Une rencontre a eu lieu entre le personnel du CHU de Cocody, une délégation du Groupement de sécurité de la présidence de la République (GSPR) et le ministère de la Santé suite à la bastonnade du chef de sécurité de l’établissement hospitalier ce jeudi.
Tout le personnel s’est rassemblé pour une réunion d’urgence à la salle de conférence vers 11h 30 minutes. Objectif, formuler des mesures contre toutes les agressions subies dans les hôpitaux par des hommes de l’armée et principalement pour la circonstance, l’agression du chef de sécurité du CHU de Cocody, Ali Dosso.
Dans l’explication des faits survenus ce jeudi 16 mars, Ali Dosso a été victime de coups et blessures. Cette agression physique des hommes du Commandant Dao, du Groupement de sécurité de la Présidence de la République (GSPR), lui coûte 7 jours d’arrêt temporaires de travail (ITT) et environ cinquante mille Fcfa de soins aux services des urgences du CHU de Cocody. Niamien Antoine, le représentant de la Mutachuco, la mutuelle des agents du Chu de Cocody, a exprimé la colère de la Mutachuco au Lieutenant Sylla Mory, Directeur de Cabinet du général Vagondo de la GSPR.
Mais, aussi à sa hiérarchie représentée par Pr Dagnan N’Cho Célestin, Directeur de la Santé publique et au Directeur général du Chu de Cocody, Dr Méïté Djoussoufou. « Nous exigeons des mesures disciplinaires et exemplaires contre tout agent de l’armée, auteur de violence dans un Chu pour décourager la reproduction des violences de ce genre. Nous demandons aussi l’interdiction d’accès à toutes les armes dans le Chu de Cocody. Une précaution très attendue depuis 2004 » a-t-il fait savoir. Face à la grogne de la centaine de médecins et agents de sécurité venus traduire leur mécontentement face aux violences subies dans les Chu, Dr Méïté Djousouffou, Directeur général du Chu de Cocody, a invité ses collaborateurs et partenaires au calme.
« Il faut reprendre le travail dans le calme. La hiérarchie militaire est venue présenter sa compassion, avec le ministère de la Santé publique, nous poursuivrons les réflexions pour mettre en place des mesures pratiques et durables en la matière. Car, la situation est inadmissible » soutient-t-il. Le Lieutenant Sylla Mory, Directeur de Cabinet, du Général Diomandé Vagondo, après avoir déploré l’incident, d’où sa présence, a soutenu que « La médecine est un métier noble. Nous, notre travail est de vous protéger et vous défendre. Je suis conscient de la grande douleur car j’ai ma grande sœur qui a travaillé en Odontologie. Ces faits arriveront au Conseil national de sécurité», a-t-il promis comme pour rassurer que les faits survenus ne resteront pas impunis. Pour sa part, Le directeur de la santé publique a fait savoir que « Nous reconnaissons votre professionnalisme. Votre professionnalisme qui est votre meilleur atout. Les témoins et les faits le démontrent; personne n’a le droit de se faire justice. La ministre viendra elle–même » a indiqué le collaborateur du Dr Raymonde Goudou-Coffie pour rassurer le personnel.
La société de sécurité prestataire dont l’élément a été victime de l’agression a invité à la poursuite du travail. « Les médecins doivent reprendre le travail. Une rencontre sera organisée avec l’administration du Chu de Cocody. Nous sommes des auxiliaires de la sécurité. Et, ceux qui doivent nous aider nous agressent. C’est déplorable,» a-t-il regretté. La prompte réaction du ministère de la Santé publique mais aussi, du DG du CHU de Cocody, Dr Méïté Djoussoufou, ont réussi à faire baisser la fièvre qui s’emparait du personnel.
Moïse ACHIRO.
Tout le personnel s’est rassemblé pour une réunion d’urgence à la salle de conférence vers 11h 30 minutes. Objectif, formuler des mesures contre toutes les agressions subies dans les hôpitaux par des hommes de l’armée et principalement pour la circonstance, l’agression du chef de sécurité du CHU de Cocody, Ali Dosso.
Dans l’explication des faits survenus ce jeudi 16 mars, Ali Dosso a été victime de coups et blessures. Cette agression physique des hommes du Commandant Dao, du Groupement de sécurité de la Présidence de la République (GSPR), lui coûte 7 jours d’arrêt temporaires de travail (ITT) et environ cinquante mille Fcfa de soins aux services des urgences du CHU de Cocody. Niamien Antoine, le représentant de la Mutachuco, la mutuelle des agents du Chu de Cocody, a exprimé la colère de la Mutachuco au Lieutenant Sylla Mory, Directeur de Cabinet du général Vagondo de la GSPR.
Mais, aussi à sa hiérarchie représentée par Pr Dagnan N’Cho Célestin, Directeur de la Santé publique et au Directeur général du Chu de Cocody, Dr Méïté Djoussoufou. « Nous exigeons des mesures disciplinaires et exemplaires contre tout agent de l’armée, auteur de violence dans un Chu pour décourager la reproduction des violences de ce genre. Nous demandons aussi l’interdiction d’accès à toutes les armes dans le Chu de Cocody. Une précaution très attendue depuis 2004 » a-t-il fait savoir. Face à la grogne de la centaine de médecins et agents de sécurité venus traduire leur mécontentement face aux violences subies dans les Chu, Dr Méïté Djousouffou, Directeur général du Chu de Cocody, a invité ses collaborateurs et partenaires au calme.
« Il faut reprendre le travail dans le calme. La hiérarchie militaire est venue présenter sa compassion, avec le ministère de la Santé publique, nous poursuivrons les réflexions pour mettre en place des mesures pratiques et durables en la matière. Car, la situation est inadmissible » soutient-t-il. Le Lieutenant Sylla Mory, Directeur de Cabinet, du Général Diomandé Vagondo, après avoir déploré l’incident, d’où sa présence, a soutenu que « La médecine est un métier noble. Nous, notre travail est de vous protéger et vous défendre. Je suis conscient de la grande douleur car j’ai ma grande sœur qui a travaillé en Odontologie. Ces faits arriveront au Conseil national de sécurité», a-t-il promis comme pour rassurer que les faits survenus ne resteront pas impunis. Pour sa part, Le directeur de la santé publique a fait savoir que « Nous reconnaissons votre professionnalisme. Votre professionnalisme qui est votre meilleur atout. Les témoins et les faits le démontrent; personne n’a le droit de se faire justice. La ministre viendra elle–même » a indiqué le collaborateur du Dr Raymonde Goudou-Coffie pour rassurer le personnel.
La société de sécurité prestataire dont l’élément a été victime de l’agression a invité à la poursuite du travail. « Les médecins doivent reprendre le travail. Une rencontre sera organisée avec l’administration du Chu de Cocody. Nous sommes des auxiliaires de la sécurité. Et, ceux qui doivent nous aider nous agressent. C’est déplorable,» a-t-il regretté. La prompte réaction du ministère de la Santé publique mais aussi, du DG du CHU de Cocody, Dr Méïté Djoussoufou, ont réussi à faire baisser la fièvre qui s’emparait du personnel.
Moïse ACHIRO.