Le Président de la République, SEM Alassane OUATTARA, a échangé ce mercredi 29 mars 2017, au Palais de la Présidence de la République, avec le Ministre gabonais de l’Economie, de la Prospective et de la Programmation, M. Régis IMMONGAULT, puis le Président de la Commission de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), M. Marcel DE SOUZA.
Au terme de la rencontre, le Ministre Régis IMMONGAULT a indiqué qu’il était porteur d’un message du Président Ali BONGO ONDIMBA au Chef de l’Etat.
Il a ajouté avoir profité de l’entretien avec le Président de la République pour partager avec lui les problèmes liés à la coopération économique et financière entre le Gabon et la Côte d’Ivoire.
Dans ce cadre, a souligné l’émissaire gabonais, ils ont évoqué la 2ème Conférence Internationale sur l’Emergence de l’Afrique qui se tient présentement à Abidjan ; et ce, d’autant que le Gabon et la Côte d’Ivoire sont tous deux engagés dans des programmes visant à atteindre l’émergence à des horizons précis. Cela, selon lui, dans un contexte international où les deux pays sont confrontés à certaines difficultés avec notamment la baisse des coûts des matières premières, le cacao pour la Côte d’Ivoire et le pétrole pour le Gabon.
Cependant, a souligné le Ministre Régis IMMONGAULT, la volonté partagée par les Présidents Ali BONGO ONDIMBA et Alassane OUATTARA est d’aller vers l’accélération des fonds structurels pour arriver à une mutation de nos économies ; afin que ces économies diversifiées puissent être profitables pour le développement inclusif de nos Etats ; qu’elles aient un impact positif pour les populations et surtout qu’elles permettent de renforcer les échanges entre les pays africains.
L’Emissaire du Président Gabonais a ajouté qu’au moment où la classe intermédiaire africaine est en train de croître en matière de revenus, il faudrait que les consommateurs africains puissent consommer aussi des produits africains, à travers la production des biens échangeables.
Pour terminer, le Ministre Régis IMMONGAULT a révélé avoir profité de cet échange pour solliciter les conseils du Président de la République en matière de mise en oeuvre des politiques économiques, en tenant compte de son expérience passée non seulement au Fonds Monétaire International (FMI), mais également dans les fonctions de Premier Ministre et de Chef de l’Etat.
Quant à M. Marcel DE SOUZA, il a dit être d’abord venu pour remercier le Président Alassane OUATTARA pour avoir autorisé récemment le paiement de la part de la Côte d’Ivoire dans le ‘’capital appelé’’ de la BIDC (Banque d’Investissements et de Développement de la CEDEAO) sur une période de trois ans. Pour le Président de la Commission de la CEDEAO, ce résultat ‘’concret’’, cette décision du Chef de l’Etat, ‘’fera école’’ pour les autres pays.
Il a ajouté que la rencontre a ensuite été l’occasion de faire le tour d’horizon de la situation sécuritaire dans la sous – région, en particulier à Kidal, au nord Mali où certains groupes terroristes convergent. A ce niveau, il a dit avoir préconisé que la Force des Nations Unies présentes dans cette zone, la MINUSMA, change de statut, en passant de Force de maintien de la paix à une Force d’imposition de la paix.
Il a, par ailleurs, souhaité une synergie d’actions entre toutes les structures intervenant dans la résolution de cette crise, notamment au niveau de l’Etat - Major des Forces d’attente. Sur ces questions, M. Marcel DE SOUZA a affirmé avoir eu des orientations du Président de la République.
L’autre question qui a figuré au menu de cet entretien concerne, selon le Président de la Commission de la CEDEAO, le programme communautaire de développement, c’est-à-dire la table ronde des bailleurs que la CEDEAO se propose d’organiser à Abidjan cette année, sur les moyens de transport, en particulier pour l’autoroute Abidjan – Lagos. Un projet auquel il faudra ajouter d’autres, selon M. Marcel DE SOUZA, notamment l’autoroute Abidjan – Dakar, le transport maritime, la boucle ferroviaire avec SITARAIL et le transport aérien ; mais également des projets concernant l’énergie solaire.
Au niveau de la santé, la CEDEAO, selon le Président de la Commission, organisera le 12 avril prochain, une réunion sur l’après – ébola, dont le but sera d’identifier les stratégies, les voies et moyens pour renforcer le système sanitaire dans les pays de la sous- région.
L’agriculture a été le dernier sujet évoqué au cours de cette rencontre, selon M. Marcel DE SOUZA. Dans ce cadre, a-t-il révélé, le Premier Ministre israélien viendra en Afrique le 4 juin 2017 pour voir dans quelle mesure son pays pourrait collaborer avec les pays africains, en particulier en matière d’irrigation des terres.
Au terme de la rencontre, le Ministre Régis IMMONGAULT a indiqué qu’il était porteur d’un message du Président Ali BONGO ONDIMBA au Chef de l’Etat.
Il a ajouté avoir profité de l’entretien avec le Président de la République pour partager avec lui les problèmes liés à la coopération économique et financière entre le Gabon et la Côte d’Ivoire.
Dans ce cadre, a souligné l’émissaire gabonais, ils ont évoqué la 2ème Conférence Internationale sur l’Emergence de l’Afrique qui se tient présentement à Abidjan ; et ce, d’autant que le Gabon et la Côte d’Ivoire sont tous deux engagés dans des programmes visant à atteindre l’émergence à des horizons précis. Cela, selon lui, dans un contexte international où les deux pays sont confrontés à certaines difficultés avec notamment la baisse des coûts des matières premières, le cacao pour la Côte d’Ivoire et le pétrole pour le Gabon.
Cependant, a souligné le Ministre Régis IMMONGAULT, la volonté partagée par les Présidents Ali BONGO ONDIMBA et Alassane OUATTARA est d’aller vers l’accélération des fonds structurels pour arriver à une mutation de nos économies ; afin que ces économies diversifiées puissent être profitables pour le développement inclusif de nos Etats ; qu’elles aient un impact positif pour les populations et surtout qu’elles permettent de renforcer les échanges entre les pays africains.
L’Emissaire du Président Gabonais a ajouté qu’au moment où la classe intermédiaire africaine est en train de croître en matière de revenus, il faudrait que les consommateurs africains puissent consommer aussi des produits africains, à travers la production des biens échangeables.
Pour terminer, le Ministre Régis IMMONGAULT a révélé avoir profité de cet échange pour solliciter les conseils du Président de la République en matière de mise en oeuvre des politiques économiques, en tenant compte de son expérience passée non seulement au Fonds Monétaire International (FMI), mais également dans les fonctions de Premier Ministre et de Chef de l’Etat.
Quant à M. Marcel DE SOUZA, il a dit être d’abord venu pour remercier le Président Alassane OUATTARA pour avoir autorisé récemment le paiement de la part de la Côte d’Ivoire dans le ‘’capital appelé’’ de la BIDC (Banque d’Investissements et de Développement de la CEDEAO) sur une période de trois ans. Pour le Président de la Commission de la CEDEAO, ce résultat ‘’concret’’, cette décision du Chef de l’Etat, ‘’fera école’’ pour les autres pays.
Il a ajouté que la rencontre a ensuite été l’occasion de faire le tour d’horizon de la situation sécuritaire dans la sous – région, en particulier à Kidal, au nord Mali où certains groupes terroristes convergent. A ce niveau, il a dit avoir préconisé que la Force des Nations Unies présentes dans cette zone, la MINUSMA, change de statut, en passant de Force de maintien de la paix à une Force d’imposition de la paix.
Il a, par ailleurs, souhaité une synergie d’actions entre toutes les structures intervenant dans la résolution de cette crise, notamment au niveau de l’Etat - Major des Forces d’attente. Sur ces questions, M. Marcel DE SOUZA a affirmé avoir eu des orientations du Président de la République.
L’autre question qui a figuré au menu de cet entretien concerne, selon le Président de la Commission de la CEDEAO, le programme communautaire de développement, c’est-à-dire la table ronde des bailleurs que la CEDEAO se propose d’organiser à Abidjan cette année, sur les moyens de transport, en particulier pour l’autoroute Abidjan – Lagos. Un projet auquel il faudra ajouter d’autres, selon M. Marcel DE SOUZA, notamment l’autoroute Abidjan – Dakar, le transport maritime, la boucle ferroviaire avec SITARAIL et le transport aérien ; mais également des projets concernant l’énergie solaire.
Au niveau de la santé, la CEDEAO, selon le Président de la Commission, organisera le 12 avril prochain, une réunion sur l’après – ébola, dont le but sera d’identifier les stratégies, les voies et moyens pour renforcer le système sanitaire dans les pays de la sous- région.
L’agriculture a été le dernier sujet évoqué au cours de cette rencontre, selon M. Marcel DE SOUZA. Dans ce cadre, a-t-il révélé, le Premier Ministre israélien viendra en Afrique le 4 juin 2017 pour voir dans quelle mesure son pays pourrait collaborer avec les pays africains, en particulier en matière d’irrigation des terres.