Paris - François Hollande a réaffirmé mercredi, lors d’un entretien avec le président ivoirien Alassane Ouattara, son "ouverture à toutes les propositions" que les 15 pays de la zone franc CFA pourraient formuler lors de leur prochaine réunion le 14 avril à Abidjan, a indiqué la présidence française dans un communiqué.
"En prévision de la réunion des ministres de la zone franc CFA qui se tiendra en avril à Abidjan, François Hollande a réaffirmé son ouverture à toutes les propositions que les Etats membres de la zone pourraient formuler à cette occasion, rappelant que cette monnaie et cette zone appartenaient aux pays qui la composent", a rapporté l’Elysée dans ce communiqué.
Le ministre de l’Economie Michel Sapin participera à cette réunion qui se tient deux fois par an alternativement en France et dans la région.
Le "CFA", utilisé par 155 millions d’habitants, est lié à l’euro par un système de parité fixe. Pour garantir cette parité, les Etats africains doivent déposer 50% de leurs réserves de change auprès du Trésor français.
Ce lien fort avec l’euro est considéré par beaucoup comme un gage de stabilité. Mais le système est aussi accusé par certains de freiner le développement de l’Afrique et de lui faire perdre une part de sa souveraineté, en obligeant les Etats concernés à calquer leur politique monétaire sur celle de la zone euro.
swi/ff/ct
"En prévision de la réunion des ministres de la zone franc CFA qui se tiendra en avril à Abidjan, François Hollande a réaffirmé son ouverture à toutes les propositions que les Etats membres de la zone pourraient formuler à cette occasion, rappelant que cette monnaie et cette zone appartenaient aux pays qui la composent", a rapporté l’Elysée dans ce communiqué.
Le ministre de l’Economie Michel Sapin participera à cette réunion qui se tient deux fois par an alternativement en France et dans la région.
Le "CFA", utilisé par 155 millions d’habitants, est lié à l’euro par un système de parité fixe. Pour garantir cette parité, les Etats africains doivent déposer 50% de leurs réserves de change auprès du Trésor français.
Ce lien fort avec l’euro est considéré par beaucoup comme un gage de stabilité. Mais le système est aussi accusé par certains de freiner le développement de l’Afrique et de lui faire perdre une part de sa souveraineté, en obligeant les Etats concernés à calquer leur politique monétaire sur celle de la zone euro.
swi/ff/ct