La Côte d’Ivoire a désormais le lead au sein des pays parties à la Convention relative à la Coopération en matière de protection et de mise en valeur des milieux marins et des zones côtières de la façade atlantique ouest, centre et sud. Lors de la cérémonie de Clôture de la 12è Cop, le vendredi 31 mars 2017, Edith Bomo, Présidente du Bureau de la Cop 11 et Ministre Sud-africaine de l’Environnement a passé le témoin à son homologue de Côte d’Ivoire, Anne Désirée Ouloto, qui exercera la présidence tournante de cette instance jusqu’en avril 2020.
Le Ghana et la Sierra Leone sont respectivement 2è et 3è Vice-Président. Dans ce bureau, on compte également le Congo Brazzaville, la République Démocratique du Congo et la Namibie.
Dans son adresse, la nouvelle présidente a aussitôt rassuré les Ministres, experts et partenaires au développement venus d’Afrique et des autres Continents sur son engagement à faire glaner des lauriers à leur regroupement. ‘’Je prends le ferme engagement d’assumer cette mission de porter plus haut encore cet outil de solidarité régionale pour la mise en œuvre durable de notre milieu marin’’, a-t-elle déclaré, non sans exprimer les remerciements du Président Ouattara, du Chef de Gouvernement Gon Coulibaly et du Gouvernement tout entier pour la qualité des réflexions.
A cette tribune, Anne Ouloto a, de nouveau, lancé un appel solennel aux différents pays réunis à Abidjan afin qu’ils se mobilisent autour de la problématique de la protection des océans. ‘’Je souhaiterais donc, pour ma part, que nous comprenions que l’océan que nous avons en partage a atteint son seuil de tolérance et ne pourra plus supporter très longtemps la pression anthropique croissante qui s’y exerce. Nous devons le sauver pendant qu’il est encore temps, sinon la dégradation des eaux, du littoral, des écosystèmes et des ressources naturelles qui est déjà à l’œuvre aura des impacts insupportables’’, a –t-elle prévenu. Pour Anne Ouloto, ‘’les assises d’Abidjan ont été utiles et profitables’’, eu égard à l’adoption de la Déclaration d’Abidjan et des décisions ambitieuses contenues dans le rapport final des travaux.
Dans son rôle de Présidente, le MINSEDD n’a pas non plus manqué d’encourager les pays à un peu plus d’efforts pour être à jour dans les cotisations. Elle compte entreprendre très bientôt, a-t-elle laissé entendre, des missions de relance.
Pour Mme Mathew Wilki, Directrice de la Division Ecosystèmes à Onu Environnement, ce fut une riche semaine et 2017 est l’année des océans.
Edith Bomo la Sud-africaine, Présidente sortante, a estimé que la phase de redynamisation de la Convention d’Abidjan est achevée ; place est désormais à la phase opérationnelle. Elle a rassuré le nouveau Bureau, de lui témoigner un appui chaque fois que de besoin.
Il est bon de souligner qu’au terme des travaux, les Ministres de l’Environnement africains, conduits par leur homologue Anne Ouloto, ont été reçus en audience par le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly.
Il faut préciser qu’en raison de l’absence du Cameroun qui s’était antérieurement engagé à abriter le sommet de 2020, il a été retenu que le Cameroun, le Congo Brazza, la RDC et la Namibie se concertent pour décider du pays d’accueil dans 3 ans.
Le Ghana et la Sierra Leone sont respectivement 2è et 3è Vice-Président. Dans ce bureau, on compte également le Congo Brazzaville, la République Démocratique du Congo et la Namibie.
Dans son adresse, la nouvelle présidente a aussitôt rassuré les Ministres, experts et partenaires au développement venus d’Afrique et des autres Continents sur son engagement à faire glaner des lauriers à leur regroupement. ‘’Je prends le ferme engagement d’assumer cette mission de porter plus haut encore cet outil de solidarité régionale pour la mise en œuvre durable de notre milieu marin’’, a-t-elle déclaré, non sans exprimer les remerciements du Président Ouattara, du Chef de Gouvernement Gon Coulibaly et du Gouvernement tout entier pour la qualité des réflexions.
A cette tribune, Anne Ouloto a, de nouveau, lancé un appel solennel aux différents pays réunis à Abidjan afin qu’ils se mobilisent autour de la problématique de la protection des océans. ‘’Je souhaiterais donc, pour ma part, que nous comprenions que l’océan que nous avons en partage a atteint son seuil de tolérance et ne pourra plus supporter très longtemps la pression anthropique croissante qui s’y exerce. Nous devons le sauver pendant qu’il est encore temps, sinon la dégradation des eaux, du littoral, des écosystèmes et des ressources naturelles qui est déjà à l’œuvre aura des impacts insupportables’’, a –t-elle prévenu. Pour Anne Ouloto, ‘’les assises d’Abidjan ont été utiles et profitables’’, eu égard à l’adoption de la Déclaration d’Abidjan et des décisions ambitieuses contenues dans le rapport final des travaux.
Dans son rôle de Présidente, le MINSEDD n’a pas non plus manqué d’encourager les pays à un peu plus d’efforts pour être à jour dans les cotisations. Elle compte entreprendre très bientôt, a-t-elle laissé entendre, des missions de relance.
Pour Mme Mathew Wilki, Directrice de la Division Ecosystèmes à Onu Environnement, ce fut une riche semaine et 2017 est l’année des océans.
Edith Bomo la Sud-africaine, Présidente sortante, a estimé que la phase de redynamisation de la Convention d’Abidjan est achevée ; place est désormais à la phase opérationnelle. Elle a rassuré le nouveau Bureau, de lui témoigner un appui chaque fois que de besoin.
Il est bon de souligner qu’au terme des travaux, les Ministres de l’Environnement africains, conduits par leur homologue Anne Ouloto, ont été reçus en audience par le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly.
Il faut préciser qu’en raison de l’absence du Cameroun qui s’était antérieurement engagé à abriter le sommet de 2020, il a été retenu que le Cameroun, le Congo Brazza, la RDC et la Namibie se concertent pour décider du pays d’accueil dans 3 ans.