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Politique Publié le mercredi 5 avril 2017 | Partis Politiques

Séminaire de la direction, avenir du PDCI-RDA 2017-2020: Pr Maurice Kakou Guikahué (CSE) fait des précisions

© Partis Politiques Par DR
Le Professeur Maurice Kakou Guikahué
Le séminaire de la direction du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) se déroulera dès ce jeudi 6 jusqu’au samedi 8 avril 2017. Pr Maurice Kakou Guikahué, Chef du Secrétariat Exécutif (CSE), lève ici un coin du voile sur les 4 ateliers et fait de grandes précisions.

Monsieur le ministre, vous venez de présider une réunion du Secrétariat exécutif. De quoi avez-vous parlé ?
Nous avons finalisé les préparatifs du séminaire du Secrétariat exécutif. C’était auparavant un séminaire de réflexion du Secrétariat exécutif, mais après les différentes consultations que nous avons eues et les missions de terrain, nous avons décidé d’élargir la participation de ce séminaire aux vice-présidents, aux membres du gouvernement, à une délégation du Conseil de discipline, aux coordonnateurs de l’inspection, aux représentants des élus, aux présidents des jeunes et des femmes, aux conseillers économiques et sociaux et à des délégations des délégués. Donc ce sont toutes les structures du parti qui sont partie prenante dans ce séminaire dont le thème général est: «Le secrétariat exécutif du Pdci-Rda et le cap 2020, bilan et perspectives». Quand nous avons été mis en place, nous avons fait en janvier 2014, un séminaire pour orienter nos activités. Nous ferons donc le bilan desdites activités qui ont été concentrées sur l’Appel de Daoukro, lancé tout juste un an après notre mise en place. Nous avons donc mis en place les structures du parti, nous les avons redynamisées, nous avons mis en place les structures spécialisées. Il reste qu’à mettre en place la Jpdci estudiantine. Nous avons aussi participé à l’exécution de l’Appel de Daoukro, préparé le Congrès extraordinaire et nous sommes allés à la Convention que nous avons réussie. Nous avons également réussi l’élection présidentielle et le référendum constitutionnel. Après toutes ces activités, quel bilan pourrons-nous tirer de ces actions et qu’est-ce que nous allons faire en terme de perspective.

Quel sera le contenu de ce séminaire du secrétariat exécutif ?
Nous aurons quatre ateliers qui sont en même temps des plénières. Nous avons 80 participants à ce séminaire, donc au lieu de subdiviser les personnes et perdre des informations, tout le monde participe aux ateliers en même temps en plénière. Le premier atelier va parler du «bilan diagnostic du secrétariat exécutif : fonctionnement, gestion financière et perspectives». Cet atelier sera présidé par le vice-président du Pdci-Rda, Jeannot Ahoussou Koudio. Le deuxième atelier qui est très important est intitulé «le Pdci-Rda, nouveau défi et ligne politique face à la marche de la nation, organisation, politique de communication, moyens d’action et financement». Il est présidé par le vice-président Daniel Kablan Duncan. Le troisième atelier a pour thème «Le Pdci-Rda et les élections», il est présidé par le vice-président Emile Constant Bombé et enfin le quatrième atelier qui est intitulé «Le Pdci-Rda, plan d’action 2017-2020, programme d’activité 2017». Il est présidé par le vice-président, Charles Koffi Diby. Ce sont les grands agencements de ce séminaire. Ce séminaire qui se tient donc ouvrira ses portes le jeudi 6 avril et sera clôturé le samedi 8 avril dans la matinée.

Monsieur le ministre, au regard du thème principal de ce séminaire, est-ce qu’avec les dernières orientations du président Henri Konan sur l’alternance; votre thème est-il encore d’actualité ?
Nous ne parlerons pas d’alternance à ce séminaire, car c’est un débat qui est clos. Nous disons comment le secrétariat exécutif doit travailler pour que le Pdci soit fort. Dans les trois premières années, nous avons mis en place les structures. Dans les trois années qui arrivent, nous devons animer ces structures. Nous voulons avoir un Pdci-Rda fort dans une alliance de Rhdp forte. Pour que nous ayons un Rhdp fort, il nous faut des partis forts. Le Pdci-Rda se prépare donc à être fort, avoir des militants mobilisés pour répondre à toutes les sollicitations du président du parti.

Quelle justification donnez-vous à l’élargissement des participants à ce séminaire ?
Nous l’avons élargi parce que quand nous avons fait les consultations, les différents groupes ont fait des observations, ont soulevé des préoccupations et des inquiétudes. Nous avons recueilli tout cela et nous avons considéré ces consultations comme des pré-séminaires. Nous aurons pu aller en secrétariat de 25 personnes pour prendre des décisions, mais nous aurions voulu que tous ceux que nous avons consultés soient représentés pour que nous cherchions ensemble les solutions. Ce séminaire sera donc une occasion pour nous de mettre devant chaque préoccupation, la solution idoine et comment appliquer cette solution pour que cela mobilise le parti. Leitmotiv de ce séminaire, c’est de faire la redynamisation du parti. Donc si les différents participants sont partie prenante comme ce sont les responsables de terrain, nous pensons que nous faisons là une partie du travail.

Le séminaire a lieu à Bingerville, certainement des militants voudraient y participer même s’ils ne sont pas admis à la salle. Y a-t-il des dispositions pratiques pour accueillir ceux-ci ?
Le séminaire n’est pas ouvert aux militants mais à toutes les personnes qui sont invitées. Mais si des militants se mobilisent pour un accueil, ce sera leur participation à ce séminaire. Ceux qui participent à ces travaux sont ciblés. Je peux citer pêle-mêle, le secrétariat, les vice-présidents, l’inspection, les membres du gouvernement, le groupe parlementaire, le conseil de discipline, les délégués départementaux, délégués généraux, conseillers régionaux, les présidents des Jpdci, présidentes des Ufpdci ; les conseillers économiques et sociaux, le cabinet du président… Il y a les délégués de France, de Suisse et d’Italie qui sont également là pour participer au séminaire. Nous avons pris des pans très représentatifs pour que les recommandations qui vont sortir de ce séminaire reflètent l’impression de tous les responsables.

Il y a un atelier qui va parler des élections, est-ce que vous ferez le bilan des élections législatives passées ?
Nous partirons de 1990 jusqu’à ce jour et voir comment le Pdci-Rda a évolué. Comment les candidats sont choisis. Nous avons eu beaucoup d’indépendants aux élections passées donc il faut tirer les leçons. Et ce thème «Le Pdci-Rda et les élections» va nous prendre quatre heures de débats. «La ligne politique du Pdci-Rda face à la marche de la nation», va nous prendre aussi quatre heures de débats. Comment organiser le Pdci et quelle est la perception que les militants doivent avoir de la ligne de direction du parti et la lisibilité de l’action du parti dans la nation.

Monsieur le secrétaire exécutif, vous avez reçu, récemment, les instances de votre parti, avez-vous le sentiment d’avoir recueilli effectivement les préoccupations de la base ?
La base est même allée au-delà de ce qu’on lui demandait, on a fait un éventail de préoccupations, nous avons tout noté, sans synthétiser, sans occulter. Et tout ce travail va être reversé au séminaire puisque les gens pensent que nous ne sommes pas informés, pourtant nous sommes bien informés. Donc, il faudrait que ça reflète la réalité, nous n’avons rien à cacher. Donc, c’est un séminaire des hauts responsables. Peut-être que nous n’allons pas dire des choses qu’eux-mêmes, ils savent. Nous allons répertorier toutes les observations qui ont été faites et puis discuter autour de ces observations.

Est-ce qu’on peut parler d’un Pdci nouveau au terme de ce séminaire ?
Ce séminaire est une évaluation d’étape. Sinon, le Pdci nouveau, c’est depuis le 12ème Congrès. Si vous remarquez très bien, le 12ème congrès qui était renouveau, rajeunissement, renaissance a pris des résolutions en faisant des réformes majeures. D’abord, on est parti d’un secrétariat général à un secrétariat exécutif, pour éviter le bicéphalisme, parce que le problème avant le 12ème congrès, c’est que le président du parti est élu, il choisit un secrétaire qui est autonome. Donc quelqu’un qui est choisi autonome par rapport à quelqu’un qui est élu. C’est tout ça qu’on a harmonisé en disant que la seule personne élue, c’est le président du parti et le secrétariat est une structure d’exécution des décisions du président du parti afin d’éviter une dichotomie, un bicéphalisme. Et ça, si vous le remarquez très bien, c’est exécuté et aujourd’hui, notre secrétariat fonctionne comme un gouvernement. Nous faisons des analyses et nous les soumettons au président qui prend des décisions que nous exécutons. Depuis, nous avons tenu 85 réunions du secrétariat exécutif, ce qui était difficile auparavant. Aujourd’hui, il y a une régularité des réunions, nous avons des réunions bimensuelles, tous les 15 jours, nous avons des réunions qui se tiennent régulièrement. Si vous prenez le nombre de jours que nous avons passés au secrétariat exécutif jusqu’à ce jour et que vous le divisez par 85, vous verrez que nos réunions se tiennent tous les 15 jours. Donc, c’est important et la collégialité règne. Le secrétaire exécutif en chef du parti que je suis, ne peut pas se lever pour prendre, tout seule, une décision. C’est toujours au cours d’une réunion du secrétariat exécutif qu’on discute avant de prendre la décision que nous allons ensuite soumettre au président du parti qui prend la dernière décision. Par ailleurs, l’immatriculation des militants a eu lieu. C’est un travail qu’on ne sent pas. Aujourd’hui, tous les militants du Pdci sont affectés à un comité de base, à une section, à une délégation. Avant, il y a des gens qui étaient à Cocody, qui n’appartenaient à aucune structure et ils étaient au bureau politique. Aujourd’hui, tout membre du Bureau politique est rattaché à une délégation parce que sur votre carte, il y a le nom de votre comité de base, de votre section et de votre délégation. Et votre numéro que vous avez est unique. Vous avez un matricule que vous gardez jusqu’à ce que Dieu vous rappelle. Si vous restez au Pdci, mais si vous quittez le Pdci, vous le perdez. Toutefois, on ne le réattribue pas à quelqu’un d’autre. Cela nous permettra, dans le temps, de voir combien de personnes ont adhéré au Pdci-Rda. Nous avons mis en place les structures. D’abord, on avait dit de faire 3 Jpdci et 2 Ufpdci. Nous avons les 2 Jpdci, la 3ème sera faite à la fin de l’année 2017 pendant les grandes vacances. Donc, le Pdci est vivant, mais nous ne sommes pas satisfaits. On veut maintenant faire une vitesse de croisière. Si vous vous rappelez, en 3 ans, nous avons tenu 6 réunions du bureau politique, alors qu’auparavant, les réunions du bureau politique étaient rares. C’est comme si nous avons une réunion du bureau politique tous les 6 mois, en moyenne. Et lors de la dernière réunion du bureau politique que nous avons faite, le président a dit que les structures ayant été mises en place, maintenant, il faut aller à la formation. Donc, aujourd’hui, notre lacune, c’est que nous n’avons pas eu un programme de formation performant. Donc, nous allons mettre l’accent sur la formation car un militant mal formé est un danger pour le parti. Effectivement, tout ce qui a été dit au 12ème congrès est en train d’être mis en œuvre, mais nous nous arrêtons pour redynamiser, pour aller plus vite.

Et le volet cohésion au sein du parti, quelle place accordez-vous à cela?
Mais, ça s’inscrit dans la ligne politique et l’organisation, des indisciplines. Tout cela, nous allons en parler.

Qu’est-ce qui sera fait pour que des militants qui avaient adopté une ligne contraire au parti soient à nouveau admis dans les rangs?
A part les élections législatives, au Bureau politique de novembre 2015, le président avait dit qu’aucun militant n’était exclu. Mais aux dernières élections législatives, il y a eu des sanctions, des suspensions, ce ne sont pas des exclusions parce qu’on ne peut pas exclure quelqu’un à part le congrès. Ces suspensions seront analysées au cours du séminaire. Ça fait partie de la ligne politique, c’est tout cela qu’on met dans le dossier ligne politique.

Monsieur le ministre, pourquoi le choix des personnalités que vous avez citées pour présider les commissions de ce séminaire ?
Ils sont tous vice-présidents du Pdci-Rda. Et celui qui s’occupe de la commission N°2 est vice-président de la Côte d’Ivoire. Il est vice-président du Pdci, donc il est mieux outillé pour coordonner la commission sur «les nouveaux défis, la ligne politique du parti face à la marche de la nation». Il va mieux nous orienter. Et le ministre Emile Constant Bombet, ancien ministre de l’Intérieur, organisateur d’élection, vice-président du parti et nous avons Charles Diby, ancien ministre des Finances qui est président du Conseil économique et social, mais qui est habitué aux plans d’action. Donc, c’est leur qualification. Tous les autres vice-présidents auraient pu être présidents de commissions. Mais on n’a que 4 ateliers. Même des membres du secrétariat auraient pu présider les ateliers, mais nous avons préféré mettre les vice-présidents.

Donc au sortir de ce séminaire, on pourrait voir Charles Konan Banny, KKB au Pdci ?
Mais Banny et KKB sont au Pdci. Banny, on se voit souvent, il n’y a pas de problème. Ils sont au Pdci, il n’y a pas de problème. C’est la situation des militants que nous avons suspendus récemment qu’on va analyser. Sinon, vous avez vu également Essy Amara chez le président Bédié, il y a quelques jours de cela. Ils sont revenus, il n’y a aucun problème.

Votre parti prépare aussi activement, son 71e anniversaire. Sous quel signe placez-vous cet anniversaire ?
Les 71 ans, c’est sous le signe du rajeunissement et du renouveau. Cette année, l’anniversaire sera célébré de façon sobre. Il y aura des décorations des militantes et des militants, des messes. Et à côté de cela, nous aurons une grande conférence dont le thème est "Le Pdci-Rda face à de nouveaux défis : rôle et responsabilité dans le nouvel espace politique national". Cette conférence sera prononcée par Franck Ekra, qui est très jeune, un jeune militant, petit fils de Mathieu Ekra, qui est analyste politique et consultant en stratégie image. D’habitude, nous avons toujours fait lors des anniversaires du parti, des conférences historiques. Jean Noel Loukou et Grah Mel étaient nos conférenciers. Cette année, nous changeons de gamme, on va vers l’avenir. Les conférences historiques font place maintenant aux conférences avant-gardistes dont le thème que nous avons choisi cette année ainsi que le conférencier pour que les jeunes permettent de voir qu’il y a un message fort que l’on leur envoie. On met ce 71e anniversaire sous le signe de la jeunesse.

Combien de militants auront-ils droit aux décorations au cours de cet anniversaire ?
C’est du ressort du président du Conseil de discipline. Mais je pense que c’est à peu près 600 décorations. La dernière fois, on en a donné 1500, mais nous tenons à montrer l’importance des décorations. Si on les distribue comme ça, les gens vont penser que ce n’est pas important. Or, c’est des mérites. Il faut que chaque année, ceux qui bénéficient puissent inspirer les autres à redoubler d’effort pour en bénéficier les années suivantes. Nous avons donc décidé de distribuer des décorations chaque année. Il n’y aura plus de pause. C’est annuel. Nous pensons que si une délégation reçoit chaque année 5 décorations, en 5 ans, ça lui fera 25 décorations. Alors qu’avant, on a fait des dizaines d’années avec zéro décoration. Et puis, maintenant, c’est réparti sur tout le territoire national alors qu’avant, il y avait des zones qui étaient plus décorées que d’autres.

C’est une dynamique certaine que vous imprimez ainsi à votre parti. Quelle place le Pdci-Rda entend occuper désormais au sein du Rhdp ?
La place qui est la sienne. Ce que nous avons remarqué, c’est que le dynamisme de la direction du parti n’a pas déteint sur les structures du parti. Aujourd’hui, l’un des reproches majeurs qui est fait, c’est que les délégués, les secrétaires de section et les comités de base ne font pas beaucoup de réunions. Or, si vous ne vous réunissez pas, les messages ne peuvent pas passer. Parfois, nous avons regretté d’avoir fait des réunions avec les délégués et les messages n’ont pas été relayés sur le terrain. Depuis que nous sommes là, nous avons fait à peu près une quarantaine de réunions avec les délégués. Il n’y a pas une grande décision que nous avons prise au niveau du parti sans avoir consulté les délégués. Mais souvent, dans la tournée que j’ai effectuée, les gens ont été surpris qu’on ait pris certaines décisions. Alors que les délégués eux-mêmes étaient présents, ils ont confirmé qu’on les a réunis. Mais, l’information n’est pas passée. L’un des objectifs de ce séminaire, c’est de mettre en place des mécanismes pour impacter les structures décentralisées pour qu’elles soient plus dynamiques. Le dynamisme de la direction du parti doit être transposé à la base par des réunions. Si les gens ne se réunissent souvent, c’est déjà important, ça permet de savoir si chacun est en bonne santé. Vous avez votre femme, vous partez toujours aux réunions. Vous êtes malade et elle ne voit personne. Le jour où vous recouvrez la santé et que vous voulez aller à une réunion, elle va vous dire, "tu vas perdre ton temps là-bas. Quand tu es malade, on ne voit personne ici". Voici des actes simples qui vont faire perdre un militant. Alors que si vous vous réunissez régulièrement, les gens se sentent concernés, ils participent à la vie du parti. Quand on leur demande de payer les cotisations, ils payent parce qu’ils voient l’importance des cotisations. Mais, quand il n’y a pas de réunions, quand on leur demande de payer leurs cotisations, ils ne le font pas.

Un regard sera-t-il jeté dans les délégations où quelques frictions se font entendre ?
Oui, le regard a déjà été jeté avant que vous ne vous rendiez compte.

Il y a le cas récent d’Aboisso.
Aboisso, nous avons temporisé. Ils viennent de m’écrire une lettre. Nous n’avons pas du tout apprécié deux choses. La première, que les secrétaires de section écrivent une lettre au président et qu’ils la publient dans la presse. Moi, j’ai refusé de les rencontrer. A partir du moment où ils ont fait publier dans la presse, c’est devenu un truc de rue. Moi, je ne gère pas le Pdci dans les journaux. On a donc temporisé et on attend. Mais, j’ai reçu leurs responsables politiques pour leur dire que cette façon de faire n’était pas bonne. Deuxièmement, je me suis élevé aussi contre le fait que les gens d’Aboisso écrivent contre un vice-président du Pdci-Rda dans les journaux. Leur méthode était tellement mauvaise que nous les avons mis en veilleuse. Je viens de recevoir une correspondance, on va reconsidérer la situation après le séminaire.

Interview réalisée par Sercom PDCI-RDA
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