Il est encore trop tôt pour parler d’alternance en 2020. Le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) insiste. Le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, porte-parole de cette coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire l’a, à nouveau réitéré ce mardi 28 mars au siège du PDCI-RDA au cours d’une rencontre avec la presse.
Selon lui, c’est un sujet « important et sensible ». Aussi, fait-il noter au nom de son leader que, les « déclarations faites en dehors des cercles appropriés de décision portent gravement atteintes à la nécessaire cohésion » au sein de leur groupement politique. Et perturbent leurs militants.
En conséquence poursuit-il, il est demandé aux cadres de cette coalition d’arrêter de parler de ce sujet. « A compter de la conférence de presse de ce jour (mardi 28 mars 2017, Ndlr), il est demandé aux responsables du RHDP, quels qu’ils soient, de mettre fin à tout débat public et inopportun sur l’importante question de l’alternance en 2020 », a recommandé Adjoumani Kouassi, par ailleurs ministre des Ressources halieutiques et animales.
Depuis quelques semaines, des cadres au sein de la coalition au pouvoir se livrent une guerre des mots par presse interposée sur l’alternance en 2020. La gravité des déclarations publiques diverses a même poussé il y a peu à l’organisation d’une rencontre entre Henri Konan Bédié et le vice-président de la République Daniel Kablan Duncan.
Pour le porte-parole du RHDP, il n’est pas logique d’évoquer la succession du chef de l’Etat, trois ans avant la fin de son mandat. Ce, pour une question de sécurisation du candidat futur. Toutefois Adjoumani Kouassi rassure que cette question sera traitée en temps opportun par les présidents Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié.
Des sanctions à l’endroit de tout contrevenant ? « Non », rassure le ministre des Ressources animales et halieutiques. « Ceux qui ne comprennent pas ce message, seront des dissidents, des irréductibles. Aux irréductibles qui voudront s’opposer, il n’y aura pas de sanction », reconnaît-il avant d’inviter les cadres de sa coalition politique à la patience et à faire confiance à leurs leaders.
Richard Yasseu
Selon lui, c’est un sujet « important et sensible ». Aussi, fait-il noter au nom de son leader que, les « déclarations faites en dehors des cercles appropriés de décision portent gravement atteintes à la nécessaire cohésion » au sein de leur groupement politique. Et perturbent leurs militants.
En conséquence poursuit-il, il est demandé aux cadres de cette coalition d’arrêter de parler de ce sujet. « A compter de la conférence de presse de ce jour (mardi 28 mars 2017, Ndlr), il est demandé aux responsables du RHDP, quels qu’ils soient, de mettre fin à tout débat public et inopportun sur l’importante question de l’alternance en 2020 », a recommandé Adjoumani Kouassi, par ailleurs ministre des Ressources halieutiques et animales.
Depuis quelques semaines, des cadres au sein de la coalition au pouvoir se livrent une guerre des mots par presse interposée sur l’alternance en 2020. La gravité des déclarations publiques diverses a même poussé il y a peu à l’organisation d’une rencontre entre Henri Konan Bédié et le vice-président de la République Daniel Kablan Duncan.
Pour le porte-parole du RHDP, il n’est pas logique d’évoquer la succession du chef de l’Etat, trois ans avant la fin de son mandat. Ce, pour une question de sécurisation du candidat futur. Toutefois Adjoumani Kouassi rassure que cette question sera traitée en temps opportun par les présidents Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié.
Des sanctions à l’endroit de tout contrevenant ? « Non », rassure le ministre des Ressources animales et halieutiques. « Ceux qui ne comprennent pas ce message, seront des dissidents, des irréductibles. Aux irréductibles qui voudront s’opposer, il n’y aura pas de sanction », reconnaît-il avant d’inviter les cadres de sa coalition politique à la patience et à faire confiance à leurs leaders.
Richard Yasseu