Lors d’une conférence de presse lundi à Grand-Bassam, le Syndicat des investisseurs indépendants de l’Agrobusiness de Côte d’Ivoire (SIAP-CI) a dénoncé l’arrestation de Mme Koffi, responsable d’une entreprise de ladite activité, Le Syndicat « s’indigne » que « la seule interlocutrice » des souscripteurs soit mise aux arrêts. M. Kouamé Jules, le Secrétaire général dudit syndicat estime que le Gouvernement, après avoir mis fin aux activités des entreprises d’agrobusiness, devrait faire des propositions « humaines et plus réalistes » concernant les remboursements. Le SIAP-CI dit avoir saisi le Parlement afin qu’il diligente une enquête parlementaire, parce que selon lui, le rapport du Groupe de travail (GTA) est « calomnieux et partial ». Des courriers ont été envoyés aux ambassades des Etats-Unis, France, Allemagne, Russie et au Nonce Apostolique pour dénoncer l’action du Gouvernement dans le traitement de ce qu’il convient d’appeler « l’affaire Agrobusiness ».
Pour Innocent Gnelbin de Initiative Ivoirienne pour la Démocratie et le Développement , « le Gouvernement est dans le faux. C’est un précédent inédit qui vient d’avoir lieu en Côte d’Ivoire ». Il se dit étonné que « alors que les banques classiques refusent de financer l’économie ivoirienne », l’agrobusiness qui se positionne comme une alternative soit interdite. Si le Gouvernement estime que l’agrobusiness a des failles autant réguler l’activité plutôt que de l’interdire, s’est offusqué Innocent Gnelbin. Pour finir il a plaidé pour que le respect des normes de
bonne gouvernance soit une réalité en Côte d’Ivoire.
Elisée B.
Pour Innocent Gnelbin de Initiative Ivoirienne pour la Démocratie et le Développement , « le Gouvernement est dans le faux. C’est un précédent inédit qui vient d’avoir lieu en Côte d’Ivoire ». Il se dit étonné que « alors que les banques classiques refusent de financer l’économie ivoirienne », l’agrobusiness qui se positionne comme une alternative soit interdite. Si le Gouvernement estime que l’agrobusiness a des failles autant réguler l’activité plutôt que de l’interdire, s’est offusqué Innocent Gnelbin. Pour finir il a plaidé pour que le respect des normes de
bonne gouvernance soit une réalité en Côte d’Ivoire.
Elisée B.