Cela fait 15 ans que les autorités ivoiriennes attendent ce moment. Le siège de l’Organisation Internationale du cacao (ICCO) quitte officiellement Londres pour Abidjan le 25 avril prochain. L’avenant à l’accord de siège a été signé ce mercredi 15 mars entre Luis Valverde, président du Conseil international du cacao et Ally Coulibaly, ministre ivoirien de l’Intégration africaine, à son cabinet au Plateau. Ce dernier, qui représentait le ministre des Affaires étrangères Marcel Amon Tanoh à cette cérémonie, a dit sa joie de prendre part, au nom du gouvernement ivoirien, à la signature de l’accord de siège entre l’Etat de Côte d’Ivoire et l’ICCO. « Cet accord marque le retour en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial du cacao du siège de l’Organisation Internationale du cacao. C’est Londres qui, pendant 44 ans, a abrité le siège de l’ICCO. Pour nous, il s’agit d’un retour à la maison puisque nous n’avons pas pu concrétiser l’accord de siège qui a été signé en 2002 ; il a fallu attendre 15 ans pour que cela se matérialise», a-t-il indiqué. Cet accord de siège vient donc remplacer celui du 22 novembre 2002 et permettra à l’Organisation de mieux remplir sa mission dans la mesure où « il renforce et précise les privilèges et immunités dévolus à l’Organisation Internationale du Cacao». L’acte qui vient d’être paraphé témoigne, à entendre Ally Coulibaly, de l’importance que le Chef de l’Etat attache au cacao qui représente 15% du PIB de la Côte d’Ivoire.
La signature de l’accord de siège, pour Luis Valverde, matérialise la réalisation d’un rêve qui est que l’ICCO doit se trouver dans le premier pays producteur de fèves de cacao. « Nous pensons que l’ICCO doit se trouver dans un pays producteur où la réalité de la production se trouve. C’est pour cela qu’après plusieurs années de négociations, le Conseil de l’ICCO a donné son accord à la délocalisation à Abidjan », a justifié le président du Conseil international du cacao.
Notons que l’ICCO a été créée sous l’égide des Nations Unies et est implantée à Londres, la capitale britannique depuis 1973. Elle s’installe désormais en Côte d’Ivoire, premier fournisseur de fèves avec plus du tiers du volume mondial. Au terme de 44 années passées au Royaume-Uni, pays consommateur, l’institution manifeste par cette délocalisation sa volonté de se rapprocher des réalités des producteurs de cacao, afin de leur apporter son expertise d’analyse et la solution aux problèmes auxquels ils sont confrontés.
D.Tagro
La signature de l’accord de siège, pour Luis Valverde, matérialise la réalisation d’un rêve qui est que l’ICCO doit se trouver dans le premier pays producteur de fèves de cacao. « Nous pensons que l’ICCO doit se trouver dans un pays producteur où la réalité de la production se trouve. C’est pour cela qu’après plusieurs années de négociations, le Conseil de l’ICCO a donné son accord à la délocalisation à Abidjan », a justifié le président du Conseil international du cacao.
Notons que l’ICCO a été créée sous l’égide des Nations Unies et est implantée à Londres, la capitale britannique depuis 1973. Elle s’installe désormais en Côte d’Ivoire, premier fournisseur de fèves avec plus du tiers du volume mondial. Au terme de 44 années passées au Royaume-Uni, pays consommateur, l’institution manifeste par cette délocalisation sa volonté de se rapprocher des réalités des producteurs de cacao, afin de leur apporter son expertise d’analyse et la solution aux problèmes auxquels ils sont confrontés.
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