Abidjan, Les Etats africains ont été invités à renforcer la formation de bases de leurs enseignants afin d’améliorer la qualité du capital humain, a indiqué l’ex-directrice du développement humain pour la région Afrique de la Banque mondiale, Ritva Reinikka, lors des Marchés émergents sur l’Afrique ouverts dimanche à Abidjan pour une durée de deux jours.
« Selon une étude menée en 2015 par l’Unesco, le niveau des enseignants en Afrique est faible. Ils ne maîtrisent pas la langue de dispensation des cours et la matière qu’ils enseignent. C’est pourquoi, leurs compétences de bases doivent être renforcées », a indiqué Ritva Reinikka.
Elle animait un panel portant sur « Le renforcement du Capital Humain africain et l’amélioration de la qualité de l’Education », présidée par le ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse, de l’Emploi et du Service civique, Sidi Touré.
Mme Ritva a souligné que près de la moitié des enseignants sont absents des classes, déplorant également le fait que le temps accordé à l’enseignement soit insuffisant.
Pour le consultant principale de l’Agence japonaise de Coopération internationale (JICA), Masahiro Hara, il convient de plaider pour une amélioration de la qualité de l’apprentissage afin de relever les défis du développement. Ce qui, estime-t-il, passe inexorablement par l’éducation. D'après lui, 250 millions d’élèves n’ont pas acquis, ces dernières années, les compétences fondamentales en lecture, en écriture et en calcul.
Pour atteindre ces objectifs, les différents intervenants ont tous milité pour une implication effective de toutes les parties prenantes notamment les gouvernants, les enseignants, les parents d’élèves et les élèves eux-mêmes.
(AIP)
bbl/tad/akn/cmas
« Selon une étude menée en 2015 par l’Unesco, le niveau des enseignants en Afrique est faible. Ils ne maîtrisent pas la langue de dispensation des cours et la matière qu’ils enseignent. C’est pourquoi, leurs compétences de bases doivent être renforcées », a indiqué Ritva Reinikka.
Elle animait un panel portant sur « Le renforcement du Capital Humain africain et l’amélioration de la qualité de l’Education », présidée par le ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse, de l’Emploi et du Service civique, Sidi Touré.
Mme Ritva a souligné que près de la moitié des enseignants sont absents des classes, déplorant également le fait que le temps accordé à l’enseignement soit insuffisant.
Pour le consultant principale de l’Agence japonaise de Coopération internationale (JICA), Masahiro Hara, il convient de plaider pour une amélioration de la qualité de l’apprentissage afin de relever les défis du développement. Ce qui, estime-t-il, passe inexorablement par l’éducation. D'après lui, 250 millions d’élèves n’ont pas acquis, ces dernières années, les compétences fondamentales en lecture, en écriture et en calcul.
Pour atteindre ces objectifs, les différents intervenants ont tous milité pour une implication effective de toutes les parties prenantes notamment les gouvernants, les enseignants, les parents d’élèves et les élèves eux-mêmes.
(AIP)
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