Le gouvernement a adopté mercredi en conseil des ministres, un décret instituant un régime complémentaire au régime général de base de la Couverture maladie universelle (CMU) en faveur des fonctionnaires et agents de l’Etat.
Selon son porte-parole, Bruno Nabagné Koné, ce régime complémentaire a pour but de prendre en charge toutes les prestations qui ne relèveraient pas du régime général de base. Il sera financé par une partie des ressources issues des cotisations des fonctionnaires et agents de l’Etats affectées à la MUGEFCI.
« La MUGEFCI sera chargée de collecter ces ressources et de reverser à la CMU la part qui lui revient », a indiqué M. Nabagné Koné, précisant que la mutuelle des fonctionnaires et agents de l’Etat fonctionnera désormais comme "une assurance complémentaire".
Entrée dans sa phase opérationnelle le 30 décembre 2014, avec l’enrôlement du président de la République, Alassane Ouattara, la CMU est un système d’assurance pour toutes les personnes vivant en Côte d’Ivoire, dont officiellement seulement 5% aujourd'hui bénéficie d’une couverture sociale. La Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) est l’institution de prévoyance sociale créée par le gouvernement pour conduire la mise en œuvre de la CMU.
Le gouvernement a adopté par ailleurs un décret fixant le barème financier de référence des mécanismes de prise en charge des frais de santé par la CMU. Ce décret établit en application avec la loi instituant le système, le barème des tarifs des actes de santé et des prix des médicaments pris en charge. Les actes de santé ainsi que le coût des médicaments seront pris en charge à 70% par la CNAM quand l’assuré paiera 30%, a indiqué le porte-parole du gouvernement.
Ces taux pourront toutefois être modulés pour les personnes jugées indigentes ou dans certains cas spécifiques en lien avec des objectifs de santé publique par exemple quand il y a une épidémie, a-t-il précisé.
(AIP)
kg/cmas
Selon son porte-parole, Bruno Nabagné Koné, ce régime complémentaire a pour but de prendre en charge toutes les prestations qui ne relèveraient pas du régime général de base. Il sera financé par une partie des ressources issues des cotisations des fonctionnaires et agents de l’Etats affectées à la MUGEFCI.
« La MUGEFCI sera chargée de collecter ces ressources et de reverser à la CMU la part qui lui revient », a indiqué M. Nabagné Koné, précisant que la mutuelle des fonctionnaires et agents de l’Etat fonctionnera désormais comme "une assurance complémentaire".
Entrée dans sa phase opérationnelle le 30 décembre 2014, avec l’enrôlement du président de la République, Alassane Ouattara, la CMU est un système d’assurance pour toutes les personnes vivant en Côte d’Ivoire, dont officiellement seulement 5% aujourd'hui bénéficie d’une couverture sociale. La Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) est l’institution de prévoyance sociale créée par le gouvernement pour conduire la mise en œuvre de la CMU.
Le gouvernement a adopté par ailleurs un décret fixant le barème financier de référence des mécanismes de prise en charge des frais de santé par la CMU. Ce décret établit en application avec la loi instituant le système, le barème des tarifs des actes de santé et des prix des médicaments pris en charge. Les actes de santé ainsi que le coût des médicaments seront pris en charge à 70% par la CNAM quand l’assuré paiera 30%, a indiqué le porte-parole du gouvernement.
Ces taux pourront toutefois être modulés pour les personnes jugées indigentes ou dans certains cas spécifiques en lien avec des objectifs de santé publique par exemple quand il y a une épidémie, a-t-il précisé.
(AIP)
kg/cmas
