’est le cas des malades dont le pronostic vital est en jeu », a précisé Dr. Méité. « Il s’agit, a-t-il poursuivi, de mettre à la disposition du médecin soignant le nécessaire qu’il faut pour sauver le malade en le stabilisant». Ce chariot de soins d’extrême urgence « est gratuit » et est « déjà fonctionnel ». Une fois le malade stabilisé et qu’il n’est plus en danger de mort, il pourra bénéficier du « kit d’urgence ». Il est lui, payant ou gratuit, en fonction que les médicaments qui le composent en dépôt vente ou donnés gratuitement par le gouvernement. Sa spécificité est qu’il vise à concrètement soigner le malade alors que le chariot lui, vise à mettre le malade arrivé aux urgences en situation de détresse absolue hors de danger de mort. « Les kits ont été conçus par les médecins selon un protocole thérapeutique bien précis adapté à chaque type de maladie. De sorte que quelque soit le médecin, vous aurez le même type de médicaments pour traiter un cas de paludisme simple, par exemple », a voulu rassurer Dr. Méité pour dire qu’il n’y aura plus de désordre dans la prescription des médicaments aux urgences.
S’il a décidé de mettre de l’ordre dans le fonctionnement des urgences tant au niveau du matériel, des médicaments et du personnel qui sera soumis à charte d’éthique, le conférencier a aussi décidé de mettre de l’ordre chez les parents qui accompagnent les malades. « Un accompagnant par malade, nous suffirait », a décidé Dr. Méité. Plus besoin de plusieurs parents de malade autour de lui. « Ils peuvent venir aux heures de visite voir l’état de prise en charge de leur malade et repartir », a-t-il recommandé. Le directeur général du Chu de Cocody affirme qu’il est à la phase de sensibilisation qui fera place « bientôt, à l’application de la mesure qui va se traduire par l’expulsion des accompagnateurs de trop ». A cette mesure, Dr. Méité entend lutter contre les infections nosocomiales. C’est-à-dire une infection contractée lors d’un séjour à l’hôpital.
Coulibaly Zié Oumar