L’Institut Goethe à Abidjan –Cocody a été le mardi 21 mars 2017 le cadre de la double dédicace des œuvres du Docteur-biologiste, Diahou N’Guessan Bertin.
‘’La Calame ensanglanté’’ et ‘’Fragments de sagesse’’ sont les deux ouvrages dédicacés par le Docteur Diahou N’Guessan. Pour l’auteur, ces deux œuvres sont d’une part, le cri du cœur d’un poète et d’autre part, l’espoir qu’il nourrit de voir le monde changer. ‘’Le Calame ensanglanté’’ est un recueil de poèmes de 100 pages qui aborde divers thèmes avec pour point d’engrenage le tréfonds de l’amertume. La couleur rouge sur la Première de couverture, prévient le lecteur quant aux chocs que va subir sa sensibilité. Si le calame autrefois servait avec l’encre à écrire des mots, Diahou l’a transformé en des mots contre un mal. Une versification qui ne respecte aucune norme, aucune morale donc aucune sensibilité ‘’J’avais très mal en l’écrivant ; Quand je vois toute cette mobilisation faite autour de certaines endémies. Tous ces fonds pour éradiquer des pathologies alors que le cancer infantile tue des enfants innocents sans que cela n’émeuve quiconque, j’ai mal !’’.
Quant au deuxième ouvrage, ‘’Fragments de sagesse’’ de 84 pages, il vient comme une fraîcheur pour consoler les affligés. Simple et plus accessible, il est écrit dans un style plus aéré qui rassure le lecteur avec des paroles fortes, codées parfois mais réconfortantes. C’est à juste titre que la première de couverture est d’un vert disco. Elle a une photo d’une fillette avec son sourire innocent laissant entrevoir de réels espoirs pour les enfants malades du cancer.
A cette cérémonie, une question se posait : Quel rapport entre le monde de la création littéraire et le confort physique et mental de l’homme ? C’est à cet exercice que s’est livré, Macaire Etty, président de l’association des écrivains de Côte d’Ivoire. ‘’Littérature et santé sont deux univers très éloignés l’un de l’autre’’ a-t-il relevé. Il reconnait toutefois ‘’Lorsqu’on parle de santé, on pense immédiatement à l’absence d’une quelconque défaillance physique. Cette vision est partielle voire erronée’’. Afin d’établir le rapport entre l’œuvre poétique et la santé, il a dit ‘’Alors que la médecine s’évertue à offrir aux hommes le confort physique nécessaire à leur bien-être, la littérature vise à son épanouissement spirituel et psychologique. La littérature en ouvrant l’esprit de l’homme, le déleste de ses angoisses, de ses peurs, du stress, de la tension de la pression quotidienne. Le rôle de la littérature est de chasser les ténèbres pour installer la lumière pour la santé morale et mentale de l’humanité’’. Pour illustrer son propos, il a cité le professeur Séry Bailly ‘’ La prestation poétique, le chant parlé, l’envolée vocale, ont pour fonction d’apaiser la douleur. Le poète est un travailleur de la sensibilité à côté des pompiers de la croix rouge et du croissant rouge. C’est un consolateur, un thérapeute, un prophète ! ‘’
La note artistique de cette double dédicace a été apportée par la compagnie Krimbo et l’artiste Kadjeem, ambassadeur de la cause humanitaire.
M. Ouattara avec AE
‘’La Calame ensanglanté’’ et ‘’Fragments de sagesse’’ sont les deux ouvrages dédicacés par le Docteur Diahou N’Guessan. Pour l’auteur, ces deux œuvres sont d’une part, le cri du cœur d’un poète et d’autre part, l’espoir qu’il nourrit de voir le monde changer. ‘’Le Calame ensanglanté’’ est un recueil de poèmes de 100 pages qui aborde divers thèmes avec pour point d’engrenage le tréfonds de l’amertume. La couleur rouge sur la Première de couverture, prévient le lecteur quant aux chocs que va subir sa sensibilité. Si le calame autrefois servait avec l’encre à écrire des mots, Diahou l’a transformé en des mots contre un mal. Une versification qui ne respecte aucune norme, aucune morale donc aucune sensibilité ‘’J’avais très mal en l’écrivant ; Quand je vois toute cette mobilisation faite autour de certaines endémies. Tous ces fonds pour éradiquer des pathologies alors que le cancer infantile tue des enfants innocents sans que cela n’émeuve quiconque, j’ai mal !’’.
Quant au deuxième ouvrage, ‘’Fragments de sagesse’’ de 84 pages, il vient comme une fraîcheur pour consoler les affligés. Simple et plus accessible, il est écrit dans un style plus aéré qui rassure le lecteur avec des paroles fortes, codées parfois mais réconfortantes. C’est à juste titre que la première de couverture est d’un vert disco. Elle a une photo d’une fillette avec son sourire innocent laissant entrevoir de réels espoirs pour les enfants malades du cancer.
A cette cérémonie, une question se posait : Quel rapport entre le monde de la création littéraire et le confort physique et mental de l’homme ? C’est à cet exercice que s’est livré, Macaire Etty, président de l’association des écrivains de Côte d’Ivoire. ‘’Littérature et santé sont deux univers très éloignés l’un de l’autre’’ a-t-il relevé. Il reconnait toutefois ‘’Lorsqu’on parle de santé, on pense immédiatement à l’absence d’une quelconque défaillance physique. Cette vision est partielle voire erronée’’. Afin d’établir le rapport entre l’œuvre poétique et la santé, il a dit ‘’Alors que la médecine s’évertue à offrir aux hommes le confort physique nécessaire à leur bien-être, la littérature vise à son épanouissement spirituel et psychologique. La littérature en ouvrant l’esprit de l’homme, le déleste de ses angoisses, de ses peurs, du stress, de la tension de la pression quotidienne. Le rôle de la littérature est de chasser les ténèbres pour installer la lumière pour la santé morale et mentale de l’humanité’’. Pour illustrer son propos, il a cité le professeur Séry Bailly ‘’ La prestation poétique, le chant parlé, l’envolée vocale, ont pour fonction d’apaiser la douleur. Le poète est un travailleur de la sensibilité à côté des pompiers de la croix rouge et du croissant rouge. C’est un consolateur, un thérapeute, un prophète ! ‘’
La note artistique de cette double dédicace a été apportée par la compagnie Krimbo et l’artiste Kadjeem, ambassadeur de la cause humanitaire.
M. Ouattara avec AE
